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Chapitre 57

Ils arrivent sur les terres du Wessex, Hvitserk les accueillent les bras ouvert. Il serre l'avant bras d'Ivar et prends Tyra dans ses bras. Soudain, il voit le petit Heimdall dans les bras de sa mère.

- C'est mon neveu ! Dit Hvitserk, tout heureux

- On t'avais dit que tu le verrais. Il a un an maintenant. Sourit Tyra

Hvitserk le prends dans ses bras, avec un sourire jusqu'au oreille. Ivar est parti parler de stratégie avec ses guerriers, suivit pas son frère et son fils. Tyra, quant à elle, aide les guerriers à décharger les bateaux. Quand soudain, elle voit Ivar et Hvitserk revenir lorsque le camps est levé. Les deux frères tient la main d'Heimdall qui essaye de marcher tout seul. Tyra sourit en les voyant, elle se dirige vers vers eux, prenant Heimdall dans ses bras

- Mon grand garçon, tu commence déjà à marcher. Dit-elle

- Il grandi vite, c'est impressionnant. Sourit Hvitserk

Ivar acquiesce, puis, confie son fils à son frère le temps de s'entretenir avec la reine seul à seul. Tyra ne comprends pas mais suivit son époux.

- Nous commençons des raids d'éclairage dès demain. Je veux que tu fasses attention, les anglais peuvent venir jusqu'ici. Dit Ivar

- Ivar, tu t'en fais trop. Je protègerai le camps, dois-je te rappeler que je suis la fameuse louve-guerrière ? La plus puissante des guerrières au boucliers du Danemark ? Demande Tyra

- Ainsi que ma femme, la mère de mon enfant. Je ne peux te protéger, je reviendrai le plus vite possible. Sourit Ivar, collant son front contre ce lui de Tyra

La reine profite de ce moment de tendresse qu'elle n'aura plus d'ici demain. Elle regarde Ivar, avec un regard tendre.

- Toi, promet-moi de faire attention à toi. Je t'aime mon Desossé. Sourit la reine

- Moi aussi, ma louve-guerrière. Sourit à son tour Ivar

Il embrasse Tyra tendrement, avant de se faire interrompre par Heimdall qui réclamait ses parents. Le roi et la reine rièrent en prenant le petit dans leur bras

Le lendemain, Ivar s'en va pour son raid d'éclairage, Heimdall pleure. Tyra essaye de le consoler mais rien y fait, son fils pleure aussi fort qu'il le peut. Elle commence à s'inquiéter, Heimdall n'a jamais pleurer aussi fort quand son père s'absentait, quelque chose de terrible s'annonce et le petit garçon le sent. Tyra prends le petit garçon dans ses bras.

- Ne pleure plus, petit Heimdall. Ton père reviendra, je te le promet. Dit-elle en le berçant dans ses bras

La journée passe doucement, tout les guerriers reste sur leurs gardes, Tyra s'est retiré dans sa tente pour consoler son fils, en lui racontant l'histoire des dieux, essayant de créer de l'imagination dans l'esprit d'Heimdall. Soudain, elle entends des voix fortes, puis un des guerriers entre dans la tente, essoufflé

- Ma reine, les anglais sont là, ils veulent s'entretenir avec vous. Dit-il

- Très bien, j'arrive. Dit Tyra, en se levant fièrement.

Elle prends Heimdall et le cache sous le lit de campement, elle lui caresse la joue et lui fait signe de ne pas pleurer et qu'elle reviens très vite.  La reine sort de la tente, allant confronter ceux qui veulent la rencontrer. Elle arrive devant la troupe anglaise, qui tenait des torches dans leurs mains. Elle s'avance, la tête haute et le regard assassin. L'anglais descend de son cheval et s'avance vers la reine.

- Nous venons de la part du roi Alfred. Nous vous demandons de quitter nos terres, il n'y aura aucune déclarations de guerre. Dit l'anglais

- Qui me fait croire que je peux vous faire confiance et demander à mon mari de ramener ses bateaux ? Je n'ai aucune confiance en vous ni en votre roi. Réponds Tyra

- Nous voulons la paix, notre roi le souhaite également. C'est une preuve suffisante. Dit l'anglais

- Et nous, nous venons récupérer ce qui nous vient de droit. Ces terres appartenait au roi Ragnar Lothbrock, elles appartiennent désormais au roi Ivar le désossé. Réponds Tyra, la colère montant petit à petit

- Alors, vous nous laissez pas le choix. Dit l'anglais en remontant sur son cheval.

Tyra les regarde avec un regard si ténébreux, mais, ça n'a pas l'air de les effrayer. Ils lèvent leurs torches enflammé, puis annonce l'attaque. Tyra, entendant cette ordre, ordonne à ses guerriers d'attaquer et de former un mur de bouclier. Elle doit vite sortir Heimdall de sa cachette et Ivar n'étais toujours pas revenu. Elle entre dans sa tente et prends l'enfant  dans ses bras. Elle regarde autour d'elle, cherchant une personne à qui elle pouvait confier son fils. Elle voit une femme, cacher derrière un buisson et un bateau oublié par les éclaireurs. Tyra attrape le bras de la femme.

- Toi, je te donne mon enfant. Il faut que je me bats pour protéger notre camps. Dès que tu vois les bateaux du roi Ivar, tu hurle son nom. Allez vous cachez dans le drakkar. Dit-elle

- Ma reine, vous devez rester avec votre enfant. Le roi a confiance en vous. Dit la femme

Tyra regarde Heimdall et le serre fort contre elle, laissant échappé un sourire.

- Je le protège lui aussi. Aller vite vous cacher. Dit la reine en lui tendant son enfant.

La femme acquiesce prenant l'enfant,puis, court vers le drakkar. Tyra les regarde, une larme coule le long de sa joue.

- Je t'aime mon fils, protège ton père. Sourit la reine

Ivar regarde l'horizon, hâte de retrouver Heimdall et Tyra. La journée était rude et compliqué mais ils ont ce qu'ils voulaient.  Hvitserk reste à côté de son frère.

- Tu as une belle vie, Ivar. Dit-il en scrutant l'horizon

- De quoi parles-tu, mon frère ? Demande Ivar en se tournant vers son grand frère

- Tu as une femme puissante et belle, un enfant descendant du dieu Odin et tu est le roi du plus puissant royaume. Beaucoup de personnes aurait aimé avoir ta place. Dit Hvitserk

- Comment toi ? Demande Ivar

- Il y a des années, oui. Maintenant je ne désire qu'une chose: me racheter de ma trahison et être là pour mon neveu. Je dois me racheter auprès de vous. Dit Hvitserk

Ivar pose sa main sur l'épaule de son frère, en continuant de regarder l'horizon

- Je t'ai pardonné, Tyra aussi. Nous ne t'en voulons plus pour cela. Tu es mon frère. Dit-il

Soudain, son regard se focalise sur un nuage de fumée, provenant du camps. Ivar devient blanc, soutenu par son frère, aussi choqué que lui.