« Tu préfères les chevaux aux humains ? » Je demande après avoir tourné sa phrase en boucle dans ma tête quelques secondes.
« Oui... » Il répond dans un souffle.
Un animateur de centre aéré, un moniteur d'équitation, quatre semaines de camp au cen...
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Louis
« DEBOUT LES AMOUREUX ! »
Nos deux corps sursautent violemment à l'entente du cri poussé depuis le salon et Harry se retire si brusquement et si vite dans son sursaut qu'il en tombe à la renverse et se cogne contre la table de nuit en glissant sur le bord du lit.
« Ça va mon cœur ? » Je m'inquiète en me penchant pour l'aider à se redresser.
Il masse son épaule douloureuse et se dépêche de venir se re glisser sous les draps contre moi lorsque nous entendons des pas dans le couloir.
« Mais laisses les ! »
La voix familière de ma sœur résonne dans le couloir et je m'empresse de nous couvrir totalement du drap pour cacher au mieux nos corps nus au cas où ils entrent dans la chambre. Connaissant Niall, mieux vaut être prudent.
Je soupire lourdement en laissant ma tête retomber dans les coussins. Du grand Niall.
« Rappel-moi pourquoi on lui a donné les clés ? » Je râle.
Harry me regarde et hausse les épaules en grimaçant.
« Dans ce genre de moments je me le demande. »
« Bon en vrai, on peut rentrer ou pas ? » S'impatiente le meilleur ami d'Harry derrière la porte.
« Non, surtout pas. » S'exclame Harry en rapprochant mon corps du sien pour me cacher au mieux, au cas où. « En plus à cause de toi je me suis à moitié assommé en tombant ! » Il râle.
« On vous attend dans le salon. Encore désolé. » On entend Lottie s'excuser derrière la porte.
Lorsque leurs voix s'éloignent dans le couloir, Harry pousse un long soupir et se laisse retomber contre moi, son corps collé au mien. Tendrement, il passe le bout de ses doigts sur mon torse et embrasse mon épaule.
« Je ne t'ai pas fait mal ? » Il s'inquiète.
« Non. » Je le rassure immédiatement. « Mais toi, tu ne t'es pas fait trop mal ? »
Il secoue négativement la tête et relève son visage vers le mien pour me voler un léger baiser.
On reste blottis quelques minutes l'un contre l'autre. Avant que son meilleur ami ne débarque comme une tornade dans notre appartement, Harry et moi étions en train de nous aimer passionnément, nos corps enlacés dans les draps, nous ne faisions plus qu'un. C'est trop tard désormais, le moment est brisé et nous le savons autant l'un que l'autre. Harry ne tente aucune nouvelle approche. La passion du moment est retombée au moment même où la voix de Niall a résonné dans l'appartement, faisant séparer nos deux corps liés.
