chapitre 3

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Salam
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Incroyable, n'est-ce pas ? Ce sacré veinard, c'est carrément le rejeton de M. Mohamed ! Oui oui, c'est bien ce type que j'ai croisé hier. Pfff, en espérant qu'il ne me vire pas du boulot, franchement... après tout, c'était mon rêve de gosse, ce job-là !

Cherif : Salut tout le monde ! J'espère que vous vous portez à merveille. Avant d'aller plus loin, laissez-moi me présenter : je m'appelle Chérif, j'ai 23 ans, et je suis ici pour reprendre le flambeau de mon père. Contrairement à ce que certains pourraient penser, je n'ai pas hérité de ce poste simplement parce que mon père est le directeur. Oh que non ! J'ai travaillé d'arrache-pied pour mériter ma place et je peux vous assurer que je ne suis pas là par hasard. Alors voilà, je suis vraiment impatient de travailler à vos côtés et j'ai hâte de voir comment tout se déroulera entre nous. Croisons les doigts et, comme on dit, Inch'Allah !             

Tout le monde s'est mis à l'applaudir frénétiquement, sauf moi , qui restait planté là à le fixer. Et puis, paf! Aicha me chipe la main et me fait lever comme si de rien n'était, et hop! Me voilà embarqué dans la standing ovation.

Et voilà, la réunion s'est enfin terminée et chacun est reparti vaquer à ses occupations. Quant à moi, je me suis remis au boulot dans mon petit bureau sympa, plongeant mon nez dans les documents que Monsieur Mohamed m'avait filés un peu avant.

!? : Bonjour Zaya ! Puis-je franchir le seuil ?

Moi : Oui , bien  sur .

Aïcha : Eh bien, Zaya, j'ai une sacrée mauvaise nouvelle à t'annoncer...

Moi : oh seigneur, il ne manquait plus que ça !

Aïcha : Eh ben, figure-toi que Monsieur Cherif t'appelle ! Si ce mec te passe un coup de fil, généralement, c'est pas bon signe, tellement il est dur à embobiner. Quelle galère, hein !

Moi : Qu'est-ce qu'il veut donc ? J'espère qu'il ne me virera pas comme un malpropre !

Aïcha : Eh bien, j'en sais rien, mais franchement, tu ferais bien d'y aller. Depuis que ce type a débarqué, il a mis plus de 10 personnes à la porte et là, j'en ai marre d'être le seul à me coltiner toutes les tâches nécessaires. On croise les doigts pour qu'il ne te vire pas comme il l'a fait avec Younus...        

Moi : Oh, je ressens une telle tristesse pour lui.

Aicha : Retrouvez -le dans son bureau dès que possible avant qu'il ne soit trop tard .

Moi : d'accord. 

Aïcha : Je vous souhaite bonne chance . _Vous en aurez besoin .

Moi : merci .

J'me dirige vers son bureau, le cœur battant à tout rompre. Arrivé devant sa porte, j'me tâte un peu avant de frapper, puis j'me lance finalement, croisant les doigts pour que ça se passe bien.

Lui : Entre .

À peine avais-je franchi le seuil de son bureau, que je me postai machinalement devant la porte, les yeux rivés vers le sol. Du coin de l'œil, je le vois m'observer de haut en bas, ce qui ne m'amuse guère. Puis, d'un geste circulaire de la main, il m'invite à avancer vers lui. À ce moment précis, mon cœur palpite et un malaise profond s'empare de moi...

l'amour De ma vie est mon violeur Où les histoires vivent. Découvrez maintenant