Chapitre 49

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Les pieds ancrés dans le sable blanc, je suis hypnotisée par la beauté des lieux. L'œuvre brut et pure de la nature nuancé de mille bleus. Je respire l'air marin et profite du chant des vagues mouvant telle une caresse sur mes tibias. La température est idéale, il n'y a personne à l'horizon et j'en ai presque oublié l'existence même de mon téléphone resté éteint et confiné dans mon sac pour une durée indéterminée. Tout est absolument parfait ici, j'ai l'impression de vivre dans un autre monde, un monde où la beauté et la nature prime, où tout peut nous arriver, mais jamais rien de mal. Où le centre de gravité n'est plus le noyau de la Terre, mais belle bien Adam.

Ses mains imposantes me surprennent en se posant délicatement sur mes épaules au moment où je pense à lui. Agitant les papillons dans mon ventre qui se sont multipliés depuis notre rencontre. Je ne dois pas m'habituer à cette sensation grisante de peur de souffrir le jour où je devrais les laisser s'envoler, mais il m'est impossible de ne pas en savourer chaque seconde.

Il fait glisser ses doigts le long de mes avant-bras jusqu'à les étreindre fermement, tout en approchant ses lèvres de mon oreille.

— Arrête de m'échapper, m'ordonne-t-il d'une voix sexy en quête d'obéissance.

— Arrête de chercher à me faire fuir.

Je lui réponds d'un timbre similaire, en me retournant pour l'affronter.

— Notre affaire aurait dû être terminée depuis longtemps maintenant.

— Si tu ne considérais pas notre relation comme une affaire, tu m'aurais eu depuis ce temps.

— Et comment souhaiterais-tu que je te considère ?

— Comme un être humain avec des sentiments.

Je lui fais mon plus faux sourire et lui tourne le dos à nouveau. Mais il ne l'accepte pas.

— Personne ne m'a jamais fait attendre.

Son ton est sérieux et je ne sais comment le prendre.

— Je ne suis pas n'importe qui, et ton argent et ta notoriété ne te rendent pas exceptionnel à mes yeux.

Légèrement exaspéré, il me tire par la main et me traine jusqu'au ponton où est attaché un jet ski métallisé au design futuriste. Adam débranche le câble électrique qui l'alimente et retire du coffre deux gilets de sauvetage noir.

Il enfile le premier et m'aide pour mettre l'autre. Il referme les attaches sur mon abdomen puis ma poitrine, resserre les sangles d'un geste ferme et libère mes cheveux restait prisonniers en les faisant glisser entre ses doigts jusqu'aux pointes avec précaution. Tous ses gestes sont retenus, je dirai même parfaitement contrôlés, irrésistiblement séduisant alors que mes paupières tressautent et mon ventre tremble de devoir les contenir. Il accroche un cordon épais rouge sur un passant de mon gilet et me tend l'embout à l'autre extrémité.

— ­Je suis censé faire quoi avec ça ?

Je lui pose la question en tournant l'objet métallique entre mes doigts.

— Piloter.

— Hein ?! Je n'ai pas besoin de sensation forte pour me sentir vivante contrairement à toi ! objecté-je d'un ton amer.

— C'est parce que tu ne vis vraiment que depuis peu, se moque-t-il.

— Tu veux dire que depuis toi ?

— C'est exactement ce que je veux dire. Maintenant, grimpe, exige-t-il sans me laisser le choix.

Son égo est énorme !

Priceless'GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant