Chapitre 18

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PDV CHERIF

Au petit matin, j'ouvre péniblement les yeux, l'esprit encore embrumé par les échappées oniriques, me réveillant avec un léger sursaut en sentant délicatement une main caresser ma joue. Et là, roulement de tambour... Je découvre Zaya, ses prunelles brillantes, plongées dans les miennes.

Zaya : réveille- toi, cherif  !

Moi : hmmm

Zaya : Permettez-moi de vous exprimer ma vive gratitude pour la soirée d'hier, qui s'est avérée être un véritable enchantement! Croyez-le ou non, je n'ai jamais autant usé de mes jambes au cours de ma modeste existence. Je dois, en toute sincérité, reconnaître que vous avez fait preuve d'une certaine utilité dans cette fabuleuse aventure.a

Moi :  Depuis quand exprimez - vous votre gratitude envers les autres ?

Zaya : Vous voyez, c'est pour ça que parfois vous m'agacez ! Quand j'essaie d'être sympa, vous trouvez encore le moyen de tout gâcher, franchement, quelle tête de mule !

Moi : désolé madame tête de mule !

Me voilà, sautant hors du lit, les pieds touchant à peine le sol avant de filer comme l'éclair vers les toilettes.

Zaya : chérif ..

Moi : oui ..

Alors là, elle se rapproche de moi, et tout d'un coup, elle fait un geste qui me met carrément dans l'inconfort. Sans prévenir, elle m'embrasse tendrement sur la joue - franchement, je ne m'y attendais pas du tout ! Et là, elle plonge ses yeux dans les miens, comme si elle voulait lire en moi...

Zaya : Profitez de ma gentillesse aujourd'hui .

Un sourire s'est dessiné sur mon visage, et pourtant, en touchant ma joue dans la salle de bain, j'étais complètement mortifiée. Vous voyez, je n'avais jamais vu Zaya aussi câline auparavant. Un véritable petit ouragan d'affection!

PDV ZAYA

Je m'habille comme ça ..

Allez hop, j'rassemble mes affaires en un clin d'oeil et, ni une ni deux, il m'arrache prestement le sac des mains alors que nous filons en direction de sa bagnole

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Allez hop, j'rassemble mes affaires en un clin d'oeil et, ni une ni deux, il m'arrache prestement le sac des mains alors que nous filons en direction de sa bagnole. Tandis que je m'affale confortablement sur le siège, il balance illico les sacs dans le coffre et met le contact. Et voilà, les heures défilent à toute allure, et le seul moment où nous daignons mettre en pause notre odyssée routière, c'est pour remplir nos estomacs affamés!

Moi : chérif .

Cherif : oui !

Moi : Dis donc, permets-moi de prendre le volant un peu, j'en ai marre de passer mon temps sur mon smartphone !

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant