Chapitre 45

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Juge : madame zaya ..........

?! : Manifestement, son innocence est hors de doute, j'ai toutes les pièces justificatives irréfutables à ma disposition.

Tandis que je me pivotais, je l'ai aperçu, c'était Med. Mais comment diable a-t-il réussi à rassembler tous ces éléments de preuve ? Intrigué, j'ai observé Med prendre possession de l'espace autour du juge. Avec une confiance inébranlable, il a déployé devant lui une panoplie d'indices accablants.

Med : Imaginez la scène : un bureau presque vide, plongé dans une lumière blafarde émanant de la lueur froide des néons. Et là, coincé entre ses dossiers et sa tasse de café à moitié vide, Zaya, qui, malgré les apparences, est loin d'être un simple employé. Nos yeux se posent sur lui, juste au moment où le crime s'est produit, et nous réalisons alors que quelque chose cloche. Comment pourrait-Elle avoir assassiné Rodrigo  , alors qu'elle était ici, tranquillement assis à son bureau, sans même l'once d'un soupçon ?Et voilà, ce n'est pas tout. Vous vous souvenez de cette caméra de surveillance qui trône au dessus de nos têtes, silencieuse et omniprésente? Regardez, c'est bien elle qui capture l'agitation au bureau ce jour-là. Et donc si vous suivez bien, c'est là que ça se corse. Comment Zaya aurait-il pu tuer Med à une heure où il était vraisemblablement coincé au bureau ? C'est tout simplement impossible!Étrange, non ? Mais attendez une minute, que voyons-nous là ? Un visage familier, celui du garçon dont les empreintes ont été trouvées sur les vêtements de la victime, Med. Vous voyez où je veux en venir ? On dirait que l'histoire se complique un peu plus. Il y a une autre pièce du puzzle qui faut prendre en compte.Et ce n'est pas tout, souvenez-vous de Sarah. La voilà maintenant, toute innocente d'apparence, en pleine conversation avec un homme mystérieux après le meurtre. Je vous le dis, entre la vidéo surveillance, la fille et l'homme aux empreintes si particulières, on a là une intrigue digne d'un vrai film policier!

Boum! Sans ciller, il flanque une autre caméra de surveillance sur la table, une danse brève d'ombre et de lumière, et hop, il la balance sous le nez du juge .

Med : Tu te rappelles de cette vidéo de surveillance, celle qui a fait du buzz le jour du crime? On y voit une fille, un visage dissimulé sous une cagoule, mystérieuse et anonyme. Pas la moindre idée de qui elle pourrait bien être, hein? Accroche-toi bien à ton siège, parce qu'on va faire tourner les bobines d'une autre vidéo de surveillance. Et cette fois-ci, mon cher , tu vas pouvoir voir le visage de la fille en question. Compte les secondes, le grand dévoilement approche...

il flanque une autre caméra de surveillance sur la table .

Med : Branchez-vous, et prenez un bon regard sur cette vidéo de surveillance. Vous vous préparez à rencontrer en face à face, la véritable dame de noir - notre véritable meurtrière!

L'image - presque cinématographique - de Sarah émergeant du parking souterrain frappe l'esprit comme un coup de poing. Jetez un coup d'œil, voyez cette figure mystique, démasquée, dévoilant un sourire tant innocent qu'étrangement diabolique. Doucement, elle porte à ses lèvres un cylindre de papier blanc, une cigarette probablement, prête à enflammer le filtre devant elle.

Avec un calme effrayant, elle tire une bouffée, savourant chaque seconde de ce plaisir pathogène. Elle laisse ensuite échapper la fumée, tout en esquissant ce sourire un tantinet provocateur, s'élevant au-dessus du halo toxique, se détachant du monde - et cela, je vous le dis, vous prend aux tripes. Jamais dans un million d'années je n'aurais imaginé ça !

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant