Chapitre 12

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Je me réveille. Je remarque qu'Antoine n'est pas à côté de moi. Il n'a pas du coucher ici cette nuit et tant mieux ainsi, je ne tiens pas à le voir. Je me prépare et sors avec les filles du penthouse pour se diriger au travail.

Mandy- Antoine n'est pas là ?

Moi- J'en sais rien et je m'en fou.

Suzanna- Mais il se passe quoi au juste ?

Moi- Écoutez les filles, je ne veux pas en parler.

Suzanna- Oui on comprend mais si il y a un problème concernant lui alors il faut nous le dire.

Moi- Oui je sais mais vous en faites pas, il n'y a rien. On ne peut juste pas se blairer lui et moi.

Ce matin j'y vais avec Amanda et son cavalier pour aller à la boutique. Nous allons vers la voiture du cavalier de Amanda mais un claxon de voiture capte toute notre intention. La vitre se baisse et nous voyons Antoine.

Antoine- Je t'emmène au boulot ?

Je regarde Antoine amèrement. Je n'ai pas envie d'aller avec lui mais quand je regarde bien la situation c'est comme si je dérangerai mon amie Amanda avec son cavalier. Ils sont ensemble donc je peux pas me mettre entre eux et ne pas les laisser apprendre à se connaître.

Je hoche la tête positivement à Antoine.

Amanda- Tu es sûre Maddy ?

Moi- Oui, ne t'en fais pas. Profite avec ton cavalier.

Je lui fait un clin d'œil puis je marche en direction de la voiture d'Antoine. J'essaie d'ouvrir la portière de la voiture mais je n'y parviens pas. Antoine commence à rire de sa voix rauque. Je vois pas ce qu'il y a de drôle.

Antoine- Non mais sérieusement Maddy, tu es trop naïve.

Moi- Q-quoi ?

Antoine- La pourriture t'emmerdes l'espionne.

D'un seul coup, Antoine démarre sa voiture puis se tire me laissant seule au milieu de la route. Mes copines sont parties avec leur cavaliers et je vais être en retard pour me rendre à la boutique. Je n'ai pas le temps de réfléchir à ce qu'Antoine vient méchamment de me faire mais il faut que je fasse du stop pour un taxi. Je me met sur le trottoir et à chaque fois qu'un taxi passe, je lève ma main en signe que je demande l'arrêt d'un taxi mais ce matin, aucun taxis pour le moment ne s'arrête. Je vais me faire recadrer par ma patronne, elle ne tolère pas les retards. Elle est très exigeante sur ce point. Je regarde l'heure s'affichant sur ma montre puis mes sourcils se lèvent de surprise. Je suis en retard. Je vais appeler Mandy pour lui dire que je serai en retard à cause du traffic et que j'arriverai en retard comme ça elle pourra prévenir notre patronne même si je sais qu'elle va être stricte. Je révèle ma main et cette fois-ci, un taxi s'arrête. Je monte à l'intérieur de celui-ci puis il me conduit jusqu'à la boutique. De base, je n'aime pas prendre les taxis car même pour un petit trajet, le prix est très élevé. Après quelques minutes de trajet, le taxi, me dépose devant la boutique et j'ai dû payer une grande somme. Je rentre dans la boutique. La patronne me regarde. Je sens qu'elle va me faire la morale.

Moi- Bonjour, veuillez m'excuser de mon retard. Il y avait beaucoup de traffic.

Elle- Je sais, Mandy m'a prévenu mais comme je n'adhère pas les retards, ce soir je vous laisse des corvées et vous fermerez la boutique.

J'acquis de la tête. La journée va être longue.

Amanda- Comment ça se fait tu es arrivé en retard et en plus en taxi ?

Moi- Figurez-vous qu'Antoine s'est tiré après m'avoir fait penser qu'il allait m'emmené au boulot. Il a fait exprès.

Suzanna- C'est vraiment un pauvre type !

La patronne s'approche de nous.

Elle- Je pense que Maddy comme vous étiez en retard vous devriez mieux faire de vous taire et vous mettre au travail.

Moi- Oui pardon madame.

A cause de mon retard, la patronne est assez sous tension envers moi. Antoine est vraiment une sale ordure. Il va me le payer. La journée commence mal de sa faute à lui.

Soir

Je suis toute seule à la boutique en train de finir les dernières corvées. Mandy va venir me chercher après que j'aurai finis. Je commence à balayer le sol puis la petite sonnerie de la porte d'entrée de la boutique retentit signe que quelqu'un est rentré dans la boutique. Je balaye de dos à la porte donc je ne prête pas intention à la personne qui vient de rentrer dans la boutique.

Moi- Désolée, la boutique est fermée.

Je n'entends rien. Soudain, des mains attrapent mes poignets pour les mettre dans mon dos et d'une des mains, elle vient fermer ma bouche pour m'empêcher que je crie. La terreur s'empare de moi. Déjà qu'aujourd'hui tout a mal commencé à cause d'Antoine, maintenant, quelqu'un me retient prisonnière et je ne peux pas bouger. J'ai peur. Je tremble, tout mon corps tremble et je ne peux pas voir la personne. De ce que je peux ressentir, les mains sont masculines et la force aussi de la personne est masculine. Que va-t-il m'arriver ? Suis-je dans un pétrin ?

Suite...

Mon Date, Mon EnnemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant