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Nous avions cacher la bouteille de vodka sous mon lit en ayant bien fait attention à ce que personne ne nous voit quand nous étions rentrées. Le repas se déroulait lentement et Lilou et moi nous lancions des regards exaspérés chaque fois qu'un des adultes relançait la conversation nous empêchant de sortir de table. Au bout d'une heure et demie de torture à écouter un débat sur Claude François, il se termina enfin alors nous montons en trombe dans la chambre. Cette soirée s'annonçait merveilleusement bien ! Je brandis la bouteille en signe de victoire, l'ouvris puis avalais un peu de vodka. Lilou tapait dans ses mains :
- Passe moi la bouteille sale alcoolique !
Elle me l'arracha finalement des mains et bu trois grosses gorgées.
- T'as déjà bu ? Lui demandais-je
Elle haussa les épaules : pas vraiment.
Je me laissais tomber sur le lit après avoir lancé une playlist au hasard sur mon téléphone.

22h30. La bouteille était quasiment finit et nous étions dans un putain d'état. On chantait avec des voix d'ivrognes, dansait en se cassant la gueule. Nous avions retiré notre teeshirt à cause de la chaleur que me procurait l'alcool alors nous nous retrouvions en soutif C'était hilarant.
- Il en reeeeste ? Demanda ma cousine.
J'attrapais la bouteille puis la finit d'une traite : plus maintenant.
- Connaaaaasse t'as tout buuuuu.
Effectivement, j'avais pris une plus grosse dose d'alcool qu'elle mais étant donné qu'elle était plus petite que moi c'était limite elle la plus bourrée. Enfin, on était toute les deux bien pétée.
Nous étions entrain de nous ambiancer sur du rap quand des pas se firent entendre dans les escaliers. Nous nous stoppons net, restant figée un instant puis Lilou se leva et pour je ne sais quelle raison, rampa sous le lit.
- Mais qu'est-ce que tu fou ?! Sors de là putain !! Criais-je
Je la vis plaquer un doigt sur sa bouche puis elle ferma les yeux. Paniquée, je balançais le flash par le balcon qui s'explosa par terre. Une fois re rentrée dans la chambre, j'entendais Lilou ronfler. Elle s'était endormie en moins de 30 secondes. Les bruits de pas se rapprochant, je n'avais pas le temps de couper la musique et aucune de nous deux n'y avait pensé. Heureusement, elle n'était pas très forte. Je me jetais sur le lit, ferma également les yeux et la porte s'ouvrît. J'entendais quelqu'un se rapprocher de moi et ma respiration s'accéléra a cause du stresse. Soudain, je sursautais en sentant quelqu'un me toucher l'épaule. J'ouvris alors les yeux et vis mon grand-père en robe de chambre penché au dessus de moi. Sans pouvoir me contrôler, j'explosais de rire en coupant la musique ce qui me valut un regard interrogateur de sa part.  Il me regarda de haut en bas puis fronça les sourcils :
- Ou est Lilou ?
Si papi la trouvait sous le lit, il allait forcément se poser des questions. C'est pour ça que je mentais :
- Euh.,. au toilette ?
- J'y viens.
Oh shit.
Le silence gagna la pièce mais fut vite stoppé par... Les ronflements de Lilou. Je me pinçais les lèvres pendant qu'il se baissa difficilement la trouvant par terre. C'est à ce moment qu'elle se réveilla et sorti de sa cachette.
- Heu.. Je vais vous laissez mais vous allez dormir ensemble ? Demanda mon grand-père avec un air choqué.
Je ne comprenais pas. Nous étions si bizarre que ça ?
- Je vois pas le problème répliqua ma cousine avec son air insolent.
- Éh bien si c'est le cas, pensez à vous rhabiller...
C'est la que je remarquais que Lilou était en soutien-gorge et... Moi de même... Merde j'avais complètement oublié ! Oh non ne me dites pas qu'il pense que... Oh mon dieu.
Il sortit et elle rit.
- Arrête de rire bordel ! Il pense qu'on fait des choses consanguines ! Lui dis-je honteuse.
- HAHAHA J'en pleure ! J'avais raison quand je te disait que je te faisais de l'effet.
Je me rapprochais d'elle et lui donna une petite gifle. Elle me rendit un coup de pied que je rattrapais mais me plaqua sur le lit se retrouvant au dessus de moi.
- Les filles s'il vous...
Nous tournons la tête vers la porte.
Nous n'avions pas entendu grand-père faire son grand retour dans la chambre alors nous nous écartions rapidement l'une de l'autre pour ne pas paraître bizarre alors que ça donnait sûrement l'effet inverse. En plus, nous étions toujours en soutif... Papi nous fixa quelques instant ce qui fut extrêmement gênant puis se reprit :
- Moins de bruit s'il vous plaît il est presque minuit..
Sur ce, il quitta la pièce et nous nous regardons, moi me pinçant les lèvres, elle avec des yeux écarquillés puis éclatons de rire.

The vicious circleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant