17h _____
Quel périple, aujourd'hui ! Épuisé à l'os, j'ai pioché à la mine toute la sainte journée, sans même une minute pour regagner mon souffle - un vrai esclavage moderne. Les yeux crevés de fatigue, j'ai dû prendre la sage décision de m'en aller plus tôt. Devinez quoi ? Pas un seul moment pour souffler! Mon dévouement au travail m'avait littéralement aspiré tout l'air des poumons. joug du boulot. Ma première escale ? La machine à café, la seule thérapie de survie que je connaisse. Avec une tasse de liquide noir fumant en main, un sourire satisfait a éclairé mon visage alors que je me dirigeais vers le parking.Mais alors, débordant de malchance, mon téléphone est devenu fou dans mon sac, sonnant comme un diable affamé. Starpris, je me préparais à ranger le coupable dans mon sac, mais surprise! Un corps anonyme, surgissant de nulle part, est entré en collision avec moi. Vous devinez ce qui s'est passé ensuite ? Un tsunami de café a déferlé sur le pauvre inconnu. Avec un brin de comédie, on pourrait presque imaginer le grain de café, égaré en chemin, atterrir sur un complet noir. Un tableau parfait pour terminer cette journée rocambolesque.
Moi : Alors, qu'est-ce qui cloche? Vous ne pouvez pas jeter un coup d'œil sur votre parcours avant de plonger le pied en avant ou quelque chose du genre?
?! : Alors, c'est quoi le deal ? Tu as décidé de traîner derrière moi partout où je vais ou quoi?
Oh, là là! L'instant que j'attendais est enfin arrivé. Voilà cette voix familière qui résonne, mon dieu, c'est bien celle de Chérif! Tu sais ce qu'on dit, non? Une voix vaut mille visages, et je la reconnaîtrais parmi un million sans hésitation. Bien qu'il y ait une foule d'hommes dans ce monde, j'ai ce talent inné de repérer ceux qui marquent mon chemin, un peu comme si ma vie était une valse perpétuelle avec le destin.
Chérif : Zaya, ne me dis pas que tu m'as pisté ?! T'étais pas en train de jouer le détective, j'espère !
Moi : Ah, t'as l'air de t'accrocher à moi comme un coquillage sur le dos d'une tortue, n'est-ce pas? Tu ne cesses de fouler mes pas, toujours derrière moi, comme si tu étais atteint d'une sorte de maladie impossible à guérir.
Chérif : Tu arrives d'abord dans ma chambre d' hôpital , et maintenant tu veux apparaître comme si tu ne me suivais pas !
Il est sérieux, cet idiot.
Moi : POURQUOI ME RABAISSES-TU AINSI ? Pourquoi est- ce que je te suivrai ?
Cherif : Arrête de crier pour rien, Zaya, tu ressembles à une gamine.
Moi : De plus, tu me dis de ne pas crier comme si de rien n'était . TU M'ÉNERVES VRAIMENT ESPÈCE D'IDIOT !
Et juste comme ça, sans crier gare, un keuf s'est faufilé vers nous.
Flic : Alors, monsieur Chérif, dites-moi, qu'est-ce qui se passe précisément ?
Moi : Ce n'est pas votre problème !
Flic : Madame, parlez - moi bien , s'il vous plaît.
Chérif : Ooh, elle m'a vraiment fait du bobo, cette demoiselle ! Comme si ça ne suffisait pas, elle a décidé de me transformer en fontaine en me renversant de l'eau dessus. Et pour couronner le tout, elle ne sait même pas dire "Désolé", si tu vois ce que je veux dire !
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l'amour De ma vie est mon violeur
RomanceL'histoire de Zaya est à glacer le sang, un terrible drame qu'elle porte en elle. Cette femme a été victime d'un viol qui a complètement bouleversé sa vie, la laissant brisée et face à des traumatismes indescriptibles. Vous n'allez pas en croire vos...