« Tu préfères les chevaux aux humains ? » Je demande après avoir tourné sa phrase en boucle dans ma tête quelques secondes.
« Oui... » Il répond dans un souffle.
Un animateur de centre aéré, un moniteur d'équitation, quatre semaines de camp au cen...
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Harry
Plus les kilomètres passent et plus mon excitation est intense et incontrôlable. Mon cœur accélère, au fil des mètres parcourus et bientôt le paysage qui entoure ma voiture m'est parfaitement familier pour y avoir passé les quatre dernières semaines.
Je roule sur la petite rouge qui longe le bois et la rivière et après un dernier virage, le domaine s'offre devant moi à perte de vue. Les écuries, les bâtiments et les prés perchés sur les collines qui entourent le centre équestre.
Assis derrière le volant de ma voiture, je roule sur le chemin de graviers qui mène au centre équestre et en quelques secondes seulement, je stationne entre la voiture de Louis et celle de Sandrine, sur le parking.
Je coupe le contact et détache ma ceinture en jetant un œil aux alentours, tout est parfaitement calme ici. Alors que je sors de ma voiture pour récupérer mon sac dans le coffre, j'entends des pas sur les graviers. En relevant la tête, j'aperçois Sandrine qui s'approche de moi, un sourire rayonnant dessiné sur les lèvres.
« Harry. » Elle dit joyeusement en embrassant chacune de mes joues. « Tu es là tôt. »
« Oui, je voulais faire la surprise à Louis. » Je souris. « Mais promis, je ne le déconcentrerais pas dans son travail. »
« Je ne m'inquiètes pas pour ça, ne t'en fais pas. » Elle marque quelques secondes de pause pendant que je sors mon sac de mon coffre et reprend lorsque je verrouille ma voiture. « Il va être ravi de te voir. Il est parti se reposer dans sa chambre il y a une vingtaine de minutes. »
« Alors je vais aller le rejoindre. » Je conclus, impatient de retrouver mon petit ami.
Mon sourire s'agrandit encore à l'idée de retrouver Louis d'ici quelques secondes et je remonte l'allée au côté de Sandrine, mon sac à la main. On se sépare devant le bâtiment après une dernière accolade.
Mon cœur bat fort et vite lorsque je marche dans les couloirs et je frissonne d'excitation de le revoir à peine arrivé devant sa porte. Après une longue inspiration, je pose doucement ma main sur la poignée que j'abaisse.
La porte s'ouvre silencieusement et je souris tendrement alors que mon regard tombe immédiatement sur le corps de mon petit ami, allongé de tout son long, sur le ventre au-dessus des draps. Son dos se soulève à intervalles réguliers et j'ai passé assez de temps à dormir à ses côtés pour pouvoir affirmer qu'il somnole seulement, au simple rythme de sa respiration.
Je referme tout doucement la porte derrière moi et dépose mon sac à l'entrée. La pièce est baignée de soleil et les rayons dorés font briller les cheveux de Louis.
Je retire mes baskets rapidement et avance à pas feutrés jusqu'au lit. Sa respiration est toujours régulière et posée lorsque j'arrive à son niveau. Ses bras sont enroulés autour du coussin sur lequel repose sa joue.
