Chapitre 19

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Louis

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Louis

Mon réveil me sort brusquement de mes rêves ce matin. Je suis épuisé et l'alcool ingurgité hier soir ne dois pas beaucoup aider. Je passe ma main à tâtons sur la table de nuit mais mon téléphone n'y est définitivement pas. J'ouvre difficilement les yeux. Il fait noir dans la chambre, il fait un peu froid aussi. En observant autour de moi, j'aperçois rapidement la lumière de mon écran au sol, dans la poche de mon slim.

Je m'extirpe difficilement du lit et récupère rapidement mon pantalon duquel je sors mon iphone. J'éteins l'alarme. Il est cinq-heures quarante.

« Il est quelle heure ? »

Je m'approche à nouveau du lit et m'assoit au bord du matelas. Je glisse mes doigts dans ses cheveux. Il n'est définitivement pas du matin. Il ne l'a jamais été et mes réveils aux aurores ne le font pas rire. Il déteste ça lorsqu'il vient ici.

« Il est cinq-heures quarante. » Je dis doucement en caressant ses cheveux noirs.

« Oh mon dieu... » Il râle.

Un petit rire s'échappe d'entre mes lèvres et je me rallonge contre lui. Je repasse le drap au-dessus de mon corps et ses bras s'enroulent directement autour de moi pour me tirer jusqu'à lui. Il me serre fort et je soupire de contentement.

« Tu m'avais tellement manqué... » Je chuchote.

« Toi aussi... Tu avais l'air de m'avoir oublié, il fallait que j'agisse. » Je le sens sourire contre ma nuque.

« T'es con... » Je chuchote en le laissant me serrer un peu plus contre lui.

« Tu dois aller travailler ? » Il demande après quelques minutes d'étreinte.

« Oui... » Je murmure, les yeux fermés.

Heureusement qu'il parle car j'étais en train de me rendormir.

« Tu reviendras me voir ? » Je demande après quelques secondes, ré ouvrant mes yeux.

« Evidemment. » Il sourit. « Et toi, tu comptes venir un de ces jours ? »

« Oui, dès que les colonies sont terminées j'aurais un peu plus de temps. »

**

Zayn est parti tôt. Il s'est levé en même temps que moi, s'est rhabillé et m'a longuement serré dans ses bras après que nous ayons partagé une cigarette devant sa voiture. Après m'avoir promis de revenir vite me voir, il est monté dans sa voiture et a quitté la cours en m'adressant un dernier signe à travers la fenêtre.

Je l'ai regardé partir, le cœur serré. Ça me fait cet effet à chaque fois que je dois le quitter et c'est terriblement douloureux.

Lorsque j'arrive au petit déjeuné, je sais que j'ai merdé. Ça se confirme lorsque j'aperçois Harry, assis à table, le visage baissé vers son café. Hier soir, lorsque Sandrine m'a annoncé que Zayn m'attendait dans ma chambre, l'excitation a tellement pris le dessus que j'ai oublié de prévenir mon petit ami.

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