l'amour De ma vie est mon violeur

chapitre 4

En levant gentiment les yeux, je tombe sur cette femme au sourire à tomber par terre.

Moi : qui êtes-vous donc ? Attendez une seconde, qu'est-ce que je fiche ici ? Et puis d'ailleurs, ça fait combien de temps que je suis là, hein ?

?! :  Du calme, madame !

Moi : Attendez, si j'ignore royalement où je me trouve, comment voulez-vous que je garde mon sang-froid ?

?! : Cependant, ce n'est pas sain pour votre santé.

Moi : Je ne sais pas où je suis , cependant ?

?!  : Nous sommes dans un hôpital.

Moi : Qu'est-ce qui s'est passé à l'hôpital ? Pourquoi est-ce que je n'ai aucun souvenir de ce qui s'y est déroulé ?

Infirmière : Tâchez de vous reposer, vous vous souviendrez !

Moi : ok

Je me laisse tomber sur mon lit, la tête en ébullition. Les souvenirs s'entrechoquent et je cherche désespérément à retrouver mon identité. Ah oui, ça y est, je me souviens maintenant d'avoir été avec Cherif. Ce type m'a flanqué une telle frousse, une peur à vous glacer les sangs, que ça m'a carrément envoyé à l'hosto.

Moi : Quand pourrai-je enfin sortir de ce fichu hôpital, s'il vous plaît ?

Infirmière : Je dois en parler au médecin . _ _

Moi : OK

Honnêtement, je ne passerai pas une seconde de plus dans cet hôpital, c'est décidé !

En un éclair, je me suis habillée, chaussée, et ni une ni deux, je me suis ruée pour récupérer mon sac et mon portable. Au passage, j'ai remarqué les appels manqués de mon père, un bon nombre d'ailleurs. Sans plus de cérémonie, j'ai quitté précipitamment l'hôpital, comme si de rien n'était.

Et devinez où je me suis rendue ? Droit à cet endroit où tout a basculé, là où j'ai été violée. Oui, c'est bien là que ma vie a pris un tournant dramatique et, malgré moi, les images sont revenues hanter mon esprit. Les larmes ont coulé sur mes joues, j'ai ressenti cette douleur poignante au fond de moi.

En regardant autour de moi, j'ai aperçu un mec qui s'avançait vers moi, l'air de rien...

Lui : Salut, ma charmante petite poupée d'amour !

Moi : ........

il est venu près de moi, tentant de caresser ma poitrine. Ça m'a mise hors de moi ! D'un coup, je l'ai frappé et il est tombé au sol. J'ai continué de me défendre avec toute la rage que j'avais en moi. Ensuite, j'ai décidé d'arrêter et j'ai pris mon sac pour partir.

Revenant chez moi à 23 heures, épuisée et en quête d'un moment de réconfort, je suis directement entrée dans la salle de bain avec une idée en tête : me rincer de cette sordide expérience. Je me suis rapidement dévêtue et j'ai fait j'ai fait couler l'eau de la douche. Quand elle a frappé ma peau, j'ai ressenti un immense soulagement.

Après cette bouffée d'apaisement, je me suis enveloppée dans un pyjama que j'ai choisi avec soin dans mon placard. La tête pleine de pensées tourbillonnantes, je me suis allongée sur le lit, fixant le plafond, cherchant à évacuer les images de cette soirée noire. Enfin, enveloppée dans le silence, peu à peu, Morphée m'a emportée dans son royaume

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Salam les gars