Harry
Une semaine.
Une semaine c'est le temps qui s'est écoulé depuis notre retour à la maison, après notre weekend chez Johanna. Weekend qui avait si bien commencé mais qui s'est rapidement transformé en un véritable cauchemar. Weekend ou nos rires se sont transformés en pleurs. Ou notre bébé, la prunelle de nos yeux a disparu.
Une semaine.
C'est très long une semaine.
Chaque jour l'espoir devient de plus en plus faible.
Nous avons continué, jour après jour à contacter les refuges et cliniques vétérinaires de la ville, sans succès. Ils nous répondent toujours la même chose. « Non, nous ne l'avons pas. Nous vous appellerons sans faute si quelqu'un nous le ramène. » Mais notre téléphone ne sonne jamais.
Nous avons déposé des annonces sur tous les forums et groupes dédiés sur les réseaux sociaux, dans l'espoir d'avoir une piste, un message, mais là aussi, rien.
Lottie et Johanna ont continué à chercher, tous les soirs, tous les jours. On essaye de ne pas trop les harceler, de ne pas trop les appeler, mais c'est compliqué quand nos seules pensées sont tournées vers Sun.
Louis pleure. Beaucoup. Énormément. Moi aussi je pleure, évidemment, mais sa peine semble décuplée. Il est complétement vide depuis notre retour. Il ne parle plus, ne mange presque plus rien et part se coucher très tôt tous les soirs, sans un mot. C'est une situation affreusement difficile à vivre. Je ne sais plus quoi faire pour l'aider, pour le rassurer et lui rendre le sourire. Il est muet, triste et parfois énervé. Je sais qu'il ne fait pas exprès, que sa colère n'est pas tournée vers moi, que je n'y suis pour rien. Mais quelqu'un doit être là pour lui, et son inquiétude est si grande qu'il ne contrôle pas sa manière de parler, ses mots. Je ne lui en veux pas. Il est triste. Je le suis aussi. J'essaye de le soutenir au mieux mais c'est dur.
Sun nous manque terriblement. Notre appartement est affreusement vide et triste sans lui, sans ses miaulements et ronronnements.
Sun fait partie de nos vies, il est une part si importante de notre quotidien que son absence chamboule tout l'équilibre que nous avions trouvé. Je ne sais pas comment nous allons nous en remettre s'il ne réapparait pas, mais je sais que Louis ne redeviendra jamais lui-même. Ou du moins pas avant très longtemps.
Nous sommes vendredi soir. Louis est rentré du travail il y a quelques minutes et m'a embrassé chastement, sans un mot avant de partir s'enfermer dans la salle de bain pour prendre une douche. Cette situation est tellement désagréable. Tellement dure à vivre. En plus d'être en manque de notre bébé chat, je suis en manque terrible de mon petit ami, de sa tendresse, ses sourires et ses mots doux. Les seules choses auxquelles j'ai le droit depuis notre retour lundi soir, c'est quelques mots, un ton froid, et quelques baisers chastes et rapides.
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CLOSE YOUR EYES
Fanfiction« Tu préfères les chevaux aux humains ? » Je demande après avoir tourné sa phrase en boucle dans ma tête quelques secondes. « Oui... » Il répond dans un souffle. Un animateur de centre aéré, un moniteur d'équitation, quatre semaines de camp au cen...