« Tu préfères les chevaux aux humains ? » Je demande après avoir tourné sa phrase en boucle dans ma tête quelques secondes.
« Oui... » Il répond dans un souffle.
Un animateur de centre aéré, un moniteur d'équitation, quatre semaines de camp au cen...
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Harry
« On est déjà jeudi... » Chuchote Louis en se retournant pour se blottir contre moi, son dos contre mon torse. « Plus que deux nuits dans tes bras. »
Je l'entoure de mes bras, les yeux toujours fermés et le ramène un peu plus contre mon corps. Sa main vient se poser contre la mienne et ses doigts glissent entre les miens. J'embrasse sa nuque, juste au niveau de ses cheveux du bout des lèvres et un petit soupire de bien être lui échappe.
« Je vais revenir vite. » Je murmure. « Et en plus, on ne sera plus obligés de dormir dans la tente, on pourra dormir dans ton lit. » Je plaisante, amusé.
« On pourra garder le duvet ? » Il dit dans un petit rire. « Je m'y suis habitué. »
« On peut, mais ce n'est pas parce qu'on ne sera pas coincés dans un duvet trop petit pour nos deux corps que je ne dormirais pas totalement collé contre toi tu sais ? »
« J'espère bien. » Il chuchote.
Quelques minutes passent et après un coup d'œil à l'heure, je remarque que Louis aurait déjà dû se lever depuis une dizaine de minutes mais qu'il est en ce moment même en train de se rendormir. Sa respiration est lente et calme et son corps est totalement détendu contre le mien.
« Lou.» Je murmure. « Tu vas être en retard. »
Je caresse sa hanche du bout des doigts, tendrement. Il se retourne contre moi et glisse sa jambe entre les miennes. Son corps se colle entièrement au mien et son front vient s'appuyer contre le mien. Nos nez se frôlent tout doucement.
« Non. Luna a accepté de faire tous les matins à partir d'aujourd'hui jusqu'à samedi pour que je puisse profiter de toi plus longtemps. » Il chuchote.
« Vraiment ? »
« Oui. » Il sourit, les yeux toujours fermés. « Alors rendormons nous. »
Je souris à mon tour et me penche pour déposer mes lèvres contre les siennes quelques secondes. Finalement, je me rallonge correctement et l'attire doucement dans mes bras pour le maintenir plus près de moi.
Lorsque mon réveil nous sort du sommeil pour la deuxième fois, Louis grogne contre mon torse. Il resserre ses bras autour de ma taille et le bout de son nez chatouille ma peau.
Tout est encore calme dehors, les enfants n'ont pas encore l'air levés et les seuls bruits qu'on peut entendre sont les chants des oiseaux et le bruit des couverts qui s'entrechoquent alors que Sandrine est en train de dresser la table du petit déjeuné.
Je glisse mes doigts dans les cheveux de Louis et joue avec ses mèches, caressant son cuir chevelu du bout des doigts le plus tendrement possible. Ça a l'air de lui plaire à en croire les soupirs de bien être qui lui échappent.
