Chapitre 7

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J'ouvre mes yeux difficilement. Je ne me sens pas du tout bien. J'ai vraiment froid et je n'ai pas beaucoup de force à l'intérieur de mon corps. Je commence à légèrement pousser des gémissements de douleur. D'un coup, j'aperçois au dessus de moi, se tenant debout en me regardant, Antoine. Je peux voir qu'il commence à mettre un bras sous mon dos et son autre bras dessous mes jambes et me porter contre lui. Je ne suis plus allongée sur le canapé. Antoine marche et rentre dans la chambre puis il me dépose sur le lit et me couvre avec la couverture en s'allongeant au près de moi. Il me serre contre lui et de sa main, il frotte mon dos pour me réchauffer. Il pose ensuite sa main sur mon front puis il se lève du lit pour je ne sais où aller mais je n'ai pas la force de voir tout ses faits et gestes car je suis si faible et j'ai tellement froid. Je ferme mes yeux pour quelques secondes car je sens quelque chose se poser sur mon front, quelque chose de doux et chaud. J'ouvre mes yeux puis remarque que c'est enfaite une petite serviette mouillée avec de l'eau chaude. Antoine reprend la serviette sur mon front et il la trempe dans un petit seau rempli d'eau et il ressort la serviette du seau pour venir la mettre sur mon cou. Il met aussi la serviette derrière ma nuque et mes mains. Cela me soulage un petit peu, j'ai déjà un peu moins froid et je commence à m'endormir.

Lendemain

J'ouvre mes yeux puis je tourne ma tête et aperçois Antoine endormi me serrant dans ses bras contre son torse. Il me semble que cette nuit j'ai transpiré parce que mon t-shirt me colle à la peau. Je me remémore tout ce qu'il s'est passé cette nuit comme je ne me sentais pas bien, j'avais froid et j'étais faible. Dans mes souvenirs, je me souviens qu'Antoine m'avait porté jusqu'au lit pour m'y allongé et me passer une serviette chaude sur mon front, mon cou, ma nuque et mes mains. J'avais bel et bien eu de la fièvre et grâce à lui, ma fièvre avait baissé et j'ai pu dormir profondément. C'est dommage que nous nous détestons car ce qu'il a fait cette nuit, c'était très aidant. Il commence à bouger à côté de moi puis il ouvre ses yeux et me regarde. Antoine fronce les sourcils et se lève du lit pour aller s'enfermer dans la salle de bain. C'est quoi son problème sérieusement ? Suis-je si détestable à ses yeux pour qu'il soit si glacial avec moi ? Pourquoi m'aider si pour que le lendemain, il me haïsse comme si il n'avait rien fait la nuit même pour m'aider. Je me sens agacée par cette histoire. Gentiment, je me lève du lit et sort de la chambre. Il a les autres participants, je leur dit bonjour et croise mes copines en train de déjeuner ensemble avec leur cavaliers. Ils sont déjà tous apprêtés. Ah mais oui ! Aujourd'hui, on est lundi, c'est le jour de travail. Comme j'étais pas bien cette nuit, j'ai même oublié que je dois aller travailler.

Amanda- Oh coucou miss Maddy, tu as bien dormi ?

Karolyn- Mais, t'es pas encore apprêté pour aller au travail ?

Moi- Je pense que je vais pas pouvoir venir au travail aujourd'hui. Je vais appelé la patronne pour lui faire part de mon absence. Cette nuit, j'avais eu de la fièvre.

Suzanna- Ma pauvre ! Pourquoi tu nous a pas réveillé ?

Moi- C'est Antoine qui m'a aidé à faire baisser ma fièvre.

Elles se regardent entres elles.

Mandy- Comment ça ? Vous êtes pas vraiment des ennemis pour finir.

Antoine sort de la chambre vêtu d'une chemise blanche qui lui va à ravir.

Karolyn- Salut Antoine, alors à ce qu'il paraît, cette nuit tu as fait descendre la fièvre de notre Maddy ?

Antoine- J'y vais. Bonne journée.

En enfilant sa veste, il ouvre la porte d'entrée et sort de la penthouse. Il est de nouveau redevenu froid et distant.

Amanda- A croire il sera jamais sympathique.

Les filles se lèvent de table accompagnés de leur cavaliers. Ils me souhaite une bonne journée comme je vais être seule et que si jamais, il y a quoi que ce soit, je les appelles.
Ils partent à leur tour de la penthouse et je suis enfin seule dans cette grande penthouse. Tout le monde est partie travailler.
Je prend mon téléphone et appelle ma patronne qui répond. Je lui annonce que je suis mal foutue et que je serai absente juste pur aujourd'hui et que demain, je reviens. Elle prend note puis nous coupons l'appel. Il ne me reste plus qu'à prendre ma douche, manger et surtout me reposer pour que je sois en forme pour reprendre le boulot.

Le soir

Tout le monde est rentré du boulot sauf Antoine. Il a peut-être encore du travail a terminé. Je me sens beaucoup mieux. J'ai bien reposé tout mon corps et j'en ai bien profité comme j'étais seule dans le penthouse. Ce soir, Suzanna et son cavalier s'apprête à aller dîner et j'ai bien l'impression que ces deux-là, s'apprécient bien. Je serai contente pour les filles si elles trouvent leur âmes sœurs grâce à ce date.

Mandy- Antoine n'est toujours pas rentré ?

Moi- Je ne sais pas et puis je m'en fou royalement. Sinon, c'était comment le boulot aujourd'hui ?

Mandy- Assez tranquille comme c'est lundi aujourd'hui. D'ailleurs avec les filles à la boutique, tu nous as bien manqué.

Moi- Oui, moi aussi vous m'avez manqué les filles. En tout cas, je me suis bien reposée et demain je reviens travailler avec vous.

Mandy me sourit puis me propose de préparer le dîner avec elle. J'accepte avec grande joie puis nous allons en cuisine pour commencer à préparer le dîner de ce soir.

La nuit

Je sors de la salle de bain vêtu de mon pyjama. Je m'allonge sur le lit contente de pouvoir m'allonger comme je le veux sans que mon pire ennemi me gêne. D'ailleurs, en parlant de lui, il n'est toujours pas rentré. Il est quand minuit passé. Je repense à la nuit dernière quand j'étais fiévreuse et qu'Antoine m'avait aidé à faire baisser ma fièvre. Je ne comprends pas son changement de com...

J'entends la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer mais je n'entends pas que ça, les bruits s'enchaînent de rires. Ça doit être Antoine car tout le monde est au penthouse, y compris Suzanne et son cavalier qui sont rentrés il y a déjà une heure. Je suis curieuse de savoir pourquoi j'entends ces rires. Je peux affirmer qu'ils sont plusieurs à rires. Je sors du lit et ouvre délicatement la porte de la chambre. Il y a juste la lampe du salon qui est allumée. J'entends aussi des chuchotements. Je marche sur la pointe des pieds puis ce que je vois m'écœure directement. Je n'aurai pas voulu voir cela.

Suite...

Mon Date, Mon EnnemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant