***Kathina***
Iris n'est pas là, c'est vendredi et elle est je ne sais où avec son mec. Il fait froid et je m'ennuie. Sur un coup de tête, je décide de me rendre chez Anselmo. Mais s'il n'est pas là-bas ? Dépenser autant en taxi pour rien. Pendant que je réfléchis, mémé m'appelle. Roger lui a offert un smartphone et elle a exigé à ses enfants de lui installer internet, donc on ne respire plus.
-oui homo, on dit quoi ?
-on est là ! elle me répond joyeuse. J'étais à l'association, tout le monde que blasé de ma robe. J'ai dit ah oui, je suis de retour.
Quelle femme !
-ah bon ?
-oh ma petite. La vieille était cintrée dans les habits que tu as envoyés. J'ai encore mis ma paire de lunettes, c'était mauvais au quartier.
J'éclate de rire en imaginant son visage.
-donc je t'appelle même pour quoi ? Ah oui ! On va commencer les studios, Roger va financer ne t'en fais même pas.
-tu lui as fait quoi ?
-qui ?! Rien de chez rien, même pas l'odeur de quelque chose. Toi là-bas continue seulement ton jeu. D'ici décembre on a tôlé les deux studios.
-moi je voyais qu'on pouvait faire quatre studios sur deux étages. Tu vois comment ?
-oui oui. C'est bien pensé. Maintenant il faut aussi penser à ouvrir ton magasin pour tes choses de décoration ou acheter ton deuxième terrain.
-un deuxième terrain. Je ne rentre pas de suite.
-tu ne viens pas en décembre ?
-si. Mais pour un mois seulement. Donc si je dois acheter un autre c'est maintenant.
-j'ai déjà trouvé gué ! elle s'esclaffe joyeuse. Mais les chambres là tu me donnes ça non ? Ça m'aide avec les médicaments et les tontines.
-est-ce que j'avais encore le cœur sur ça ? je rigole. Donc la pression que tu me mettais la c'était pour toi-même bénéficier de ça ?
-la vie c'est les calculs ma chère petite fille. Qui veut rester derrière ? Et Samo ou comment tu l'appelles la ?
-Anselmo. Ça va, je m'apprêtais même à aller chez lui.
-il t'a déjà payée ?
-tu aimes trop l'argent quoi. C'est pas possible.
-ah laisse ça. Le mois prochain j'ai encore une cérémonie, envoie-moi une bonne petite robe. Avec la chaussure et le sac.
-mais quelle escroc ! Tu viens de me dépouiller de mes bâtiment et locations de mon terrain, Alain te paie les médicaments, envoie l'argent je te fais les courses.
-homonyme c'est ce que tu me dit ? Tu ne sais pas qu'en ce moment je vise un bon papi pour me secouer ? Donc tu veux que je meurs célibataire ?
-mes pauvres oreilles !
-voilà. Envoie les choses.
-je verrai.
-et puis viens avec ton type la en décembre.
-non. Tu viendras sûrement en novembre et on rentre ensemble en décembre. Mais ta bouche la oh ! Ne dis à personne hein.
Elle se met à crier de joie ce qui me fait marrer.
-rien. Je vais dire à qui ? Donc je viens quand ? Pourquoi pas le mois prochain ?
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Kathina
Non-FictionTout ce que Kathina désire elle doit l'obtenir. Avec cette demoiselle au physique de déesse, la fin justifie les moyens.