Chapitre 7

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PUTAIN LES GARS ON SORT LE CHAMPAGNE.

Après plusieurs jours de doutes et de galères pour écrire les chapitres 7 et 8, je viens d'écrire le 9 et le 10 en une matinée, et je les aime beaucoup.

Du coup, je vous poste le 7 maintenant.

Bonne lecture :)

Bonne lecture :)

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Louis

Je suis attiré par Harry, c'est une certitude désormais. Assis à côté de lui, sous l'abri en bois, appuyé contre le dossier de ma chaise, je le fixe depuis de longues, très longues minutes et j'en suis sûre maintenant.

Il me plait, énormément. Physiquement, il est tout ce que j'aime chez un homme. Il est grand, élancé, son torse est solide et je meurs d'une envie furieuse de m'y blottir, d'y déposer ma tête et de fermer les yeux. Ses bras, tatoués de nombreux petits motifs me donnent envie d'y être serré, réconforté durant des heures.

Sa gorge, son cou et cette peau fine et laiteuse à la naissance de ses épaules me donne l'envie d'y déposer des baisers et petites morsures. Sa mâchoire, carrée, net, comme coupée au couteau, son menton, recouvert d'une très fine barbe, ses lèvres, roses, gonflées, charnues, son nez, droit et légèrement retroussé, ses joues. Toutes ces petites parties de lui dont je connais la forme par cœur à force de les observer.

Ses yeux. Ils sont ce que je préfère. Ce vert, puissant, profond. Lorsqu'il me fixe, il le fait avec tellement d'intensité que j'ai l'impression de m'y noyer. Ils sont beaux, scintillants, comme si des milliers d'étoiles y brillaient.

« Louis ? »

Je sursaute lorsque sa voix rauque me sort de mes pensées. Je remarque rapidement que son visage est tourné vers moi et que ses yeux sont encrés aux miens alors qu'un petit sourire étire le coin de ses lèvres.

« Hm ? »

Après un petit sourire amusé, il me désigne d'un regard le paquet de bonbons qu'il tient dans sa main et qu'il me tend, entre nos deux corps. Je l'observe et secoue négativement la tête avant de lui offrir un léger sourire.

Boris, Lola et Sarah discutent joyeusement autour de la table, restant discrets malgré tout pour ne pas réveiller les enfants endormis dans les tentes. Il est un peu plus de vingt-trois heures et nous sommes installés tous les cinq, une bière à la main sous l'abri.

Différents paquets de bonbons et gâteaux sont étalés sur la table et les animateurs pioches à tour de rôle dedans. Je les regarde faire, mon estomac se tord à l'idée même d'en avaler un.

Deux jours sont passés, nous sommes jeudi soir et c'est la deuxième fois que je participe au cinquième avec les animateurs. Hier soir, comme je l'avais promis à Harry, je les y ai rejoint après ma douche et j'ai partagé une bière avec eux. Ce soir, après cette longue journée et cette chaleur écrasante qui nous a accompagné du matin au soir, je n'ai pas su refuser ma présence lorsqu'ils me l'ont proposé après le repas.

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