Chapitre 8

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Antoine et la femme blonde de la dernière fois au magasin en train de s'embrasser à pleine bouche sur le canapé du salon. J'arrive pas à y croire qu'il l'a ramené ici. C'est vraiment irrespectueux. Ça me dégoûte de voir cette scène.

Karolyn- Et bien Maddy, qu'est-ce que tu fais là, à cet heure-ci ?

Je me retourne surprise face à Karolyn qui vient de parler à haute voix ce qui a fait venir Antoine et sa blonde à nous. Antoine pose son regard froid sur moi.

Karolyn- Euh, on peut m'expliquer ce qu'il se passe ?

Antoine- Je sais pas, il faut demander à ta copine psychopathe qui nous espionne moi et mon amie.

Karolyn me regarde.

Karolyn- Espionner ?

Je ne sais plus où me mettre. Je regarde Karolyn qui elle me regarde avec plein d'incompréhension.

Moi- Je voulais juste prendre un verre d'eau à la base mais je suis tombée sur eux. Je vais me recoucher. Bonne nuit.

Je repars dans la chambre puis m'allonge à nouveau sur celui-ci en me couvrant. Demain je dois bosser donc il faut que je dorme maintenant mais je n'arrive pas à trouver le sommeil. Antoine me dégoûte vraiment. Il ramène carrément cette blonde qu'il a juste rencontré ce dimanche quand on était faire les courses ensemble.
La porte de la chambre s'ouvre. Je ferme rapidement mes yeux.

Antoine- Dis-moi l'espionne, tu n'as pas pu trouver un autre mensonge que mentir sur le faite que tu voulais te servir un verre d'eau ?

Je ne répond rien. Je continue à fermer les yeux.

Antoine- Tu peux pas dormir en quelques secondes après que tu nous ai quitter.

Il n'a pas tord, on peut pas s'endormir si vite après quelques secondes sauf si on est réellement fatigué mais ce n'est pas mon cas en ce moment même donc il a raison. Je préfère l'ignorer. Nous n'avons rien à nous dire. Le lit bouge, Antoine est sur le lit. D'un coup, sa main froide vient se poser sur mon menton pour faire pivoter mon visage face à lui. J'ouvre mes yeux et tombe nez à nez sur lui. Son visage est bien proche du mien.

Antoine- Tu vois l'espionne, tu ne dors pas.

De ma main, j'enlève sa main qui tenait mon menton.

Moi- Ne m'appelle pas espionne et je vais dormir maintenant alors laisse moi.

Antoine- Si et dorénavant, je t'appellerai espionne parce que tu en es une. Tu aimes ce genre de scène ?

Je fixe mon regard de mécontentement sur mon pire ennemi.

Moi- De quoi tu parles ?

Antoine- Ne fait pas genre de ne pas comprendre ce que j'insinue Maddy.

La façon dont il a prononcé mon prénom était vraiment attirant car il faut avoué qu'il possède une voix tendre et grave. Tout ce que mon pire ennemi possède est attirant mais je n'ai même pas le droit de me dire que c'est attirant car cela peut-être un jeu dangereux. Être acquise face à mon pire ennemi, je ne pourrais jamais. Ma fierté est très bien placé et je ne m'affaiblirai pas à lui. C'est hors de question. De ses longs doigts, il prend quelques mèches de mes cheveux et il les placent derrière mon oreille afin de rapprocher dangereusement ses lèvres à mon oreille.

Antoine- Ne rougis pas Maddy.

Il a une nouvelle fois prononcé mon prénom comme je l'aime l'entendre. Au lycée, j'aimais tellement quand il prononçait mon prénom, venant de lui, ça a toujours été un plaisir de l'entendre dire mon prénom. Je sens ses dents mordre légèrement le lobe de mon oreille. Je suis sensible à cet endroit là. Je ne peux pas lui laisser une seule accessibilité. Il vient de poser ses lèvres sur les lèvres de la blonde. C'est répugnant.

Moi- Tu me dégoûtes.

Il relâche le lobe de mon oreille de ses crocs puis il se recule de moi pour aller se diriger à l'intérieur de la salle de bain. Ça n'a pas l'air de lui avoir plu et c'est ce que je voulais car il ne peut pas faire comme bon lui semble. Je referme mes yeux puis j'essaie de trouver le sommeil mais c'est difficile de le trouver.

Après quelques minutes, Antoine sort de la salle de bain puis il se couche à mes côtés mais de dos à moi. Je préfère qu'il reste ainsi, je ne veux surtout pas qu'il s'approche de moi.

Le lendemain

Ce matin, je me suis levée tôt mais un peu fatiguer. J'ai mangé un croissant et bu un bon thé chaud avec les filles, leur cavaliers, les autres participants et Antoine. Il parle très peu et il est toujours froid.

Amanda- Maddy comme hier tu n'es pas venu bosser, donc nous avons tous décidés que ce sont nos cavaliers qui nous emmène au boulot et qui viennent nous chercher aussi après le boulot. Juste pour mettre au courant comme hier tu étais absente.

Je porte mon regard à Antoine qui fixe d'un sale regard Amanda.

Moi- Pas la peine, je peux y aller en taxi comme d'habitude.

Amanda- Chérie, ce n'était pas une question. On le fait tous, tu vas pas te payer un taxi juste pour aller au boulot alors que ton cavalier est présent. N'est-ce pas Antoine ?

Antoine se lève de table. Il ne va même pas lui répondre ? Il est vraiment d'une cruauté.

Antoine- Si elle veut y aller, c'est maintenant.

Les filles m'incitent à le rejoindre ce que je fais sans plaisir. Nous sortons du penthouse et prenons l'ascenseur pour nous diriger vers la sortie du gratte-ciel. Nous montons dans la voiture d'Antoine et il commence à la démarrer.

Antoine- C'est quoi l'adresse de où tu bosses ?

Je lui donne l'adresse et il la note sur son gps. Le trajet se fait dans le silence. Aucun de nous deux ne parle. Pendant qu'il roule, je pose mon regard sur la vitre de la voiture et admire New York comme j'aime toujours le faire et puis ça me change aussi de ce silence uncomfortable. Je remarque que nous sommes arrivés devant la boutique de cosmétique où je travaille. Antoine se gare devant.

Antoine- Tu finis à quel heure ?

Moi- Je finis à dix-huit heures trente. Mais tu sais, tu n'es pas obligé de me conduire au boulot et ni de venir me chercher.

Il rigole d'un air moqueur avec sa voix grave puis il s'approche de moi. Pourquoi faut-il à chaque fois, qu'il soit si près de moi ? Son odeur de Calvin Klein envahit délicieusement mes narines. Il détache ma ceinture et se remet correctement à sa place.

Antoine- Calme ta respiration l'espionne. Tu pensais que j'allais te refaire la même chose que cette nuit ?

Je le fixe puis souffle d'agacement. Je sors de sa voiture puis m'avance vers la boutique. Antoine klaxonne et je me retourne vers sa voiture puis il reprend la route. Je suis vraiment agacée de l'avoir recroisé dans ma vie. On aurait pu se recroiser dans une autre vie, pourquoi celle-là ? Voilà la question que je me pose sincèrement. Pourquoi ?

Suite...

Mon Date, Mon EnnemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant