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Chapitre 58

Les éclaireurs arrivent au camps avant que la nuit tombe, découvrant la scène macabre: des corps gît sur le sol, les tentes on été brûlés et les provisions détruites. Ivar descend du bateau, la panique le prenant. Il cherche Tyra et Heimdall du regard, il crie leur nom mais aucune réponse. Il pense au pire, il continue de crier espérant une réponse de la part de sa femme ou de son fils. Soudain, il entends des pleurs, des pleurs d'enfant dans un bateau près du camps. Ivar reconnaît ses pleurs, Hvitserk devance son frère,
courant vers les pleurs. Il revient, Heimdall dans ses bras, et une femme blessé qu'il traîne au sol.

- Heimdall. Dit Ivar, soulagé que son fils soit sauf

- J'ai trouvé cette femme avec lui. Il n'y a aucune trace de Tyra, apparemment, ta femme lui aurait confié ton fils avant d'aller ce battre. Raconte Hvitserk

Ivar essaye de se baisser à la hauteur de la femme, pourtant, il n'avait pas un regard ténébreux mais un regard adoucie. Il ne ressentait aucune colère contre cette femme qui avait sauver son fils.

- Raconte moi ce qui s'est passé pendant notre absence. Dit Ivar

La femme hésite puis lui raconte tout en détail. 

« Tyra est parti se battre. Elle prends son bouclier, sa hache et son épée. Alors qu'elle sort de la tente, des flèches faillit lui transpercé le crâne. Elle se retourne et voit qu'il sont encerclé par les anglais. Elle hurle aux archers de tirer sur les ennemis, alors qu'elle court vers les anglais. Tyra essaye de les attirer loin du bateau où se trouve son fils et la femme qui le garde. Soudain, elle entends son fils pleurer. Elle se tourne et voit la femme s'étant pris une flèche dans le bras. Heimdall pleurait a plein poumons. Tyra continue de se battre, reculant contre la pression de son ennemi. Elle arrive près du bateau, donnant de grand coup de hache dans l'armure du soldat anglais. Quand, une flèche transperce son bras droit. Elle tombe contre une butte, le sang coulant le long de son bras. L'anglais lui sourit, avec un sourire sournois, prenant le visage de la reine dans sa main.

- Il est temps que tout s'achève, Tyra la louve-guerrière. Le temps de Ragnar Lothbrock et Lars Asulf doit prendre fin. Dit l'anglais »

Ivar tombe en arrière en entendant le récit de cette femme. Il sent son monde s'écroulé autour de lui. Il supplie du regard la femme de continuer son récit.

- Après, nous n'avons pas pu apercevoir ce qui est arrivé à la reine. Elle a tourné sa tête vers Heimdall, puis lui a sourit. Dit la femme, la tête baissé.

- Ivar ! Appelle Hvitserk, de l'émotion dans sa voix.

Ivar se relève difficilement, et rejoins son frère avec Heimdall. Quand il arrive à côté de Hvitserk, celui-ci le prends dans ses bras.

- Ne la regarde pas. Je suis désolé, mon frère. Elle est partie, vraiment partie. Dit Hvitserk, essayant de contenir sa tristesse.

Ivar se dégage agressivement de son frère, ne voulant pas le croire. Il se retourne et vois Heimdall se diriger vers le corps de sa mère sans vie et s'allonger sur ses genoux. Ivar, complètement sous le choc, sent ses jambes se brisé avec violence. Mais cette fois, il ne hurle pas de douleur. Car cette douleur est plus intense que son état physique. Il s'allonge au sol, rampant vers le corps de Tyra, assise contre cette butte. Son visage est taché de sang. La fin de son combat c'est fini par la flèche dans son bras qui l'a affaiblit, puis, son adversaire lui a tranché la jugulaire  et la laissant se vider de son sang. Ivar se met à pleurer, à pleurer si fort pour la première fois,en prenant Heimdall dans ses bras. Cette fois-ci, sa femme ne reviendra pas. Il s'en veux de l'avoir laissé seule, seule dans ce camps sachant que les anglais pouvait attaquer. Heimdall se blottit contre son père, recommençant à pleurer.

- Ivar... mon frère... il est temps qu'on lui dise adieu... dit Hvitserk

- Je ne peux pas y croire... je ne peux pas croire qu'elle ai sacrifier sa vie, j'aurais dû être là... Dit Ivar

- ce n'est pas ta faute, mon frère. Ce n'est la faute que de ces anglais. C'est eux qui l'ont tué. Dit Hvitserk

Ivar reste plusieurs heures à côté du corps de Tyra, sa main dans la sienne. Quand il sent un acier froid dans la main de sa bien aimée. Il déplie les doigt de la reine et y voit son collier qu'elle tenait fermement dans sa main. Puis il se souvient de cette discussion sur la prédiction des dieux. Il se souvient des mots qui lui a dit avant de lui accrocher ce collier autour de son cou.

« Si je part, emporter par les Valkyries, embrasse ce collier. Il te fera penser à moi et tu sentira ma présence à chaque fois que tu le touchera. Je serais auprès de toi jusqu'à ce que tu me rejoignes avec les Ases et les dieux. Je t'en fais la promesse solennelle. »

Il se remet à pleurer en regardant le ciel.

- C'est moi qui devait partir, pas toi. Mon amour tu ne devais pas partir si tôt, ton fils a besoin de toi. Dit-il, posant la tête de Tyra contre son épaule.

Ces cheveux sont encore si doux, sa peau si douce. Il ne peut pas la laisser partir, mais cette fois-ci, il n'avait pas le choix. Hvitserk vient à sa rencontre.

- Le bateau d'offrandes est prêt. Il est temps. Dit Hvitserk

Ivar acquiesce à contrecœur. Il se lève pendant que Hvitserk porte le corps de Tyra vers le bateau. Les deux frères montent dans le bateau où repose Tyra entouré par toute les offrandes. Elle a les yeux clos, comme si elle dormait. Ivar porte Heimdall et fait ses derniers adieux à sa femme qu'il aimait tant.

- Tous, frappez vos boucliers. Frapper en l'honneur de votre reine, la louve-guerrière. Que notre rythme l'accompagne dans son dernier voyage vers le Valhalla Ordonne Ivar

Tout les guerriers frappèrent sur leur boucliers, tous ensemble. Heimdall regarde sa maman et tire sur les bras de son père pour s'approcher d'elle. Il tends ses petites mains vers la reine, en grognant un peu.

- je comprends mon fils, dis lui adieu... elle nous manquera beaucoup...Dis Ivar

Il le penche vers le visage de Tyra et le petit pose ses mains sur les joues de sa mère. Il pose doucement son petit front contre celui de sa défunte mère sous le regard triste d'Ivar qui ne veux pas le montrer devant ses guerriers. Il reste plusieurs minutes, jusqu'à ce que l'heure soit venu. Ivar descends du bateau avec Heimdall dans ses bras. Hvitserk coupe la corde qui attache le bateau à la terre, puis, fais signe aux archer de lancer leur flèches de feu. Ivar reste a contemplé ce spectacle, le cœur lourd. Il tiens son fils contre lui.

- Adieu ma femme, mon aimée. Mère de mon enfant, je te dit adieu. Qu'Odin t'accueille dans son palais d'or. Je t'aime, Tyra. Dit Ivar

Hvitserk le rejoins, il y avait de la colère dans son regard.

- Qu'est-ce qu'on fait, mon roi ? Demande Hvitserk

- On déclare la guerre au roi Alfred. On va faire payer ce peuple abjecte. Dit Ivar, avec une voix ténébreuse