L'histoire de Zaya est à glacer le sang, un terrible drame qu'elle porte en elle. Cette femme a été victime d'un viol qui a complètement bouleversé sa vie, la laissant brisée et face à des traumatismes indescriptibles. Vous n'allez pas en croire vos...
Samira : calme-toi , chérie , il n'a fait que te taquiner un brin. Il n'y a vraiment aucune raison d'en faire tout un plat, de balancer ton énergie comme ça, zaya . Fais comme l'eau qui coule et laisse glisser, pourquoi te mettre dans tous tes états pour si peu?
Moi : Non, non, tu sais quoi? J'en peux plus, je me sens catapultée dans un tourbillon d'émotions trop intense! J'ai comme l'impression que les cigales de Provence m'appellent, j'arrive pas à secouer ce besoin oppressant de sauter dans un avion et de faire route vers la douce France. Je te jure ! Et encore un truc qui me chamboule l'esprit, c'est le foutu culot de ce bougre ! Imagine-toi, après avoir dressé un portrait de moi comme si j'étais une gamine gâtée, comme si j'étais une diva jetant des caprices à droite à gauche... Hé, non, Samira , il ne s'est pas arrêté là !Il a franchi cette ligne rouge, ce point de non-retour, quand il a osé dégrader notre baiser était une simple "erreur".. Une erreur !
Samira : calme-toi, zaya !
ma colère a atteint son paroxysme. Imagine-toi, je me suis retrouvé à grignoter mes ongles comme si c'était ma dernière résistance à un régime sévère. J'ai erré comme une âme en peine, arpentant la longueur et la largeur de ma chambre. Oui, oui, comme une furie perdue au milieu d'un tumulte intérieur.
Samira : S'il te plaît, prends une pause, cesse ce manège effréné et pose ton derrière quelque part, arrête de virevolter comme une toupie désordonnée dans la pièce.
Tout frémissant de colère, je m'étais donc posé, non sans résistance, sur le bord de cette couche accueillante.
Moi : Accorde-moi un court moment, je m'apprête à prendre une douche. Je serai de retour sur-le-champ.
Je dors dans le lit, puis je prends une douche et je m'habille.
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et je suis monté sur le lit avec Samira .
Samira : Allez, ma douce, raconte-moi quelque chose sur ce jeune homme que tu fréquentes
Moi : De quel bonhomme tu fais référence, exactement ?
Samira : Alors, cet homme avec lequel tu étais en pleine joute verbale il y a peu, c'est ton Prince Charmant, hein ?
Moi : Alors là, tu dérailles complètement! Ce n'est pas mon flirt, ce n'est pas mon mec , ni rien de ce genre! C'est... eh bien, c'est... tout simplement... hmph!
Samira : Relax! J'ai saisi l'idée que tu cherches à faire passer.
Moi : Je perçois avec une certaine clairvoyance ce qui t'agite en ce moment.
