Chapitre 57

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Les jours filaient à toute allure, nous bullions tous à la maison, ce week-end représentait l'apothéose de mon existence. Une telle expérience m'était jusqu'alors inconnue, quelle chance j'ai d'avoir un époux comme le mien, toutes les femmes de la planète rêveraient de me remplacer. Dans quinze jours, je porterai le nom de madame Chérif Mohamed. Demain, je célèbrerai mon anniversaire et je vais marquer le coup, c'est aussi le moment que j'ai choisi pour faire mon enterrement de vie de jeune fille. Soudain, mon portable rompt le silence, c'est Chérif.

Moi: Comment ça va, mon trésor ?

Chérif: Zaya, je te le dis clairement, tu ne devrais pas aller dans une boîte de nuit. Pour ton anniversaire, tu n'as pas pensé à un autre lieu à part une boîte de nuit, tu es dingue ?

Moi: Allons, mon amour, je ne pensais pas vraiment à la boîte de nuit, t'en fait une affaire, on ira simplement  au restaurant.

Chérif: Tu te moques de moi Zaya ?

Moi: Voyons chéri, ne t'énerve pas, je te jure qu'on n'ira nulle part près d'une boîte de nuit, fais moi confiance.

Chérif: Zaya, ce n'est pas le moment de plaisanter avec moi, ne prévois pas ton anniversaire dans une boîte de nuit.

Moi: Calme-toi mon cher, c'est Aicha qui t'a mis cela en tête.

Chérif: Oui, c'est elle.

Moi: Elle va me le payer, celle-là.

Chérif: Donc, Aicha disait vrai, vous comptez bien aller en boîte de nuit.

Moi: Oui, et tu sais quoi ? Même après notre mariage, je continuerai d'aller en boîte et de danser à ma convenance, que ça te plaise ou non, mon chéri.

Chérif: Ok, ma chérie, on verra bien.

Moi: Oui, je t'embrasse mon amour, à plus tard.

Chérif : Moi aussi, ma chérie.

Je m'habille comme ça

Avant de me rendre au centre commercial, j'ai décidé de donner un coup de main à ma mère pour les préparatifs de la maison

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Avant de me rendre au centre commercial, j'ai décidé de donner un coup de main à ma mère pour les préparatifs de la maison.

Moi : Dis, mère, tu as besoin d'un coup de main ?

Ma mère, Yemma : Merci ma douce, tout va bien, je te libère pour tes courses.

Moi : Non, j'insiste, permets-moi de t'aider.

Aussitôt dit, aussitôt fait, je me retrouve à hacher de l'oignon pour le plat du soir.

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant