Chapitre 9

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Harry

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Harry

Après le repas d'hier soir, je suis resté en retrait des autres, complétement mal après l'altercation avec Louis à table. Je suis conscient de l'avoir vraiment vexé, peut-être même blessé et je m'en veux terriblement.

J'ai tout de même fait un effort le temps de la boom, pour la dernière soirée des enfants, mais mon cœur n'était absolument pas à la fête et je n'arrêtais pas de ressasser cette journée dans ma tête.

Je ne sais pas ce qu'il m'a pris, je ne sais pas pourquoi j'ai dit ça, et encore moins de cette manière. Je n'ai jamais eu aucun souci avec l'idée de pouvoir être attiré par un garçon, mais ce que je ressens pour Louis depuis le début de cette semaine m'effraie plus que de raison.

Après notre baiser jeudi soir, j'ai été totalement terrorisé par tout ce qu'il avait représenté pour moi. J'ai ressenti en embrassant Louis, simplement lèvres contre lèvres des choses que je n'avais encore jamais ressentis. Les battements affolés de mon cœur, les pulsations violentes du sang à l'intérieur de mes veines ou encore ces fameux papillons qui prennent leur envol au creux de l'estomac.

Ça a été tellement intense, tellement puissant que j'ai totalement paniqué. J'ai eu peur de plusieurs choses.

La première et la principale : Ne pas réellement plaire à Louis. Un garçon comme lui doit faire tourner des centaines de têtes et je ne vois pas très bien pourquoi il choisirait, parmi tout ça, un garçon comme moi. Il est exceptionnel, beau, magnifique et rayonnant. Sa présence fait sourire tout le monde et il est si doux et attentif avec les gens qui l'entourent.

Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit après notre baiser. J'ai ressassé, encore et encore la sensation si enivrante de ses lèvres contre les miennes ou encore de ses doigts chauds contre la peau de mon cou.

J'ai réfléchis, énormément. J'ai repensé à tous nos moments partagés depuis notre arrivée lundi matin et j'ai dû me rendre à l'évidence : Je suis attiré par Louis depuis le premier instant, depuis que mes yeux se sont posés sur lui lundi matin et qu'il a commencé à se présenter.

Toute la journée d'hier, et après la nuit de doutes et d'incertitudes que je venais de vivre, j'ai été incapable de le regarder ou de lui accorder la moindre attention, honteux de n'être que moi et de ne pas être assez bien pour lui.

J'ai craint toute la journée de voir le regret et le dégout dans son regard, alors j'ai évité de le croiser. C'était plus simple et moins douloureux. J'ai déduit que si je ne lui laissais pas l'occasion de me faire comprendre qu'il n'était pas vraiment intéressé par moi, la chute serait moins dure.

Ce que je ne m'explique toujours pas, c'est la manière dont son cœur battait vite et fort sous mes doigts jeudi soir dans les sanitaires. Il venait de m'avouer, quelques minutes plus tôt que c'est comme ça qu'il savait si quelqu'un l'attirait, et il avait parfaitement senti la manière dont mon cœur à moi battait vite lorsqu'il avait posé sa main sur ma poitrine. Alors, encouragé par les propres battements de son cœur, j'ai fait ce dont j'avais envie depuis plusieurs jours, ce à quoi je pensais secrètement le soir, allongé dans ma tente. J'ai posé mes lèvres sur celles de Louis, j'ai gouter cette belle et fine bouche et j'ai découvert qu'elle avait le gout de cigarette mélangé à la menthe.

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