Chapitre 50

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Je suis resté bouche bée, comme si un poids lourd m'avait frappé quand il a lâché ces mots tranchants, acérés comme une lame de couteau. Mon cœur a manqué d'imploser, submergé par une déferlante de souvenirs qui se sont engouffrés dans ma tête. Ses yeux, des hublots vers son âme, ont capturé mon regard et j'ai senti les larmes fendre mes résolutions et inondé mon visage. Une clameur s'est échappée de ma gorge, un chagrin pur couleur de nuit venait s'éclater au grand jour.

Il a tendu ses bras dans mon sens, comme s'il tenait entre ses mains une offrande, et il m'a enroulé dans une étreinte douce et consolante. J'ai niché ma tête contre son torse, solide comme un rocher, laissant mon désespoir essuyer son vêtement. Ses doigts se sont perdus dans mes cheveux, les caressant avec une tendresse inattendue.

Quand le flot de mes larmes s'est apaisé, enséché par l'effet apaisant de son étreinte, il a doucement, comme si j'étais de verre susceptible de se fendre, levé mon visage vers le sien. Ses prunelles, pénétrantes comme un rayon laser, ont encore une fois capturé mon regard.

Cherif, avec passion et intensité , il me dit .

Cherif : Tu sais, ma Zaya, je suis totalement accro à toi, complètement gaga. Tu es l'étoile qui brille dans ma vie et je suis bien accroché, je ne te lâcherai pas, non, jamais.

Moi : Je le sais, Cherif, je le sais.

Cherif, brûlant de curiosité .

Cherif : Zaya, mon amour, j'ai besoin de comprendre ce qui s'est passé. Parle-moi de cette histoire. Qui est ce chien mal élevé, ce démon en costume qui a levé la main sur toi ?

Moi : émotion à fleur de peau : Oh, Cherif, pas aujourd'hui. L'horreur que j'ai vécue, je n'ai pas la force de la déballer maintenant, pas aujourd'hui.

Cherif : tendrement : Ok, mon ange. Je comprends, je comprends... Je n'ai aucune raison, ni aucun droit te pousser à parler quand tu ne te sens pas prête.

Moi : soupirant de soulagement : Merci Cherif...

Chérif : Zaya, la nuit s'apprêtant à enfiler son manteau d'étoiles brillantes et moi, me préparant à t'avoir pour toujours, je ne me voyais pas être ton époux sans qu'aucune de nos ombres ne restent dissimulées. Je t'aime plus que mots ne peuvent exprimer, mon souhait le plus cher est notre bonheur sans fin. Alors Zaya, ma vie, je t'en supplie, raconte-moi ton histoire.

Moi : Chérif, dans mes bras je te tiens, toi que j'aime d'un amour fou. Comprends que je peinais à trouver le moment opportun pour partager mon vécu. Mais une question brûle mes lèvres : comment as-tu deviné mon secret?

Chérif : Ta question, aussi brûlante qu'elle soit, est d'importance mineure. Ce dont j'ai besoin, c'est d'entendre tes mots, ton ressenti...

Moi : À mes yeux pourtant, savoir qui t'a révélé mon secret est crucial. Comment as-tu découvert cela?

Chérif : J'étais dans l'antre de mon travail lorsque le téléphone a sonné. Le son d'une voix inconnue m'a livré ton histoire...

Moi : C'est du fait de Sarah, n'est-ce pas?

Chérif : Tout porte à croire que oui, Zaya. J'aurais tellement préféré que tu sois la première à m'ouvrir les yeux, et non un inconnu...

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant