Chapitre 51

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Les mots de Tyra tourne dans sa tête comme un manège sans fin.

Il ne s'est plus quoi penser, sa lame toujours lever mais tremblante.  Lorsque l'attente bien trop longue, fais craquer les os de ses jambes d'une grande violence. Ivar hurle de douleur en lâchant son épée au sol. Puis un deuxième craquement le fait tomber au sol.

Tyra ne cherche pas à réfléchir, elle se précipite vers Ivar pour l'aider. La guerre pouvait attendre, elle doit prendre soin de lui. Elle appelle Hvitserk de vive voix, mais il n'écoutait pas à cause des fracas des sabres, des haches  et ses boucliers.

Elle perdit soudainement patience en regardant Ivar se tordre de douleur. Elle se lève en dit d'une voix puissante:

- Il suffit ! Baisser vos boucliers !

Tous ses guerriers baissèrent leur boucliers de peur d'attirer les foudres de leur reine. Les guerriers de Hvitserk et d'Ivar  regarde leur chef, couvert de sang.

- Baissez vos boucliers, c'est un ordre. Ordonne à son tour Hvitserk.

Le jeune prince ce dirige vers Tyra s'occupant de calmer la douleur de son petit frère allonger au sol. Il s'accroupit à côté de Tyra.

- Ses os se sont briser ? Demande Hvitserk 

- Oui, il était prêt à me tuer. Réponds Tyra

- Il ne l'aurait pas fait, ne t'en fais pas. Dit Hvitserk, un sourire en coin

- Que sait-tu sur ce qu'il voulait ou non ? Demande Tyra, agacé par le comportement de Hvitserk de plaisanter alors que son frère souffrait le Martyr.

- Je le connaît, c'est mon petit frère. Réponds Hvitserk

Tyra soupire et aide Ivar à se relever, en mettant son bras autour de ses épaules. Ivar regarde le sol, la douleur lui parcourait tout le corps. Il regarde Tyra l'aider à marcher vers son skali, il retombe soudainement dans le passé, le jour de leur rencontre quand elle la aider à voir le magnifique paysage du Danemark. Il ne voit plus la reine mais cette petit princesse, innocente et si gentille avec lui. Il regrette d'avoir déclarer cette guerre, de l'avoir autant hais pendant ces 3 longues années.

Tyra arrive devant son skali et appelle une esclave. Une jeune femme, brune au yeux sombre, habillés d'une robe sale. Tyra la regarde de haut en bas, écœuré par ce qu'elle voyait.

- Qui es tu ? Tu n'es pas l'une de mes esclaves. Dit Tyra d'une voix ténébreuse.

- Je viens tout juste d'être acheter, Majesté... Quand je vous est entendu, je suis tout de suite venu. Réponds l'esclave, en tremblant de peur.

- Très bien, prépare mon lit pour Ivar le Désossé, il a besoin se reposer rapidement. Je m'occuperais de toi plus tard. Soupire Tyra alors qu'Ivar commençais à s'endormir.

L'esclave se presse d'exécuter les ordres et Tyra arrive dans la chambre. Elle allonge Ivar sur le lit, le regardant d'un regard si triste. Elle se tourne vers l'esclave.

- Va me chercher un bol d'eau chaude, dépêche toi. Ordonne t-elle

- Oui Majesté. Réponds l'esclave en partant dans les cuisines.

Tyra soupire une seconde fois puis prends la main d'Ivar dans la sienne, son regard scrute le visage endormi du roi. Elle se rends compte de la souffrance qu'il a subit quand il attendais son réveil en Russ'. Elle sourit en posant son front contre les fallanges  d'Ivar qu'elle tenait entre ses mains.

- Je comprends maintenant... Je comprends la souffrance et la patience que tu as dû ressentir  pendant mon long sommeil. Je n'ai jamais voulu cette guerre, je n'ai jamais voulu que tu me tue, ni te tuer à mon tour. Je voulais juste... juste retourner dans le passé, retourner à ces moments où on étais encore heureux, au moment où tu m'as sorti de cette prison, où nous nous battions ensemble, où nous nous faisions encore confiance... je veux retourner à ces moments là... Je ne veux plus...Je ne veux plus avoir à me battre contre toi, Ivar. Plus jamais... Je t'en prie, pardonne moi, d'avoir fait tout ça. Dit Tyra, les larmes aux yeux.

Hvitserk entre dans la chambre, faisant sursauté Tyra, qui relève la tête.

- Désolé, je ne voulais pas te faire peur. Dit le jeune prince.

-  Il n' y a pas un moment où tu ne me fais pas peur de tout façon, j'ai fini par mis habitué. Soupire longuement Tyra.

- Ce que tu as dit à Ivar, était très beau. Dit Hvitserk.

- Tu as écouté tout ce que j'ai dit ? Demande Tyra

- Je n'ai pas loupé un seul mot. Sourit Hvitserk.

- Pourquoi cela m'étonne venant de toi... Réponds Tyra.

- Tu sais, quand tu es parti du camps ce jour-là, Ivar en était malade de te savoir seule dans la forêt. Avoue son ami en s'asseyant près d'elle.

- Comment ça ? Demande Tyra

- Ivar à appris ton départ dans la matinée, il était près a tué ses propres guerriers qui était censé surveiller le camps. Il te croyait morte une seconde fois et s'en voulait de t'avoir perdu de vu une seconde. Raconte Hvitserk.

- Et ensuite ? Demande Tyra

- Écoute, Ivar ne t'aurais pas tuer aujourd'hui car, tu compte beaucoup à ses yeux. Après que tu es récupérer ton trône au Danemark, Ivar ne parlait plus à personne. J'avais retrouver le petit frère impulsif et vengeur que j'ai connu, enfant. Alors qu'avec toi, il est un autre homme. Je n'ai jamais vu un roi
tué sa propre femme pour une autre. Crois moi, il tiens à toi plus qu'à son propre frère. Il n'a pas osé te le dire car il a une fierté qu'il veut absolument garder. Il t'aime comme un fou et je sais que sous tes airs de guerrière sanguinaire, tu ressens la même chose. Je me trompe ? Raconte Hvisterk.

- Tu as raison... mais, maintenant, il me déteste.  Et pour l'instant, mon esprit est ailleurs. Réponds Tyra

Elle lui tourne le dos en sortant du skali. Tyra sorti du village, autrefois interdit par sa mère... La forêt.

Cette forêt aux arbres commençant à jaunir annonçant l'automne mais son esprit les voit blanc. Comme le sol sous ses pieds, au lieu d'être recouvert de feuilles soufflant leur dernier souffle, elle voit le sol blanc, d'un blanc si intense qu'elle pourrait en être aveuglé. Tyra remonte la forêt le cœur lourd jusqu'à cette arbre.

Leur première rencontre, la première parole était ici, sous cette arbre perdant doucement la vie. Tyra pose sa main sur le tronc puis doucement y posa son front.  Tout ces souvenirs, tout ces moments passé avec son frère, son père sa mère et bien entendu avec Ivar. C'était comme si le bois de ce vieil arbre connaissait toute son histoire, toute sa vie. Il a vu sa joie, ses peines, sa cruauté... Il a tout vu et pourtant il n'as pas vu l'amour... Oui cette amour qu'elle avait pour lui. Tyra laisse couler quelques larmes avant de s'assoir face au port, face à son début et bientôt sa fin de règne.

Elle fait souffrir tout le monde autour d'elle. Son frère, ses parents, Hvitserk, Ivar... elle se sent partir, en entendant Odin l'appeler à ses côtés. Elle n'as que 37 ans mais son esprit fait bien plus vieux et demande à quitter ce monde. Pour toujours et sans retour possible à la réalité. Elle sort sa dague de la manche de sa robe et la regarde longuement avec un sourire.

J'ai vécu une vie digne de mon rang, digne de quelqu'un d'heureuse et fière d'avoir servit les dieux et mon peuple. Je ne suis plus d'aucune utilité ici... Pense t-elle.

La pointe de sa dague commence à transpercé sa peau laissant le liquide rouge des veines taché sa robe et glisser le long de son poignet. Tout en regardant le port, pour la dernière fois, elle chante. Elle chante un chant viking que sa mère lui chantait chaque nuit et que Tyra à chanter à son tour pour donner de la force à son peuple.  Elle chante fort et très distinctement alors que la dague s'enfoncent de plus en plus touchant presque les veines.

- Tyra !!

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