Chapitre 15

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PDV ZAYA
Alors que je m'extirpe de ma bagnole, une drôle de sensation s'empare de moi – comme si quelqu'un me filait à la trace. Je pivote, un brin fébrile, et là, je vois...

Moi : qu'est-ce que tu fiches ici, sérieux ? Nan, mais franchement, il t'arrive quoi pour que tu me colles aux basques comme ça ?

Cherif : Bon, écoute moi bien, parce que j'ai quelque chose de vraiment sérieux à te demander !

Moi : Alors, de quoi aimerais-tu parler avec moi ? Si, par hasard, t'as l'intention de me raconter des âneries, eh bien, je t'en prie, garde-les pour toi ! Franchement, je n'ai vraiment pas la tête à supporter ce genre de trucs en ce moment, d'accord ?

Cherif : Ne pars pas maintenant, Zaya !

Moi : Pff, sérieux, c'est quoi ton problème ? Tu veux encore me parler de quoi ? Lâche-moi un peu, j'en ai marre, franchement ! Combien de fois faudra-t-il que tu m'énerves ? J'te jure, c'est dingue...

Je lui jette un regard noir, et puis, ni une ni deux, je fais demi-tour pour rentrer à la maison.

Cherif : Rodrigue a disparu, et tu sais quoi ? Mon esprit s'est immédiatement tourné vers toi, Zaya. Allez, dis-moi la vérité, franchement : serais-tu capable d'enlever Rodrigue ?

Subitement, la colère m'envahit et, me retournant, je le fixe intensément, droit dans les yeux.

Moi : Oh là là, t'as vraiment rien compris, espèce de zigoto ! Ce n'est pas parce qu'il a disparu que je l'aurais kidnappé, tu sais. En fait, je sais pourquoi il s'est éclipsé : il avait peur de moi ! Et franchement, je peux te jurer que si je l'avais kidnappé, je n'aurais pas eu l'intention de le garder.

Cherif : Allez, dis-moi ce qui s'est passé entre vous, qu'est-ce qui a bien pu le pousser à prendre ses jambes à son cou ?

Moi : Écoute, c'est une histoire qui a eu lieu entre Rodrigue et moi, tu vois ? Alors, franchement, laisse tomber l'affaire... Je vais pas te raconter les détails, t'as compris ? Faut pas chercher à en savoir plus, parce que, crois-moi, ça restera notre petit secret !

Cherif : ZAYA , FERME LA !

Moi : Non, ça va pas chérif , Pourquoi cries - tu sur moi de cette façon ?

Cherif : Hey Zaya, regarde-moi dans les yeux ! Franchement, là, tu commences carrément à me taper sur les nerfs.

Les yeux lançant des éclairs, je plante mon regard dans le sien et m'avance vers lui, les émotions prêtes à déborder.

Moi : Écoute-moi bien, cherif, je ne tolérerai pas une accusation infondée comme celle-ci ! Franchement, ça devient une fâcheuse tendance chez toi de m'attribuer des torts sans raison. Alors, écoute bien ce que j'ai à dire : que ça soit la dernière fois que tu me lances ce genre d'accusation, et maintenant, s'il te plaît, hors de ma vue .

Il s'est approché et m'a tiré les cheveux en s'approchant de moi.

Comme une bête sauvage, il s'est approché de moi avec un air menaçant. Sans crier gare, il m'a agrippé la main, me tirant brusquement près de lui. Ses yeux étaient éperdus de rage et je pouvais sentir l'intensité de sa colère bouillir en lui.

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant