Chapitre 59

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Ivar et Hvitserk mirent des jours à mettre en œuvre leur stratégie. Le roi du Danemark ne laisse rien paraître: la mort de sa femme ne doit pas le perturber sur la destruction du peuple d'Angleterre. Pourtant, les nuits sont douloureux et vide. Il s'assoit sur le bord d'un rivage chaque soir, attendant un signe de Tyra. Un petit signe qui pourrait l'aider à vaincre le Wessex. Où juste du réconfort.

Un soir, Ivar s'assoit sur le rivage, ses jambes pendant au-dessus de l'eau. Il a regard viré vers le ciel, les étoiles brillaient de mille feu. Mais l'une d'entre elles brillait plus fort que les autres. Ivar reste devant cette étoile, là regardant longtemps. Soudain, les pleurs d'Heimdall le ramène à la réalité. Il se relève difficilement, allant vers le berceau de son fils. En se penchant pour le consoler, il voit le collier qu'il a confier à Tyra autour du cou de son fils. Ivar est certain de l'avoir mis sur le bateau, près du corps de Tyra. Il comprit tout de suite: le voilà son signe. Il porte Heimdall dans ses bras, s'asseyant au sol pour pouvoir le bercer.

- Mon fils, ta maman est venu te rendre visite. Elle t'a déposer ce cadeau pour une bonne raison. Malheureusement, tu es trop petit pour comprendre. Dit Ivar, posant délicatement sa joue contre la tête de son fils.

Le lendemain, soir, Ivar fut informer d'une attaque qui allait avoir lieu le lendemain matin. C'était le dernier combat. Le roi est en train de retirer ses jambières, quand d'un coup, ses douleurs aux jambes se manifestent. Il peste de douleur. Hvitserk le rejoins, s'asseyant près de son frère.

- Ivar, il y a quelque chose qui me terrifie depuis quelques jours. Dit-il

- Dis moi, mon frère. Je t'écoute. Dit Ivar en le regardant droit dans les yeux

- Ce sont tes yeux. Ivar, le blanc de tes yeux son bleu. D'un bleu qu'on a jamais vu quand on étais enfant. Dis Hvitserk

- Raah, ce n'est rien. Dit le roi en se frottant les yeux.

- Tu es en danger. Quand le blanc de tes yeux sont bleu, c'est que tu étais en danger. A chaque fois on te disait « pas aujourd'hui, Ivar. Pas aujourd'hui. ». Mais, depuis la mort de Tyra, le blanc de tes yeux sont rester aussi bleu. Explique Hvitserk, inquiet pour son frère.

- Tu t'en fais beaucoup pour pas grand chose, mon frère. Si je dois mourir demain, c'est que c'était écrit et décider par les dieux. Et on ne contredit pas les dieux. Réponds Ivar

- Il y a quelque chose que tu me cache, petit frère. Je le sent. Dit Hvitserk en dévisageant Ivar

- Je ne vois pas de quoi tu parles. Réponds Ivar allant chercher Heimdall dans son berceau.

Le petit tends ses petites mains vers son père avec un petit sourire sur les lèvres. Il s'assoit sur le lit de camp, ses jambes reprennent une douleur insupportable. Il baisse la tête, serrant les dents. Heimdall, voyant son père souffrir, pose sa petite main sur la joue de son père. Ivar pose ses yeux sur son bébé avec un sourire au lèvres. Il plonge son regard dans les yeux émeraude de son fils, retournant dans le passé. Revoyant le beau sourire de Tyra. Il lui manquait tellement, il la perdu tellement violemment.

- Hvitserk, je dois te demander quelque chose. Dit Ivar, gardant son fils dans ses bras

- Dis moi, mon frère. Réponds Hvitserk

- Si il m'arrive quelque chose, je veux que tu prennes soin de mon fils. Que tu l'aide à monter sur le trône du Danemark, qu'il soit fier de porter le nom des Lothbrock. Et, qu'il n'oublie pas que sa mère et moi, nous l'aimons de tout notre cœur. Dit Ivar, posant sa main sur la joue d'Heimdall

- Bien sûr que je le ferais. Mais, je sais que tu reviendra, Ivar. Tu ne mourras pas, je te le promet mon frère. Dit Hvitserk

Ivar sourit et repose Heimdall dans son berceau. Pendant la nuit, Ivar se réveille: il est debout et il n'a plus de canne, plus aucune douleur. Tout autour de lui, il y avait de l'herbe à perte de vu. Il marche sur l'herbe verte, heureux de pouvoir se tenir debout sans ressentir aucune douleur. Soudain, juste face à lui, une grande porte en or s'ouvre. Puis cette femme. Cette femme qui l'a aimé toutes ses années, elle se tient devant lui, un peu plus petite que lui. Sa crinière de feu vole au vent, ses yeux émeraudes brille plus que les étoiles, sa robe est blanche un peu taché de sang et une fourrure sur les épaule. Ivar la prends dans ses bras, elle fond en larmes dans ses bras.

- Ivar, je suis tellement désolé. Dit-elle

- Désolé ? C'est plutôt à moi d'être désolé, si j'avais été là à temps, j'aurai pu vous protéger tout les deux. Dit Ivar, tristement

- J'ai fait mon devoir de mère, j'ai protéger notre fils. Dit elle, le regardant droit les yeux

- Tyra, tu aurais du te cacher avec lui. Tu ne m'écoute jamais. Soupire tristement Ivar

- Mais, je suis partie dignement. En protégeant mon fils. C'était écrit, on ne peux pas changer la décision des dieux. Tu m'a offert une longue et joyeuse vie, je ne regrette rien. Dit Tyra, les larmes aux yeux

Ivar a du mal à contenir ses larmes, il regarde sa femme, ses larmes roulèrent sur ses joues.

- La vie est vide sans toi. Je ne sais plus où aller quand tu n'es pas à mes côtés. J'essaye de ne rien faire paraître, mais, j'ai peur d'échouer. De ne pas être un bon roi, ni un bon père. Dit Ivar

- Tu es un bon roi et un bon père. Tu réussira à vaincre ses anglais, je ne suis plus là physiquement mais je suis dans votre cœur. A Heimdall et à toi. Réponds Tyra en posant sa main sur sa joue

Soudain, elle entends une corne venant dans la grande porte en or. Elle doit partir, elle regarde Ivar droit dans les yeux.

- Mon amour, nos chemins se sont séparés, mais, nous nous retrouverons de l'autre côté. Prends soin d'Heimdall et embrasse le pour moi. N'oubliez pas que je vous aime tout les deux. Sourit Tyra

Ivar, voyant la porte lentement se fermer, attrape Tyra dans ses bras et l'embrasse. Tout les deux voulant que ce baiser soit éternelle mais ils n'ont pas d'autre choix. Tyra se décolle de lui, avec le sourire au lèvres

- Je t'aime Ivar. Dit-elle

Le roi se réveille en sursaut, les douleurs ayant repris. Il se lève de son lit, a l'aide de sa canne. Hvitserk dormait profondément et Heimdall aussi. Ivar se penche vers le berceau et sourit tendrement. Il se dirige de plus en plus difficilement vers le rivage et regarde le ciel sombre remplie d'étoiles.

- Je t'aime aussi, Tyra. Dit Ivar

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