Chapitre 33

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Ils ont repris la route le lendemain, lorsque à mi-chemin, des guerriers les attaquent. La petite armée d'Ivar à essayé de leur résister mais il se sont tous fait massacré, le jeune roi est rester à l'intérieur de la carriole à côté du corps de Tyra, sa hache à la main. Son regard est si noir qu'il en ferait peur à quiconque oserait entrer dans la carriole. Malheureusement, il n'as pas le temps de faire un geste qu'un guerrier ennemi le prends par le bras et le fait sortir de force de la carriole. Ivar se relève, le regard toujours aussi sombre. Les ennemis parlait dans une langue étrange, qu'il n'avait jamais entendu. Son regard se tourne vers le vieux barbu dont il se doutait la nuit dernière parler avec l'ennemi et qui le payait.

- Qui sont t-ils ? Demande Ivar en s'asseyant contre la carriole.

- Des Rus'. De sacrés radins. Dit le vieillard en regardant la pauvre pièce que lui avait donné l'ennemi pour le remercier des informations qu'il avait donné sur Ivar et ses hommes.

- Il ne te paye pas beaucoup, une pauvre pièce d'or pour la tonne d'informations que tu leur a donné. Se moque Ivar.

Le capitaine ennemi leur fait signe de les suivre. Ivar soupire, contraint à obéir à leurs ordres. Il n'était plus roi, il n'était plus à Kattegat. Il n'a pas le choix. Il se hisse difficilement dans la carriole sous les moqueries des Rus'. Ils arrivent à Kiev, la capitale de ce grand royaume. Ivar se frotte les bras à cause de la fraîcheur de l'hiver, il va dans la carriole et pose une grosse couverture sur le corps de Tyra.

- Je ne veux pas que tu es froid, tu es déjà congelé. Dit Ivar avec un sourire triste ce dessinant sur son visage. Il caresse sa joue avec douceur.

Deux guerriers le fait sortir de force une seconde fois de la carriole et le traîne vers un grand palais, bien plus grand que son skali à Kattegat. Ils traversent un long couloir et les deux guerriers le jette au sol. Ivar eu le temps d'amortir sa chute avec ses mains ayant faillit touché du sang frais du bout de son nez. Le jeune roi lève la tête vers le souverain de ce royaume. Le souverain le regarde d'un air curieux, il le détaille de la tête au pieds.

- Alors, tu es un viking ? Comment te nommes-tu ? Demande le souverain. Ivar fut étonné que cet homme connaisse sa langue. Il se racle la gorge avant de répondre.

- Mon nom est Ivar. Ivar le Désossé, comme vous pouvez le constater, je suis infirme.

- Oh, j'ai beaucoup entendu parler de toi, Ivar le Désossé. Fléau des chrétiens. Réponds le souverain.

- Comment se fait-il que tu connaisse ma langue ? Demande Ivar, de sa nature curieuse.

- Nous sommes d'anciens vikings venant du Nord, comme toi. Je suis le prince Oleg. Se présente le souverain. Ivar le regarde d'un regard méfiant, il se méfiait de cet homme. Il ne lui inspirait aucune confiance.

- Alors, Ivar le Désossé, que vient tu faire sur mes terres ? Demande Oleg, sa hache a la main.

- Je suis venu sur la route de la soie pour échapper à la vengeance de mes frères. Je ne voulais en aucun cas te perturber de ma présence. Réponds Ivar.

- Je vois, on m'a rapporté que tu étais roi, est ce vrai ? Demande Oleg

- Je ne le suis plus. Mes frères m'ont vaincu, je ne suis plus rien. Je suis là sans but précis. Je n'ai rien prévu, je voulais juste fuir. Réponds Ivar en serrant les poings

- Si tu n'as pas de but, pourquoi tu ne t'ai pas présenter en arrivant sur la route de la soie ? Demande Oleg, curieux.

- Je te l'ai dit. Je voulais fuir sans attirer l'attention et sans te perturber de ma présence dans ton royaume. Réponds Ivar, d'un ton calme.

- Hm, je vois. Eh bien, tu es venu ici sans déclarer ta présence, je verrais si tu me perturbe ou non. Réponds Oleg en faisant signe à ses guerriers de l'emmener hors de sa vue.

Ils l'emmenèrent sans une grande chambre et y place un garde devant la porte. Ivar reste assis en plein milieu de la pièce, il est inquiet. Inquiet que les Rus' trouve Tyra dans la carriole et décide de la brûler quand ils verront qu'elle est morte. Ivar va s'asseoir sur sur un petit banc en pierre contre le mur, face à la fenêtre. Il avait une vue imprenable sur la cour et sa petite carriole, il voit deux gardes tourner autour comme des animaux face à une proie. Le jeune roi, pris d'une colère noir, descends de son observatoire et rampe jusqu'à la porte. Il l'ouvre et voit le garde géant le regardant d'un air méprisant. Ivar lui fait un petit sourire intimidé puis le garde lui ferme violement la porte au nez.

- Elle n'est pas morte ! Elle vit encore ! Hurle la voix de son guerrier fidèle dans la cour.

Ivar se précipite vers la fenêtre mais glisse du banc à cause de ses jambes. Il soupire en collant sa tête contre le mur. La porte de la chambre s'ouvrit et le garde lui fait signe de le suivre vers la salle du trône au siège le prince Oleg. Ivar tourne sa tête vers lui en lui lançant un regard sombre puis le suivit.

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