Chapitre 78

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Moi : Je suis d'accord... pour qu'on se fasse de nouveau passer la bague au doigt.

Cherif : Tu veux dire que... TU ES SÉRIEUSE?

Moi : Et c'est avec un coeur qui bat la chamade, cher amour, que je clame un 'oui' vibrant à ta demande de nous unir à nouveau dans les liens sacrés du mariage.

Cherif : Je suis plein de gratitudes pour toutes les choses incroyables que tu as réalisées en ma faveur et je suis littéralement aux anges! Pourquoi? Et bien simplement parce que tu as consens à remballer, avec moi, ton cœur dans le sac de l'amour conjugal. Un énorme merci du fond du cœur!

Plantant mon regard dans le sien, un doux sourire ornait mon visage.

Moi : Oui, sans ombre d'un doute, je choisis de partager le reste de mon tour de piste terrestre avec toi. Mon amour pour toi est une frénésie incontrôlée et crois-moi, personne d'autre ne pourrait jamais trouver une place dans mon cœur comme toi.

Chérif : Ma Zaya, tu me fais tourner la tête plus chaque jour qui passe. Je ne peux même pas me peindre un avenir sans ta présence. Ça tombe bien que ça semble impossible parce que tu es mon ancre, ma femme.

Ses prunelles profondes fixées sur les miennes, je prends une grande inspiration et me dresse sur lui, le regard brillant et intense. Soudain, notre premier baiser éclate, intense et électrifiant. Une vague de chaleur s'empare de nous, faisant danser nos coeurs à un rythme effréné. Chez lui, chez moi? Je ne pouvais pas vraiment dire. Ce qui était certain, c'était l'irrésistible envie qui se déchaînait en moi, un désir ardent et sauvage à la fois. Juste au moment ou j'entreprenais d'enlever mon pyjama, ses doigts forts et délicats attrapent ma main. Me chuchotant doucement à l'oreille, un soupçon de regret dans sa voix, il murmure, "Non, ma Zaya, ce n'est pas le moment". Juste ces quelques mots, et pourtant, chargés d'une intensité incommensurable qui me laisse perplexe. Un chaste baiser déposé sur mon front et je me retrouve glissant hors de ses bras, mon cœur toujours palpitant. Je caresse du bout des doigts son torse magnifiquement sculpté, que je trouve à la fois musclé et adorable alors que je m'allonge confortablement contre lui.

Perdus dans les étoiles de nos rêves futurs, nous avons laissé couler le flot de nos discussions post-nuptiales. Avant même de réaliser, l'ancre du sommeil nous avait déjà été jetée, nous entraînant vers le pays des rêves sans un bruit.

Un sommeil profond m'embrasse, puis hop ! Je suffoque, l'oxygène me quitte, comme un fantôme me tenant sous l'emprise d'un coussin pressé contre mon visage.

Moi : Hmmm!

Je tourne et tourne, luttant contre cette force invisible, mais hélas, elle a le dessus. Puis comme si quelqu'un a appuyé sur la touche "pause", tout devint noir. Quand la lumière a refait surface et que la réalité s'est ré-imposée, je me retrouve planté à une chaise, pieds et poings liés. La vision se remet au clair, et voilà, je vois Cherif, mon acolyte, dans le même pétrin, attaché solidement.

Et comble de mystère, deux nanas discutant tranquillement, l'une d'elles brandissant une arme à feu comme on tient un porte-plume ! C'est du délire ou quoi ! L'angoisse monte, je ne pigeais vraiment rien à cette mascarade effrayante...

Dans l'air lourd de la pièce, je me tourne vers Cherif .

Moi : Ça file doux ici, qu'est-ce qui se passe ? Et qui sont ces filles?

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant