l'amour De ma vie est mon violeur

chapitre 7

PDV NOUR

Quelques jours ont passé et mes parents sont enfin de retour de leur voyage . Quant à Sarah - cette comptable énigmatique - eh bien, je n'arrive toujours pas à décrypter ses intentions. À chaque fois que nos regards se croisent, elle décoche un regard sévère qui me glace le sang. Et puis, même pas un "bonjour" en passant, rien, nada ! J'ai l'impression qu'elle m'évite sciemment et ne me donne aucun coup de main.

Cherif, mon patron , n'est pas en reste non plus. Cela fait des jours qu'on ne s'adresse plus la parole. C'est triste, mais il semble vouloir tout simplement effacer ma présence de sa vie. Et comme si cela ne suffisait pas, à chaque fois que j'ai besoin de discuter d'un dossier avec lui, il me renvoie toujours, sans discuter, vers Aicha, laissant à désirer notre belle complicité d'antan.

Entre regards glacials, silences pesants et jeux de ping-pong d'un collègue à l'autre, je me sens carrément comme femme invisible au boulot. Quelle drôle d'ambiance !

PDV CHERIF

Ah la la, ce matin-là, j'ai fait mon intéressant en me levant à 9 heures, pile poil à l'heure pour être en retard ! Pas question de traîner, alors zou, je me prépare en un éclair et file pour me régaler avec un petit-déjeuner express. Puis, il était temps de choper mes clés de bagnole et d'affronter cette nouvelle journée au boulot. En arrivant à l'entreprise, hop!, tout le monde me salue et qu'est-ce que je fais ? Eh bien, je pousse la porte de mon bureau comme un vrai pro que je suis ! Voilà comment ça se passe quand on doit jongler entre l'oreiller et les responsabilités, et surtout, quand on baigne dans l'ambiance boulot !

Sortant de mon bureau, j'ai croisé la figure rayonnante de Sarah, plantée là comme une belle fleur. Elle s'est rapprochée, et en un clin d'œil, elle s'est mise à m'embrasser avec fougue. On aurait dit qu'elle avait pris des cours pour ça ! Nos corps frissonnants, elle a exploré mes secrets les plus intimes. Tenté de prendre part à ce jeu de séduction, j'ai finalement trouvé la force de résister. Envahi par une énergie soudaine, je l'ai repoussée si violemment qu'elle est tombée au sol, plus échouée qu'une sirène triste sur la plage .

Moi : Sarah, qu'est-ce qui t'arrive ? J'te voyais carrément comme une sœur  auparavant, mais franchement, aujourd'hui... T'as laissé filer tout l'respect que j'avais pour toi.

Sarah :  Cherif, j'affirme que je n'ai jamais eu l' intention de faire cela .

Moi : Sors d' ici je ne veux plus te voir _ _

Sarah : Je suis désolé, cherif .Je pensais que tu ressentais la même chose que moi .

Moi : Quelle émotion exprimez - vous ?

Sarah : Ça fait des années que je suis tombé amoureux de toi , et tu veux me dire que tu n'as jamais remarqué ça ?

Moi : Au lieu de te ridiculiser , tu aurais pu être honnête avec moi sur ce que tu ressentais .

Sarah : Vous trouvez que je suis ridicule.

Moi : Sarah , On en reparlera après.

Aïcha : Veuillez m'excuser de vous déranger , monsieur, votre père veut vous voir dans son bureau .

Moi : Sarah , On en reparlera après.