🌸 Chapitre 44 🐄

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Contenu explicite. Propos plus descriptifs que d'habitude. Âmes sensibles, s'abstenir. Les critiques constructives sont les bienvenues.

Mais ne pas rater le cours de l'intrigue. Un chapitre manqué et on perd le fil.

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Lui, à genoux sur le sol et moi allongé sur le lit, les jambes sur ses épaules, la musique de la vie autour de nous n'existe plus.

Le souffle haché, mes doigts se perdent avec désespoir dans ses cheveux courts. Je ne suis qu'un pantin désarticulé de plaisir derrière ses mains chaudes et sa bouche moite qui investit toute ma longueur dans une succion sauvage. Ses assauts répétés m'extirpent des paroles dénuées de sens. La notion de logique n'existe plus tandis que toutes mes sensations décuplées exacerbent chacune de ses caresses. Une renaissance que je pensais impossible. Grâce à lui mon corps retrouve la vie, découvre la tendresse, se plie à la passion, et plus que tout, je me sens aimer.

Pas une seule pensée noire, pas une seule hésitation, chaque parcelle de moi épouse naturellement toutes les caresses qu'il me procure. Telle une évidence.

Lorsque je me vois disparaître entièrement dans sa bouche, et que je gémis de plaisir lorsqu’il vient appuyer sur ma rondelle, un frisson violent me courbe l'échine. Ma main sur sa nuque devient insistante, l'euphorie m'emporte. Je joins des mouvements de bassin effrénés à ma conquête de la jouissance.

Mais Solal ne me laisse pas conduire jusqu'à la fin. Il arrête et se dégage en lâchant un son lubrique lorsqu'il se déconnecte de moi. Ses lèvres mouillées sont un appel au vice.

— On a du temps, me dit-il. Ne te presse pas.

Il n'a pas idée de la patience dont je fais preuve à l'heure actuelle. C'est trop me demander. Il revient vers moi pour un baiser tendre, sa verge dure bute contre mon ventre. Je remarque que ses doigts tremblent parfois. Alors lui aussi se retient.

Je le retourne, lui sous moi, je veux lui rendre la pareille. Solal m'arrête lorsque je me saisis de sa virilité.

— Ne pense pas à moi pour l'instant. C'est toi qui compte, je n'ai pas besoin de ça.

Sa voix déjà très caverneuse est presque inaudible à cause de la tension, son souffle haché et sa respiration profonde montrent qu'il se contient terriblement pour moi. Il me respecte et ne veux pas me brusquer, je lui en suis très reconnaissant. Il pourrait le dire avec les mots, mais ses actions sont encore plus criantes de sincérité. Solal ne profite pas de moi, il veut que je ressente tout le plaisir de l'acte et pas juste consommer le moment pour assouvir ses besoins.

Il me donne encore plus raison. Je suis content de l'avoir choisi pour vivre cet instant et pas quelqu'un d'autre.

Je me repose sur lui et lui vole un chaste baiser.

— Ne dis pas de sottises. J'ai envie de le faire.

— Ne te sens pas forcer. Tu n'es pas obligé si ça te rappelle des moments douleureux. Je veux que tout ceci reste une bonne expérience pour toi.

Sa confession me touche. Il oublie qu'il n'est pas Samuel et que rien que cette information change tout.

— Je ne ressens aucune forme de pression. Tu es doux et attentionné, un peu trop peut-être, me moqué-je de lui. Tu te fais violence pour moi, c'est un très beau cadeau à mes yeux, mais je veux aussi voir comment tu es quand tu n'es pas si prudent. Je veux connaître l'homme derrière les paroles réconfortantes et le rire espiègle, celui qui ne cesse de me désirer depuis le début, celui qui veut me posséder. Je veux le vrai Solal.

L.T.D.B.C (M/M)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant