Priceless'Girl

Chapitre 44

J'ai la sensation de flotter, voguant entre le rêve et la réalité. Les yeux rivés sur la voute étoilée qui se couvre doucement de nuages. Le visage d'Adam vient s'immiscer entre les astres et moi pour mon plus grand plaisir. 

Encore fébrile, j'observe son magnifique visage et viens caresser sa joue spontanément, sans que je n'ai besoin de justifier ce geste. Il vient de me donner tant de plaisir et entre de plus en plus loin dans mon intimité que cela invoque chez moi le besoin d'une certaine proximité.

Je me redresse et l'embrasse avec évidence. Surpris par ma fougue il reste interdit une seconde avant de me rendre mon baiser, un baiser tendre et passionné.

J'ai moi aussi envie de lui offrir une dose de plaisir, de m'y essayer du moins. J'agite mes lèvres plus intensément puis remonte doucement son teeshirt pour le lui retirer. Le tissu interrompt notre baiser l'espace d'un instant ou la lueur sensuelle de ses yeux pénètre les miens. J'aime le voir dans cet état, il parait plus vulnérable, moins insensible. J'ai l'impression d'avoir de la valeur à ses yeux au-delà de notre pari, même s'il est fort probable que ce ne soit qu'une illusion. Pourtant, mon corps en ébullition se damnerait à le croire au péril de mon cœur qui souffrirait si ma raison ne venait pas s'en mêler.

Je pose mes paumes sur sa poitrine brulante pour le balancer en arrière et me place au-dessus de lui. Je soutiens son regard impatient, mais ne me presse pas pour autant. Mes doigts s'étendent sur sa peau et glissent lentement sur les courbes saillantes de ses abdos pour atteindre le bouton de son jean. J'écarte le tissu avec appréhension ne sachant absolument pas ce que je suis en train de faire.

Il distingue ma gêne et esquisse un sourire amusé. Je retire mes mains, vexé qu'il puisse me juger dans un moment si intime. Mais il les rattrape au vol en serrant mes poignés, balance la tête de gauche à droite, puis les repose à l'endroit où elle était en me priant silencieusement de continuer. Je tire sur la couture de son pantalon et l'élastique de son boxeur en même temps. Il lève le bassin pour m'aider à les faire descendre jusqu'à la moitié de ses jambes et je ne peux m'empêcher de lorgner son entrecuisses.

J'aurais parié qu'il en aurait une de petite taille, d'où le faite qu'il veuille payer une fille pour obtenir sa virginité, mais il n'en est rien, il est même au-dessus de la moyenne je dirai. N'étant pas experte sur le sujet, je me base sur les critères d'Alix qui, portée sur la chose, me rapporte taille, circonférences, forme et rapidité de chacune de ses conquêtes comme les mesures d'une performance olympique, j'ai du coup de quoi établir un comparatif. Je crois même qu'elle tient un carnet à ce sujet...

Je repense à ça tout en regardant son membre et prends à mon tour un air amusé ce qui l'enrage. Il se redresse d'un coup, attrape ma nuque sauvagement pour m'attirer contre lui et m'embrasse plus ardemment et profondément que jamais. Ma tête tourne instantanément, je suis incapable de résister et l'enjambe sans rompre notre étreinte.

Je me rends compte à cet instant que rien ne nous sépare. Sa peau nue est contre la mienne, son désir contre le mien. Ce simple contact provoque des étincelles, et nous embrase rapidement. Ce feu ardent ne cesse de s'attiser par nos mouvements et menace de devenir un incendie si nous ne nous maitrisons pas, provoquant d'irrémédiables dégâts. Enfin pour ma part. Mais cette pensée s'évapore sous la chaleur et je fonds sous les mouvements incontrôlés de mon bassin. Il me retourne brusquement sous lui tout en gardant notre proximité. Je ne sais s'il me sera possible de nous arrêter. Il n'a qu'à s'inviter pour obtenir ceux qu'il veut de moi. Un coup de reins et il me prend ce que je lui refuse depuis, mais qui ne cesse de me tenter.

Sa respiration est tremblante. Il me fixe rongé par l'envie, torturé de devoir brider ses pulsions, quand moi je ne fais que les expérimenter. Il n'attend pas seulement ma permission, mais que je l'implore de le faire. De me libérer de cette tension à la limite du supportable qui nous calcine.