🌸 Chapitre 58 🌼

1K 100 71
                                        

— Je n'arrive pas à croire que je vais devoir changer de parfum ! C'est toute mon enfance qui est remise en question !

J'aide monsieur à retirer son tee-shirt en riant. Nous avons couru à en perdre haleine. Il leur a échappé en se réfugiant dans un arbre quand ils étaient à deux doigts de lui arracher son pantalon. Heureusement que j'ai fini par les calmer et ordonner de rentrer à la maison. Ce qui m'a juste vexé c'est son frère qui ricanait en me lâchant :

— Ça va arriver plus vite que prévu.

S'il croit que je vais me séparer de Jun juste aussi facilement, alors c'est mal me connaître !

En parlant du loup, mon homme est au centre de la pièce, il est moulé dans un slip bleu qui met en valeur ses fesses rondes, joliment bombées aux joues creuses. Celui qui a dit que les slips étaient passés de mode, il n'avait pas eu la chance de voir la cambrure parfaite de Jun. Bien qu'il a perdu un peu de masse, il est toujours aussi bien bâti. Je sais que je dois ressembler à un feu rouge à l'heure qu'il est, mais difficile de tourner les yeux face au paquet qu'il a entre les jambes. Je l'invite à prendre une douche avant moi pour la transpiration. Il se gratte la tête l'air perdu.

— Mes affaires sont encore dans la voiture en bas. Tu pourrais aller les chercher ?

Il m'amuse. J'ôte ma veste jean en pointant mon dressing du nez.

— Tu peux utiliser mes vêtements, tu sais ? D'ailleurs tu as oublié ton jean la dernière fois. Laisse moi le chercher, toi, regardes dans ma commode s'il n'y a pas de tee-shirt qui pourrait t'aller.

Il me fixe étrangement, les bras croisés.

— Quoi ?

— Je t'ai déjà dit que je t'aime, Rome. Pourquoi veux-tu m'obliger à porter tes vêtements ?

Il me faut quelques secondes pour comprendre.

— Tu veux peut-être que cette relation s'arrête là ?

— Juste pour ça ?

— C'est à prendre ou à laisser ! J'ai des goûts orignaux, monsieur !

Mon mec soupire résigné.

— Celle-ci ? pointe-t-il mon meuble.

— Oui. Regarde le second tiroir, plus haut se sont mes sous-vêtements.

Celui-ci papillonne des sourcils d'un air coquin, presque requinqué. Je lève les yeux au ciel, quel garnement. Penché en avant dans le dressing, à la  cherche de son pantalon, je l'entends siffler. Je rigole en l'imaginant matter mes dessous dans le tiroir juste pour me faire vriller. Je connais déjà son type d'humour, il ne m'aura pas.

— Intéressant.

Je me braque quand j'entends son ton plus grave que d'habitude.

— Bébé... tes sous-vêtements sont très intéressants, marmonne-t-il.

Qu'est-ce qu'il trafique ?

Je me retourne pour voir, la vision qui m'accueille me fait perdre la voix.

Jun me fait son sourire le plus mutin en admirant les godes qu'il tient dans chaque main. J'en devient pâle. Je l'ai envoyé droit dans ma cachette de jouets !

— Une très belle collection, complimente-t-il.

Un cri très aigu retentit dans ma tête.

— Range ça !

Je bondis pour les attraper, mais il les lance dans le tiroir, qu'il arrache à la commode pour s'enfuir. Il se retourne dès qu'il est à l'autre bout de la pièce, près de mon lit.

L.T.D.B.C (M/M)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant