Chapitre 64

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Harry

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Harry

Assis dans notre canapé, Louis appuyé contre moi, sa tête posée contre mon épaule, son souffle dans mon cou et ses doigts jouant avec les miens, je réalise à quel point ces simples petites choses de notre quotidien m'ont manqué pendant ces trois jours à l'hôpital. Bien sûr nous avons été ensemble, bien sûr nous avons regardé la télévision dans la chambre d'hôpital, mais le plaisir et le soulagement d'être chez nous, dans notre salon, dans notre cocon est inégalable.

Recouverts d'un plaid épais et doux, entourés de nos deux meilleurs amis et la mère de Louis, nous profitons d'une douce soirée devant un film. C'est Zayn qui a choisi. C'est une comédie. Nous passons un bon moment, même si Louis n'est pas tout à fait du même avis. Le pauvre souffre de ses côtes cassées à chaque fois qu'un passage du film le fait rire.

Depuis notre retour de l'hôpital, un peu plus tôt dans l'après-midi, nous avons passé que de bons moments.

Après la surprise de Zayn, Niall et Johanna, nous avons passé presque une heure entière à réfléchir au nom de notre nouveau bébé. Nous nous sommes tous concertés, et finalement, notre choix s'est arrêté sur une proposition de Louis.

Sun.

Sa proposition nous a tout de suite beaucoup plu, m'a tout de suite beaucoup plu. Ce petit cœur arrivant au moment parfait dans nos vies, dans la vie de Louis, il va devenir, sans aucun doute le soleil de nos vies.

Après ça, nous avons ramené sun dans le salon avec nous et nous nous sommes installés dans les canapés. J'ai retrouvé mes marques chez nous en proposant quelque chose à boire à nos proches, et nous avons discuté un moment.

Lorsque les ventres de tout le monde ont commencé à gargouiller, nous avons pris la décision, d'un commun accord, de commander quelque chose. C'est Louis qui a eu la responsabilité de choisir notre repas, et au plus grand étonnement de tout le monde, son choix s'est porté sur des pizzas.

Alors nous avons fait notre choix et nous avons commandé des pizzas pour nous les partager.

Malgré son envie au moment de passer commande, Louis n'a finalement presque rien mangé. Il a grignoté une part pendant de longues minutes et me l'a finalement donné, le regard désolé de ne pas manger plus. Mais je comprends. Les doses d'anti douleurs qu'il prend depuis plusieurs jours le rendent malade et lui coupent l'appétit. Il fait de son mieux.

Alors il s'est contenté de nous regarder manger, discutant et riant par moments avec nous.

Maintenant que nous sommes devant le film, je sens à son souffle contre ma peau que la fatigue est en train de le gagner. Sa respiration se fait plus lente et régulière et sa tête s'alourdit contre mon épaule. Ses doigts, qui jouaient avec les miens il y a encore quelques minutes, sous le plaid, ne font plus aucuns mouvements et pendent entre les miens.

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