The vicious circle

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- Paula ?
Je lui tournais le dos comme une gamine mais j'étais énervée. J'avais l'impression d'être prise pour une conne.
- Laisse moi. Lui dis-je
J'avais pourtant juste envie qu'il reste ou plutôt qu'il s'explique, qu'il se rende compte qu'il m'avait mis mal, que la situation s'arrange..
Mais il baissa la tête et sorti :
- On se voit demain en cours.
La porte se referma et je restais figée de tristesse. Comment ça demain ? Il n'était que 15h !
Avant, je l'aurais suivi mais je me contentais actuellement de rester sur mon lit figée puis éclatais en sanglots. Mon premier jour de cours était demain et je m'étais engueulé avec la seule personne rassurante de ce putain de bahut.
Les mauvaises idées se multipliaient dans ma tête : fuguer ? Prendre des comprimés ? Retourner voir Liam ?
Je résistais. Mais pendant 5 minutes... Je décidais finalement d'avaler trois comprimés d'anxiolytiques et d'aller dormir malgré le fait qu'on soit en plein après-midi et qu'aucunes de mes affaires n'étaient prêtes pour demain

Ma mère ne m'avait apparemment même pas appelé pour le repas car je me réveillais en nage à 1h du matin. un peu désorientée. De la musique se faisait entendre de la chambre de mon demi frère et mon premier réflexe fut de me lever et d'aller le voir.
Plus je me rapprochais de la porte de sa chambre, plus l'odeur de cannabis se faisait sentir. Il avait apparemment recommencé et la colère montait en moi. On s'était promis d'arrêter !
J'étais tellement énervée que je ne pris même pas la peine de toquer et rentrait directement.
Ce que je vis me laissa perplexe. Il s'était endormi, la musique à fond.
Je m'approchais de lui en tremblant car au fond je savais que c'était très probable qu'il ne dorme pas et que... Non, il doit dormir me dis-je pour me rassurer. Mais une fois près de lui, je remarquais ses lèvres et ses doigts bleus, son visage pâle. J'étais tellement choquée que je restais figée, ma tête se mettant à tourner. Je m'écroulais par terre de peur.
Aller Paula relève toi ! il faut que tu l'aides ! me dis-je allongée sur le sol.
Des pas se firent entendre dans l'escalier et je reconnu la démarche de ma mère :
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Vous avez fait tomber quelque chose ?
J'étais consciente mais incapable de bouger ou d'ouvrir les yeux. Je voulais me réveiller de ce cauchemar qui était à mon grand désespoir bien réel...
ma mère se mit a hurler, elle appela Stéphane puis me secouais pour le réveiller. J'ouvris les yeux.
- PAULA ? QU'EST-CE QU'IL SE PASSE ???
J'éclatais en sanglots :
- C'est Christophe ! Il est bleu !
C'est à ce moment là que mon beau-père débarquait dans la chambre. Il commença à secouer son fils en nous criant d'appeler les urgences, ce que ma mère fit.

Fin de la première partie.