chapitre 55

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Cela faisait déjà quelques jours que nous déambulions sous le soleil brûlant du désert et d'ici peu, nous allions poser nos valises chez nous. Pendant ce périple, nous avons fait le tour des attractions locales : exploration des recoins mystérieux de la ville, immersion dans l'immensité du désert, croisière en bateau sur des eaux aussi bleues que le ciel, voyage haut perché dans les nuages en montgolfière et escapades mouvementées en jet ski.

Mais aujourd'hui, quelque chose d'étrange s'est produit. J'ai réalisé, en scrutant l'horizon, que je n'avais pas aperçu Cherif et Rahim de toute la journée. Une sensation de vide s'est emparée de moi, c'était étrange. Ce matin, je suis allé voir Aicha dans sa chambre. On dirait que depuis notre dernière rencontre, une distance s'est installée entre nous, une distance qui se matérialise par une froideur glaçante. Je n'aime pas beaucoup ça, ça me donne un coup au cœur, une sorte de déchirure non voulue. Alors j'ai frappé à sa porte, et avec un sourire figé sur le visage, elle m'a ouvert.

Moi : Ma tendre aimée, je peine lorsque tu es loin de moi. Tu me manques tellement, ma douce.

Aïcha : Moi aussi, mon amour, tu me manques également.

Moi : Réellement, je me suis mal exprimé envers toi. Je te présente mes sincères excuses. Tu sais, j'étais sous l'impression que tu tentais de me duper, de me dissimuler quelque chose.

Aïcha : Mon amour, je ne te mentirais jamais. Ne te tourmente pas, Zaya. Je comprends ton appréhension.

Moi : je t'aime .

Aicha : je t'aime aussi .

Moi : Aïcha , les gars , où ont-ils disparu ?

Aicha : À vrai dire, je l'ignore. Rahim m'a simplement informé qu'ils se sont rendus au centre commercial.

Je trouve cela étonnant, C'est curieux que Chérif se soit éloigné sans me prévenir. Cependant, je me rassure en me disant : « Après tout, il est avec mon frère, j'ai confiance en lui. »

Voilà, une journée banale mais brillante a commencé. Accompagné de ma pétillante Aïcha, nous nous sommes lancées dans une quête - celle du shopping parfait. Cette terne envie de chiner des babioles nous a amenées, légère comme une plume, des rues énigmatiques de notre quartier jusqu'aux labyrinthes resplendissantes des galeries du centre commercial. Et dis donc, on n'>a pas chômé ! Nous sommes rentrées les bras chargés, la carte de crédit dans le rouge mais les cœurs emplis de le joie.

En revenant à notre bercail, on s'>est glissées, telle deux naïades, dans nos bikinis pimpants pour prendre un doux bain d'été dans la piscine. Ah, le simple plaisir de sentir l'eau caresser la peau, une expérience à déguster sans modération !

Comme dirait le proverbe, "Toute bonne chose a une fin", oui, même cette journée idyllique. 21h, la nuit nous a enveloppées dans sa couverture d'étoiles et je s'>sentais la fatigue de la journée peser lourdement sur mes paupières. Avant d'aller rejoindre Morphée, encore quelques tâches m'attendaient – ranger les trésors que nous avons dénichés, préparer mon refuge douillet pour la nuit.

Et puis, mon cœur, mon cher et tendre, bientôt il fera son entrée, comme un roi dans son royaume. Une douce certitude m'enveloppe - son arrivée va ranimer ma flamme, me réveiller de ma torpeur.

PDV ....

Moi : Tu sembles incroyablement dénuée de compétence, petite.

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant