○ Chapitre 41 ○

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PDV Charlotte

Nous entrons dans la demeure, à la suite de Rebekah.

_ Bon, qu'est-ce qu'il y a ? Et pourquoi elle est là ? Dit l'originelle en désignant Caroline d'un signe de tête.

_ Eh bien… commençai-je.

Nous nous regardâmes tour à tour, ayant chacune peur d'avouer à Rebekah que Klaus devait revenir. Finalement, ce fut Bonnie qui eut le courage de déballer ce pourquoi on était
là.

_ Nous devons ressusciter Klaus, dit-elle.

Rebekah partit dans un fou rire.

_ Elle est bien bonne celle-là ! S'exclama-t-elle.

Puis, voyant nos visages dénués de gaieté, elle ajouta :

_ Non… Vous n'êtes pas sérieuses ? Et en quel honneur ? Je rappelle qu'on a fait tout ça pour qu'il arrête de vouloir t'anéantir, Charlotte !

_ En fait, on veut le faire pour Caro', lança Kathleen. Tu savais qu'ils'aimaient en secret, toi? Dit-elle en essayant de détendre l'atmosphère, sans succès.

Puis, pour en rajouter une couche, Elijah nous rejoignit dans le salon.

_ Bonjour les filles. Que nous vaut l'honneur de votre visite ?

On lui expliqua la situation, et il semblait… perplexe ? Je le comprenais, c'était complètement insensé présenté ainsi. Mais les amis avant tout, et Caroline était notre amie
justement !

_ Donc… On a fait tout ça pour rien ? dit-il.

Le "on" était un peu exagéré venant de lui, j'avais dû le ressusciter parce qu'il avait été maladroit avec la dague empoisonnée ! D'ailleurs…

_ Attendez, dis-je sans d'abord répondre à Elijah, pourquoi je ne pourrais pas ressusciter Klaus comme j'ai ressuscité Elijah ?

Bonnie répondit du tac au tac ;

_ Non mais ça va pas, tu as failli y passer encore une fois ! Imagines que là tu ne te réveilles
plus…

_ D'ailleurs, je ne crois pas t'avoir remercier, ajouta l'originel. Alors… merci.

_ Pas de quoi, dis-je en haussant les épaules, comme si je ressuscitais des gens tous les jours.

Un silence s'installa quelques minutes puis il fut brisé par Rebekah :

_ Bon,... En quoi peut-on vous aider exactement ? Demanda-t-elle résignée.

Tiens, je n'aurais jamais imaginé qu'elle accepte aussi vite.
Nous lui expliquâmes le sortilège nécessaire, et à la fin elle déclara :

_ Euh, pour le corps… je ne sais pas du tout où il est. Comme si je gardais les cadavres aussi !

_ En fait, je sais où il est, intervint Elijah.

Il partit, puis revint avec un cercueil dans les bras.

_ Tu veux de l'aide pour le porter ? Proposai-je.

_ Non, ça va aller, dit-il en le posant par terre.

_ Elijah… Je te prie de m'expliquer pourquoi tu as gardé le corps mort de notre frère dans la maison dans laquelle nous vivons, fit Rebekah.

_ On sait jamais, répondit-il sans plus de détails.

Ok, donc lui il gardait des corps ? J'espérais qu'il n'en n'avait pas d'autres, j'en avais la chairde poule…

_ C'est tout ce dont vous avez besoin ? demanda Rebekah.

_ Oui, merci, répondit Kathleen.

_ Pour les herbes on va se débrouiller, ajouta Bonnie.

_ Et pour le sang aussi, renchérit Caroline.

_ Et qui va bénir l'eau ? Questionnai-je.

_ On peut le faire toutes les deux, c'est pas un problème, dit Bonnie.

_ Dis donc, ça a l'air ardu comme sort, s'exclama Rebekah.

_ Tu n'imagines pas à quel point…

Nous discutâmes encore quelques minutes, puis nous rentrâmes au manoir Salvatore avec le corps de Klaus. C'était horrible de transporter ça…
Le soir, Bonnie et Caroline rentrèrent chez elles.
Les jours passèrent assez rapidement. Tant de choses à faire ! D'abord, préparer le sort. De ce côté, on avait réussi à réunir tous les ingrédients. On avait dû négocier avec deux
sorcières à grande capuche (c'est bizarre dit comme ça, mais elles avaient de grandes robes avec une capuche sur la tête) pour les herbes, mais on les avait eu. C'était le
principal.
Ensuite, deuxième chose à faire ; préparer Noël ! Car oui, Noël était dans deux semaines.
Me concernant, j'avais déjà les cadeaux pour tout le monde.

oO0Oo

PDV Kathleen

Je me levai, en sursaut, ayant cru que quelqu'un marchait dans ma chambre.
Non, en fait je pensais que c'était Damon qui était dans ma chambre.
Mais personne.
"tu vas devenir cinglée Kathleen" me sermonnai-je mentalement.
Bon, il ne reviendra pas. Aucune chance. C'était archi fini maintenant.
Enfin… Peut-être pour lui. Parce que moi je me sentais mal depuis qu'il m'avait larguée.
C'était la première fois que je me faisais plaquer aussi… D'ordinaire les rôles étaient inversés.
Bref. Change-toi les idées Kathleen.
J'allai ouvrir les rideaux, et… de la neige. Il avait neigé…
Oh non.
Charlotte allait devenir hystérique.

_ IL A NEIGÉÉÉÉÉÉÉ !!!

J'avais raison. Qui d'autre qu'elle pouvait hurler en voyant de la neige ?
J'entendis des bruits de pas pressés, puis ma porte s'ouvrit en grand.

_ Kathleen, il a neigé ! s'exclama Charlotte.

_ J'étais au courant. Il est difficile de ne pas t'entendre.

Sans répliquer à ma phrase, elle me prit par le bras et m'entraîna en bas.

_ Attends, tu m'emmènes où Charlotte ?

_ Dehors.

_ Je suis encore en pyjama ! Et toi aussi !

Elle me lâcha et remonta en vitesse. Quelques minutes plus tard, elle revint, habillée.

_ Dépêche-toi, me dit-elle.

Je soupirai. Cette journée allait être à la fois très longue, et très drôle.
J'allai m'habiller, puis je revins.
Charlotte me traîna dehors et me lâcha ensuite pour aller courir dans la neige.

_ C'est quoi tout ce raffut ? fit la voix de Damon dans mon dos.

Je fis volte face et lui répondis froidement :

_ C'est Charlotte. Elle aime la neige. Et maintenant que je sais que ça va t'énerver, je vais faire pareil qu'elle.

Rien que pour le faire sortir de ses gonds. J'ai rejoint Charlotte qui faisait un ange dans la neige.

_ Tu en as partout maintenant… Dis-je en riant.

_ Je m'en fiche ! Fais-en un aussi, c'est génial !

_ Si tu le dis…

Je m'allongeai dans la neige et fis l'ange. Oh mon dieu, j'avais l'impression d'avoir de nouveau dix ans ! J'éclatai de rire, je me trouvais bien ridicule à faire ça. Mais si Charlotte s'en fichait, je pouvais m'en ficher aussi.

_ Vous êtes de vraies gamines, soupira Damon.

Il se retourna pour rentrer, mais avant qu'il ne ferme la porte, je lui lançai une boule de neige en plein dans le dos.
La vache, ça fait un bien fou !
Stefan, qui venait de descendre, murmura :

_ Je le sens mal…

Oh, ça va, c'était qu'une boule de neige. J'allais pas me faire tuer pour ça quand même ?
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Sous le Charme ( Terminé ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant