Mon Date, Mon Ennemi

Chapitre 17

Nous sommes arrivés devant le gratte-ciel où se trouve notre penthouse. Je veux ouvrir la portière de la voiture mais je n'y parviens pas. Je commence à me retourner vers Antoine mais avant que je ne sois complètement retourner face à lui, il se penche d'une vitesse vers moi qui me fait recollé mon dos contre le siège et d'un coup, mon siège est couché. Antoine a fait en sorte que le siège soit couché. Antoine se met en califourchon au dessus de moi. Les lumières de la voiture sont éteintes. Des petites gouttes de pluies tombent sur les vitres de la voiture. Antoine me fixe son visage près du mien. Nos souffles chaud s'entremêlent.

Antoine- Tu vois, Alexia pourrait se poser ce genre de questions de qu'est-ce que nous pourrons faire. C'est ce genre de chose que nous pouvons faire.

Moi- Donc toi aussi tu aimerai ne pas la respecter.

Antoine- Elle et moi on est rien. Donc il n'y a pas de problèmes de respect.

Moi- Je vois. Bon maintenant, si tu pourrais t'enlever de moi et me laisser sortir de la voiture. J'ai envie d'aller dormir.

Antoine me fixe encore du regard. Il se mord sa lèvre. Il s'approche encore plus près de moi. Il dépose un baiser vers le coin de mon œil, il continue en embrassant l'une de mes joues, il embrasse mon nez, il embrasse le milieu de mes sourcils et il dépose un baiser sur mon front et me fixe encore du regard.

Moi- Je peux savoir ce que ces bisous veulent dire ?

Antoine- Juste pour t'embêter.

Moi- C'est tout ?

Antoine- Pour te faire taire.

Moi- Pourtant tu vois bien que tu n'as pas réussi à me faire taire...

Antoine pose ses lèvres sur les miennes. En un contacte de nos lèvres qui se touchent, un coup d'électricité s'empare de tout mon corps. Il mouve ses lèvres d'une douceur. Il retire nos lèvres qui se décollent comme si elles ne voulaient pas se détacher.

Antoine- Tu vois ? Tu ne parles plus...

Je ne sais pas ce qu'il me prend mais j'agrippe mes ongles dans la chevelure d'Antoine et tire sur ses cheveux pour avancer son visage vers le mien et poser cette fois-ci mes lèvres sur les siennes. Je mouve mes lèvres contre les siennes. Je décolle à mon tour mes lèvres des siennes et je le fixe du regard.

Moi- Tu vois ? J'ai aussi réussi à te faire taire. Maintenant que j'ai réussi, ouvre moi la porte.

Antoine essaye de se rapprocher de mon visage pour poser une nouvelle fois ses lèvres sur les miennes mais je tourne ma tête afin qu'il ne puisse ne pas avoir accès à mes lèvres. Je n'ai pas le droit de lui laisser encore un accès à mes lèvres. S'en ai déjà trop pour cette nuit.

Antoine- Je t'ouvre la portière si tu me laisses reposer mes lèvres sur les tiennes.

Moi- Promis ?

Antoine- Oui, promis.

Nous nous fixons puis Antoine embrasse mes lèvres, d'une délicatesse. Il prend soin d'accorder en harmonie nos lèvres. Le baiser est trop profond. Il faut que je l'arrête maintenant. Je pose mes mains sur son torse et le repousse gentiment.

Moi- S-sa suffit... ouvre moi maintenant... s'il...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'Antoine s'attaque à mon cou. Il ouvre sa bouche contre la peau sensible de mon cou et je sens sa langue chaude et humide sur mon cou. Cette sensation est beaucoup trop intense. Je resserre mes mains contre sa chemise. Je n'ai pas le droit de lui laisser aller plus loin. Il faut que je m'en rappelle qu'il est mon pire ennemi. J'avais dit que je ne serai pas accessible face à lui mais là, je fais le contraire.

Moi- Arrête...

Antoine mord mon cou tel un vampire puis le suçote légèrement comme si il était assoiffé et qu'il se servait de mon sang. Ma respiration se fait rapide et mon cœur lui aussi danse à l'intérieur de moi. Il détache ses lèvres de mon cou et pose sa tête contre mon cou. Je sens sa respiration s'abattre sur ma peau.

Antoine- Je voulais pas te laisser la facilité de me contrôler.

Moi- Je t'ai dit d'arrêter.

Antoine- Quand on veut vraiment arrêter quelque chose, on fait tout pour le faire arrêter. Même si tu l'as dit, ton corps ne voulait pas me faire arrêter. Ta respiration, ton cœur, j'ai entendu Maddy.

Mince.

Moi- Allons-y, je suis fatiguée.

Il s'enlève de moi puis remet mon siège droit. Je peux enfin ouvrir la portière et nous rentrons tout les deux à l'intérieur du gratte-ciel. Nous prenons l'ascenseur et arrivons devant la porte du penthouse. On rentre à l'intérieur de celui-ci. Je m'en vais dans la chambre en m'enfermant dans la salle de bain. Je me regarde dans le miroir. Mes joues ont rosies, mes cheveux sont légèrement décoiffés, mes yeux brillent et mes lèvres sont gonflés et roses. Je lève mes cheveux puis constate une petites tache violette sur mon cou. Antoine m'a laissé une trace de lui. Je pose mes doigt sur cette petite tache violette. Mes pensées me font penser à quand Antoine et moi nous nous sommes embrassés. J'arrive pas à y croire. Je l'ai vraiment laisser me faire ça. C'est censé être mon pire ennemi. Je rentre dans la douche pour me dégourdir un petit peu.

Après la douche, je me brosse les dents puis enfile mon pyjama. Je sors de la salle de bain. Antoine se trouve assit sur le lit avec son téléphone dans les mains. Je me couche sur le lit en mettant la couette sur moi. Je ne savais pas que cette situation allait être tant bizzare. Me retrouver dans la même pièce que lui me rend uncomfortable. Il ne parle plus non plus. Il est allé dans la salle de bain. Je n'arrive pas à trouver le sommeil. Mes pensées sont retournées vers Antoine. Je l'entends prendre sa douche. Ce baiser ne voulait rien dire, n'est-ce pas ?

Suite...