NDA: Non, on ne va pas faire un grand nettoyage de printemps dans ce chapitre. Je pense plutôt que ça pourrait être utile si certains ne comprennent pas le sous entendu (bref vous allez voir)
«Tu es prête? me demanda Natsu tout en détachant sa ceinture.»
Je pris une grande respiration avant d'imiter le rosé.
«Dans tous les cas il faut y aller, répondis-je.»
Il était facile de percevoir grâce au timbre de ma voix que je n'étais que très peu sûre de moi. J'ouvris la portière de la voiture puis sortis de celles-ci. Face à moi, l'immeuble dans lequel je vivais il y a seulement quelques mois se présenta. Je le fixai longuement, analysant plus particulièrement la fenêtre du premier étage où mon appartement était situé. La petite boule d'anxiété qui s'était formée dans mon ventre au début de la semaine grandit à cette vision.
Derrière moi, j'entendis les pas de Natsu se rapprocher. Il se stoppa lorsqu'il fut à mes côtés, ferma sa voiture à l'aide de sa clef puis me regarda, attendant très certainement mon feu vert. Je me mis silencieusement à marcher vers l'entrée qui donnait sur le haul de l'immeuble, le rosé ne se fit pas attendre pour m'emboîter le pas. Une fois arrivés devant la porte je l'ouvris, entrai, et la tenu à Natsu pour qu'il puisse faire de même. Je me mis ensuite à monter les escaliers sans même jeter un regard à la pièce où je me trouvai.
On gravit le premier étage dans un silence de mort, seul le bruit de nos pas animait l'espace. Mercredi, j'avais accepté la proposition de Natsu, celle qu'il m'accompagne à l'appartement. En revanche, j'avais imposé une seule condition. Je ne voulais qu'il ne me pose aucune question, autant sur cet appartement que sur mon vécu. Le jeune homme m'avait dit que de toute façon ce n'était pas dans ses intentions de me demander quoi que ce soit sur ces sujets. Et autant dire que cela m'avait rassurée.
Désormais, je me retrouvais face à la porte qui me séparait de mon ancien lieu de vie. Je sortis la clef destinée à l'ouvrir de mon sac et tendis ma main vers la serrure, or ma tentative fut un échec. Mon bras se laissa lourdement tomber, comme si mes muscles n'étaient plus fonctionnels. En ouvrant cette porte, j'avais la réelle impression d'ouvrir mon propre cercueil. Chose que mon corps ne pouvait accepter.
Je fermai mes paupières, puis pris une grande bouffée d'air. Même après cinq jours de préparation, je ne m'étais toujours pas résignée retourner dans ce fichu appartement.
Ma main gauche, dans laquelle je n'avais pas la clef, se fit soudainement comme envelopper. Étonnée, j'ouvris mes yeux puis abaissai mon regards vers celle-ci. Je fus surprise de découvrir que Natsu avait entrelacé nos doigts ensembles. Je relevai mon regard vers son visage, un peu perdue. Pour toute réponse, le jeune homme se contenta d'étirer ses lèvres en un sourire réconfortant. Je lui rendis, du moins essayai, puis serrai la main de Natsu contre la mienne.
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Un Jeu Malsain
أدب الهواةElle est détruite. Lui est anéanti. Elle le perçoit comme le diable. Lui la voit comme un simple jeu. Alors que chantage, coup-bas et animosité guident leur relation, que se passera-t-il lorsque tous deux remarqueront qu'ils sont au seuil de la mort...