Chapitre 31

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DANS LA PEAU DE CHERIF .

Jeremy : zaya, Ils ont frappé zaya pour vous !

Moi : QUOI ?

Samir : tu m'en diras tant! Tu as vraiment roulé une fille dans la farine? Mais, qu'est-ce qui te prend pour agir de la sorte ?

Med : Bon, faut qu'je te dise, elle a eu ce qu'elle méritait, elle a un peu trop joué avec le feu cette fois. Ça m'gêne pas d'être le vilain dans l'histoire, si c'est juste pour qu'elle pige le message. Après tout, elle m'a manqué de respect plus d'une fois, non mais tu te rends compte ? J'ai juste voulu lui montrer ce qu'est une leçon bien apprise, et rien de plus, je jure sur l'honneur.

Je lui ai échappé un bon coup de poing, oui monsieur, mais je me suis retenu, en grande partie grâce à la stupeur et la fureur qui m'envahissaient. Imaginons, je brûlais tellement de rage. Dans cet état de fureur électrisant, mon corps s'est mis à vibrer, secoué par cette vague impétueuse d'indignation. Quant à mes yeux, hé bien, ils se sont embrasés d'un rouge profond, tels les braises flamboyantes d'un feu ardent. Oui, on aurait dit que ma colère était sur le point de les consumer complètement.

Jeremy : Allons, allons, Chérif , pas la peine de monter sur tes grands chevaux. Faudrait quand même pas oublier qui c'est qu'avait une furieuse envie de s'affranchir de cette affaire. C'était bien toi, non?

Moi : Alors, où est-elle donc finalement?

Khaled : ils l'ont abandonnée là-bas, la pauvre âme solitaire accrochée à l'inconnu. Survécu ou pas, c'est une question qui reste encore sans réponse .

Moi : lemine ?

Med : ouais .

Moi : Vous êtes  amoureux  de ma Zaya, n'est-ce pas ?

Med : Allez, j'avoue! J'ai complètement perdu la tête pour elle , éperdument amoureux ça oui, J'étais! Mais laisse-moi te dire ce qui s'est passé ensuite. A la place d'un geste tendre, d'un échange sincère et chaleureux, j'ai eu droit à son mépris, à son indifférence! Elle m'a flanqué une leçon inoubliable, l'amenant à me traiter comme le dernier des cabots. Quelle histoire, je t'assure!

Moi : Décidément, tu la chéris et tu la traites ni plus ni moins que comme UNE CHIENNE , CONNARD !

Med : je .....

Il y avait ce nœud menaçant qui grondait dans mon ventre, tellement fort que j'en avais le souffle coupé. Alors j'ai levé le regard vers lui, un frisson de détermination s'insinuant à travers mes veines. Pas même une seconde de réflexion, et bam! Je lui ai envoyé un coup de poing droit en pleine figure, avec l'intensité d'un taureau enragé, et le voilà qui s'est étalé au sol comme un sac de pommes de terre. Mais attendez, ce n'était pas fini! Voilà Samir qui débarque, agrippant mon épaule avec la délicatesse d'un ours. Pas le temps pour les politesses! Sans plus attendre, je balaie son emprise avec un coup sec, libérant ma peau du contact désagréable de ses doigts. Et puis, comme un coup de foudre qui s'abat, je lui ai envoyé une volée de coups si virulents qu'ils auraient pu faire trembler les murs ! À ce moment-là, ils sont tous accourus, à la limite du sans souffle, pour me tirer hors de cette mêlée sauvage. Mais bon sang, ils auraient eu plus de chance de plier le fer à mains nues ! Après m'être calmé, me tenant toujours debout comme un gladiateur vainqueur, j'ai pointé du doigt ces spectateurs en sueur avec l'intensité d'un chef de meute.

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant