Chapitre 51

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Je sors de la douche quand Rafael entre dans la salle de bain. Il en profite pour attraper la serviette et me la tendre.
— Oh, s'exclame-t-il.
Son regard s'arrête sur mon ventre. Je tire la serviette et l'enroule autour de moi.
— Qu'est-ce qu'il s'est arrondie ces dernières semaines.
Je porte toujours des choses amples même pour dormir, et bien qu'il en ait très envie Rafael n'ose pas me toucher autrement que pour m'embrasser. Il est certain qu'il blesserait le bébé en me faisant l'amour, j'ai eu beau essayer de le rendre plus humble en lui assurant qu'aussi bien monté qu'il puisse être il n'atteindra pas le bébé il ne veut rien entendre.
— Oui, c'est vrai, dis-je en ouvrant la serviette pour regarder mon ventre nu devant le miroir.
Je ne vais plus tenir très longtemps avant de devoir laisser tomber les trucs trop larges, nous entrons dans le quatrième mois, les gens vont être au courant dans très peu de temps.
Rafael s'approche et pose instinctivement ses mains sur mon ventre, il me regarde comme s'il me voyait pour la première fois.
— C'est drôle, dit-il en bougeant ses mains sur l'arrondie de ma peau.
Je le regarde, amusée par la façon dont il découvre mon corps.
— Est-ce que tu as encore besoin de me toucher où je peux me rhabiller ?
Il me répond bien évidemment avec un ton salace qu'il n'en aura jamais assez de me toucher.
— Malheureusement tu ne le fais plus depuis un moment.
Il balance sa tête en arrière et rit.
— On peut toujours faire d'autres trucs, glisse-t-il.
J'approche ma bouche de la sienne et tire son t-shirt.
— C'est toi tout entier que je veux.
Je m'empare de ses lèvres dans un baiser puissant, glissant ma langue contre la sienne pour lui faire part de mon envie. L'entre-jambe de mon fiancée ne met pas longtemps avant de se manifester.
— Tu me tue.
Je l'embrasse plus ardemment à cette remarque.
— Viens dans la chambre, suppliais-je.
J'accompagne ses mains jusqu'à mes seins et glisse l'une des miennes jusqu'à l'élastique de son boxer.
— Je vais craquer.
Je glisse sa main jusqu'à sa virilité que je caresse avec envie.
Il ne me laisse pas continuer et me tire jusqu'à la chambre, nous échangeons de nombreux baisers langoureux tandis qu'il se déshabille.
— Est-ce qu'on peut faire une position qui ne me fera pas trop culpabiliser ?
J'ai compris, pas question que je monte sur lui où qu'il s'allonge sur moi. Je le tire sur le lit et me positionne sur le côté, il vient s'allonger derrière moi. Tous les deux nus je me frotte contre lui pour l'exciter davantage.
— Lève la jambe, souffle-t-il en inspirant mon cou.
Je m'exécute, je le sens se placer à l'entrée de mon intimité.
— On n'a pas fait l'amour depuis un moment, je te préviens je ne risque pas de tenir très longtemps.
Je réponds d'un air plaintif que je veux juste le sentir en moi une bonne fois pour toute, pour toute réponse il s'enfonce en moi d'une traite, m'arrachant un gémissement.
— Je t'ai fait mal ?
— Rafael pitié ! Fais moi l'amour comme tu sais le faire !
Il rit à mon ordre et pose la main sur ma hanche pour guider ses coups de hanches. Je me mords la lèvre et m'accroche à la couverture du lit en l'entendant souffler contre mon oreille. Sa peau claque contre mes fesses à mesure qu'il accélère. Sa main passe de ma hanche à ma cuisse pour la lever plus haut. Je profite de cet instant d'intimité qui m'a bien trop manqué.
— Touche-moi, suppliais-je.
Il relâche ma jambe et passe la main sur mon ventre, mes seins, il me tient fermement contre lui en bougeant en moi. Je gémis plus fort, sa main vient trouver mon point sensible qu'il stimule avec rapidité. Moi aussi je ne vais pas tenir longtemps.
— Mon amour, souffle-t-il en m'embrassant la nuque.
Il relâche ses mouvements de doigts que je reprends immédiatement, il tient à nouveau ma cuisse pour avoir la liberté de donner des coups de reins plus intenses. Sa respiration s'accélère, le creux de mon ventre s'enflamme, nos gémissements s'emmêlent, sa main se crispe contre ma cuisse, je le sens palpiter en moi quand il termine pendant mon orgasme.
Il relâche ma jambe et m'embrasse à nouveau la nuque.
— Ça m'avait tellement manqué, glisse-t-il en se retirant.
Je me tourne et pose ma tête sur son torse.
— J'espère que tu ne vas pas tomber enceinte.
— Imbécile.
— Je t'aime, répond-t-il au tac au tac.

Dusk 'till DawnOù les histoires vivent. Découvrez maintenant