Chapitre 18

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Louis

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Louis

La journée a été compliquée à gérer. L'orage qui claquait sur le centre équestre ce matin à notre réveil a continué à gronder pendant plusieurs heures, ce qui nous a obligé à revoir le déroulement des activités. Malgré le manège couvert que nous possédons, il aurait été imprudent de sortir les chevaux avec les éclairs qui tombaient encore autour de nous.

Alors nous avons modifié le planning. Nous avons regroupé les deux groupes et nous leurs avons fait faire de grandes olympiades, à pieds, sur le thème des chevaux. Ils ont pu se dépenser, à l'abri du manège couvert et cette activité leur a aussi permis de réviser leur théorie pour les examens de samedi après-midi.

Tous les jeunes ont été ravis de ces grands jeux et ont donné le meilleur d'eux même. Ils étaient divisés en quatre équipes, chacun sous les ordres d'un des animateurs.

Depuis notre réveil de ce matin, le sourire d'Harry est éblouissant, brillant et lumineux. Il ne cesse jamais de porter cet air satisfait et heureux sur son visage, et ça me fait sourire aussi.

Après notre douche, que nous avons pris séparément, nous nous sommes embrassés de longues minutes, tendrement, dans ma chambre. C'est moi qui ai dû couper court à ce moment pour aller travailler. J'étais déjà en retard de plus d'une demi-heure et les chevaux ayant l'habitude de manger vers six-heures devaient se demander où j'étais passé.

J'ai eu énormément de mal à me séparer de lui, à quitter ses lèvres douces et gonflées par tous nos baisers partagés. Harry est retourné jusqu'à sa tente en courant, sa capuche sur la tête et je suis parti travailler après avoir enfilé un k-way.

Quand nous nous sommes retrouvés au petit déjeuné, ses joues étaient rougies et les petits sourires qu'il me lançait me tordait agréablement le ventre.

L'orage a enfin décidé de nous laisser tranquille à midi, lorsque nous étions tous à table et il a très rapidement laissé place aux premiers rayons de soleil de cette journée. Les enfants ont été fous de joie de pouvoir enfin monter à cheval l'après-midi.

J'ai dû m'adapter au fait d'avoir la totalité du groupe, alors nous avons fait de grands jeux tous ensemble, dans la continuité des olympiades du matin en gardant les mêmes équipes. J'en ai profité pour faire jouer les animateurs qui n'avaient monté à cheval qu'une seule fois depuis le début des camps et ils se sont prêtés au jeu avec plaisir. Harry a eu un peu de mal au début, il n'était pas vraiment d'accord pour monter, mais poussé par les encouragements de son équipe, il s'est décidé à se mettre à cheval. Je l'ai tenu, au début. Je l'ai rassuré et quand nos yeux se sont accrochés je lui ai souri tendrement. Je crois que ça a eu l'effet de le détendre totalement, car juste après ça, il a été d'accord pour que je le lâche et a même tenté quelques foulées de trot.

**

Il est un peu plus de dix-huit heures, les ados sont aux sanitaires en train de prendre leurs douches et je profite du calme dont je bénéficie pour monter un peu Héros. Je suis au galop depuis plusieurs minutes sur un grand cercle lorsque j'aperçois du coin de l'œil Harry qui s'installe sur un banc au bord de la carrière. Il remonte sa jambe contre son torse en posant son pied sur l'assise et me sourit lorsque nos regards se croisent.

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