Chapitre 54

466 47 5
                                    

Le mec nous encercle et s'exclame, tout sourire :

?! : Ha, tu t'es enfin jetée dans la gueule du loup, ma belle !

Je murmure doucement à aicha .

Moi : Suis-moi de près, Aicha .

Presque étouffé par l'angoisse, un murmure effrayé s'échappe de la bouche d'Aicha :

Aicha : Zaya, je tremble de peur.

Moi : Garde ton calme, Aicha. Je suis à tes côtés et je suis convaincu que Cherif arrivera à temps pour nous sortir de cette pétrification.
 
?! : Si ta langue bouge encore, je promets de pulvériser la boîte crânienne de ton amie.

Je me sentais désemparée. Ils étaient trois, leur nombre surpassait le mien. Si la situation avait impliqué une unique personne, j'aurais pu expertise mes talents de manipulation pour la contrôler. Mais là... Je réfléchissais intensément à la meilleure stratégie pour lui dérober son arme.

D'un ton moqueur, il murmure :

?! : Alors tu deviens muette maintenant, espèce de bonne à rien ?

Sa remarque m'agaçait tellement que je décochais une gifle en sa direction. Sous l'effet du coup, il s'écroula au sol.

?! : TU N'ES QU'UNE GARCE !

Avant que je puisse lui infliger une autre raclée, il se ressaisit, attrape mon poignet et me renvoie une gifle. Ma vue se troubla, ma tête fut prise de vertige et je m'affalais sur le sol.

Aicha : ZAYAA !

Moi : Je vais m'en sortir, Aicha".

Lui: Ainsi donc, tu t'es imaginée que tu pouvais me défier, misérable ? Comme tu as eu tort, petite insensée!

D'un geste vif, il m'arrache à terre, m'élevant dans les airs, ma chevelure longue en otage de sa poigne.

Lui: C'est donc toi cette gourgandine que personne ne parvient à éliminer. Une véritable peste, immortelle semble-t-il. Mais je compte bien mettre fin aujourd'hui à ton petit jeu.

Moi: Alors, c'est bien elle qui vous a mis en tête de m'ôter la vie, n'est-ce pas?

Lui: Effectivement, cette jeune demoiselle nous a bien chargés de t'infliger le pire. Tu as dû, à n'en point douter, accomplir quelque chose d'impardonnable pour qu'elle te voue une si profonde animosité.

Moi: Je vous assure que si vous me révélez son identité, je vous récompenserai d'une somme largement supérieure à celle proposée par cette ignoble créature, êtes-vous d'accord?

Lui : Je ne suis pas du genre à trahir ma commanditaire.

?! : HEINN , LÂCHER LA maint'nant, dis donc!

La voix de mon Chérif, du miel pour mes oreilles! Excusez-moi le cliché, mais quel autre prodige de la nature pourrait mieux décrire ce phénomène? Le son de sa voix, ça m'a redonné l'énergie nécessaire pour tenir tête à ces têtes brûlées.

Du coin de l'oeil, j'ai vu Chérif immobiliser le bonhomme qui menaçait de me plomber. Il lui a servi une salve de baffes et de coups de pied qui l'ont mis en veilleuse. Sa tête à claques d'acolyte a tenté de se débiner, mais il est pas allé bien loin, j'lui ai collé un bon coup de boule. Il est tombé raide comme une planche, pile à l'endroit où j'ai pu lui corriger le portrait un peu plus.

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant