Chapitre 64

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Moi : Tu fais quoi toi, ici dans ce coin?

Moulay : bonsoir , je t'ai juste vu passer. Me suis dit que j'allais te saluer tant qu'à y être.

Moi : T'es maboul ou quoi?! T'étais pas en train de me filer, j'espère!

Moulay : non, non, je te suivais pas...

Moi :  T'es vraiment un mauvais menteur sacripant, pour sûr ton faciès est une vraie page de livre.

Moulay : Tu sais Zaya, ça fait près de 2 ans  que je te cherche.

Moi : Pourquoi me chercher? T'es un genre de malade mental ou quoi?

Moulay : Depuis le jour où on s'est croisé dans ce restau, j'arrive pas à te sortir de la tête. C'est toi, toi et encore toi dans mes pensées.

Moi : J'avoue, la panique s'est installée, Moulay, je suis mariée , tu comprends?

Moulay : Mais Zaya, tu provoques en moi des émotions fou .

Moi : je pense qu'on devrait mettre le holà à tous ces regards et ces conversations car t'as l'air de pas comprendre : je suis mariée , n'est-ce pas assez clair à ton goût?

Moulay : Non, t'annule pas tout. Je promets, mot de gentleman, de ne plus parler de mes sentiments à ton égard.

Moi : Tu crois vraiment pouvoir mettre ton cœur sous contrôle?

Moulay : Oui, au moins jusqu'à ce que tu succombes à mon charme.

Moi :  mon cul va s'effondrer sous ton charme", ( je murmure.)

Moulay : Qu'est-ce que tu viens de marmonner à l'instant?

Moi : Rien qui te concerne.

Moulay : j'ai attendu que tu dises mon..

Moi, lui coupant la parole .

Moi : d'accord, allez, à plus!

Moulay : ça te dirait un p'tit restau demain?

Moi : Non, merci, j'ai pas faim .

Moulay :  d'accord, bonne nuit Zaya .

Voila, plusieurs aubes avaient fait leur apparition depuis notre dernière rencontre, et Monsieur Fellous, dans toute sa splendeur royale, se drapait d'un manteau d'indifférence à mon égard. Là où je m'attendais à une poursuite dogged, une tenacité sans faille de sa part, il restait inébranlablement silencieux, jouant la carte de l'ignorance. Il jouait le jeu des salutations quotidiennes, certes, mais cette étincelle, cette joie, ce je ne sais quoi , qui auparavant ajoutait une touche de couleur à nos échanges, semblait étrangement absent. Alors, avec un nouvel jour qui pointait timidement son nez, je suivais mon rite matinal. Sous l'étreinte réconfortante de l'eau chaude de la douche, permettant à la vapeur de brouiller le reflet dans le miroir. Glissant ensuite dans le confort familier de mes vêtements soigneusement choisis

 Glissant ensuite dans le confort familier de mes vêtements soigneusement choisis

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l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant