l'amour De ma vie est mon violeur

Chapitre 37

PDV MED

Moi : JE JURE , VOUS DONNEZ TOUS UNE NOUVELLE DÉFINITION AU MOT IDIOTS ! VOUS AVEZ SÉRIEUSEMENT LAISSÉ CE FILOU DE CHÉRIF FILER À L'ANGLAISE AVEC MA DOUCE ZAYA COMME S'IL SORTAIT FAIRE UNE PROMENADE AU PARC! VOUS AURIEZ DÛ, SANS FAUTE RÉCUPÉRER CETTE FILLE, ET NE ME DITES PAS LE CONTRAIRE. BON SANG, VOUS ÊTES TOUS PLUS INUTILES QU'UNE POÊLE TROUÉE!

Aymar : Désolé, mais c'était une question d'urgence, monsieur. Les circonstances viraient à l'intenable, avec une fumée sournoisement envahissante qui étouffait toute velléité de jugement éclairé. Dès lors, il fallait faire un choix plutôt cornélien, la petite ou vous. Et qui avez-vous cru que nous voulions protéger en priorité ? Vous, monsieur. Grimper les flammes pour vous sortir de là a été notre course contre la montre. Votre vie, vous voyez, ça pèse bien plus lourd dans la balance pour nous que toute la cendre qui s'envolait ce jour-là.

Moi : Allons donc, la prochaine fois, donnez donc un petit coup d'oreille à ma voix, bande de cervelles d'oiseaux.

Eux : ok .

Hey, t'as peut-être remporté une petite victoire aujourd'hui, mais crois-moi, ce n'est pas fini, oh ça non ! On n'est pas au bout de nos peines, mon cher cherif , ne crois pas que tu as gagné la guerre. Le jour viendra, et crois-moi, ce ne sera pas long, où la roue tournera, où t'auras à faire face à la note, à régler tes dettes. Alors, mon vieux, profite bien de ton moment de gloire, car, comme on dit, après la pluie, le beau temps, mais aussi après le soleil, l'orage! Un conseil, ami, garde toujours un œil sur l'horizon, car tu ne sais jamais quand la tempête va débarquer.

PDV CHERIF

je posais mes talons sur le pavé familière de ma douce ville. En levant la main gracieusement, je saluais avec entrain tous ces visages copains, ces mecs de toujours, aimablement dispersés là-bas. Montant l'allée qui me menait à mon humble demeure, l'endroit où mon cœur trouve repos, j'me retrouvais face à cette porte familière. La sonnette, douce mélodie, retentissait comme un chant d'accueil, pendant que j'attendais patiemment qu'elle s'ouvre.

Tante aliya : Hé, où t'étais passé, Cherif? J'ai planté mes racines à force de t'attendre, mon fils!

Moi : je suis sorti avec Jeremy  .

J'ai pris le chemin du salon. Mon vieux, comme je l'appelle affectueusement, se trouvait là, totalement absorbé par le petit écran.

Moi : Assalamu alaykum .

Papa : walaykum salam .

Sur le seuil de franchir le seuil vers ma chambre, l'appel de mon père retentit dans l'air.

Papa : Chérif, ton absence se fait sentir ici. Lors de ma récente visite dans nos locaux, le constat s'est imposé à moi : ta présence s'est rarement faite sentir ces derniers temps. Mais bon sang, que fais-tu, Chérif? D'où provient cet inédit manque d'assiduité?

Moi : sache que souvent, ma présence au bureau s'y fait sentir, il m'arrive en effet de m'y consacrer un certain temps. Cependant, je ne m'y attarde point de l'aube au crépuscule. Ton souci à mon égard, bien que touchant, devrait se faire plus léger. J'ai pleinement conscience de mes actes, je t'assure. Et

Papa : demain ouvre d'innombrables opportunités pour toi, l'une d'elles est de t'enlacer dans un tourbillon de papier sous la forme d'un contrat avec l'éminent Monsieur Chris Evans. C'est ton rôle à jouer, ta responsabilité et ton moment. Alors, petit conseil, attrape cette chance à pleines mains et surtout n'ose pas laisser ce rendez-vous se dissoudre dans l'éther. Et en parlant de choses insaisissables, qu'est-ce qui a bien pu arriver à notre dévouée Zaya ? Son absence au boulot devient de plus en plus frappante ces jours-ci. Ah, l'énigme de sa disparition impromptue est un véritable casse-tête dont nous avons besoin de résoudre.