Chapitre 60

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Le jour de dernier combat est venu. Ivar tresse ses cheveux, puis enfile ses jambières. Il marche difficilement vers son fils, ne pouvant plus le tenir dans ses bras. Il sent ses forces de dissiper, la douleur de ses jambes devenait de plus en plus insupportable. Hvitserk a Heimdall dans ses bras, aidant son frère à lui faire un au revoir. Ivar sourit à son fils et pose son front contre celui du petit.

- Papa doit partir, mon fils. Quoi qu'il puisse arriver, je t'aime et ta mère aussi. Sois courageux, la vie est dure mais tu peux compter sur ton oncle pour te montrer la voie. Tu sera aussi courageux et brave que ta mère avec la force et la stratégie de ton père. Que les dieux te protègent mon fils. Dit Ivar, alors que son fils pose ses petites mains sur les joues de son père

- Ne dis pas des choses comme ça, tu ne sais pas comment se déroulera le combat. Dit Hvitserk

- Tu as raison, mon frère. Nous devons partir . Dit Ivar en se relevant

Hvitserk confie le bébé à une servante, puis, suit son frère. Ivar entends les pleurs puissants d'Heimdall mais n'ose pas se retourner. Il ne veux pas le voir pleurer, ses pleurs lui déchire le cœur. Pendant toutes ces années, il ne savait pas ce que c'était d'aimer, vraiment aimer. Tyra l'a aimé pour ce qu'il était et lui a donner un fils. Son fils. Son ancienne femme lui a donné un batard, Tyra lui a donné un garçon de son sang. Tyra et Heimdall, ces deux personnes cher à son cœur, ils les aiment. Il n'a pas honte, ils aiment ces deux personnes qui lui ont donné une famille. Cette femme qui lui a donné une responsabilité en tant que père. Les pleurs d'Heimdall continuèrent, mais, Ivar ne se retourne pas. Il ne veux pas croiser le regard de ce petit dieu, qui a ses pleurs, le suppliait de ne pas partir. Pourtant il n'a pas le choix de venger sa femme, tuer par l'un d'entre eux.

Ivar ordonne de partir. Ils marchent vers leurs dernier champs de bataille. Ivar est à cheval, tirer par celui de Hvitserk. Cela faisait quelques heures que la troupe marchent, puis ils s'arrêtent dans un champs désert. Les soldats ennemis juste devant eux, à leur tête: le roi Alfred. Ivar ricane nerveusement, cet homme mérite la mort. Il descends de son cheval, aider par son frère. Il se tiens devant sa troupe et le roi Alfred.

- Mon bon roi Alfred, cela fait bien longtemps que je ne vous ai pas vu. Sourit Ivar

- Ivar le Désossé, fléau des chrétiens. Nous pouvons encore éviter cette guerre. Dit Alfred, se tenant fièrement sur son cheval

Ivar continue de rire, lançant au roi une pièce d'échec qu'il a garder depuis tout ce temps.

- Vous vous rappelez de cette pièce que vous m'avez donné lors de ma visite avec mon père au Wessex ? Vous avez voulu jouer la mauvaise pièce en assassinant mon père. Vous avez lancer une autre pièce, pour attaquer mon campement et tuer ma reine, mère d'un enfant. Mon enfant. Je viens en personne faire un échec et mat. Dit le roi, d'un ton ténébreux.

- Alors, il n'y a pas de négociation de paix entre nous ? Demande Alfred

- La paix ? Je ne connais pas ce mot. Jusqu'à ce que vous me preniez ce que j'ai de plus cher. Ceci, monseigneur, est une déclaration de guerre en personne. Dit Ivar

- Alors que dieu nous protège. Dit le roi Alfred, faisant son signe de croix.

Les deux camps s'entrechoquent, à coup d'épée, de hache et de boucliers. Ivar n'a plus aucune pitié, plus aucun sentiment. Il tue, sans arrêter. Chaque ennemi passant devant lui, se fait trancher un membre ou tuer par l'épée d'Ivar. Il ressent la force de quelqu'un en lui, une force qui lui permet de continuer à se battre. C'est un vrai bain de sang, guerriers comme soldats n'ont aucune pitié. Soudain, Ivar voit son frère tomber derrière lui, il se précipite vers son frère et le relève.

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