§ Chapitre vingt-quatre §

23 4 0
                                    

- Tu crois qu'il ressembleront à quoi nos époux Addi?

- Je ne compte pas me marier, où alors je le ferais, quand je l'aurais décider. Répondis-je.

- Tu as de la chance de ne pas avoir mon statut dans ce cas. Moi mon père choisira lui même mon époux, et je n'aurais pas mon mot à dire.

- Deanna... On a toujours le choix. Et si on partait? On fuit Browndeck Hall!

- Et abandonner ma fortune et mon confort? Non merci. J'aimerais être libre, crois moi. Mais j'ai appris à vivre avec. Tu devrais en faire autant Addi. Toi et moi sommes des êtres semblables aux yeux de la Cours de Saphir sur ce point, nous ne sommes pas libres, nous ne sommes que de simples femmes. Bonnes à marier, à faire des enfants, ou bien à cuisiner et à faire le ménage, sans vouloir t'offenser.

Je me réveillais en sueur dans mon grand lit à baldaquin. Gaya avait tenu à me créer une chambre dans l'aile ouest du manoir. De ma vie je n'avais jamais aussi mal dormi dans un lit pourtant aussi confortable. Peut-être que la richesse, même fictive, n'est pas faite pour moi. Il fait encore nuit noire dehors. Voilà maintenant que deux mois se sont écoulés à l'abri de l'arche. Gaya n'avait pas menti, le temps était en sa possession à l'intérieur de ses terres. Le problème, c'est que je les ai vécu ces deux mois. Deux longs mois que j'ai passés à me soucier de Deanna, cauchemardant sur sa mort, rêvant que je romprais ma promesse de la sauver. Je dors si peux que Gaya doit se répéter quelquefois. Regardant par la grande fenêtre de ma chambre, j'admire le jardin, coincé dans la pénombre de la nuit. à l'extérieur de l'arche il doit encore faire jour. Pour l'extérieur, ça ne fait que deux jours que je suis partis. Malheureusement c'est déjà trop. Quand le soleil ce lèvera au creux de l'arche, Gaya ouvrira un portail directement au Bois de la Veuve Noire, là où ce trouve la ville construire avec des matériaux récupérer par les Envoyés au Diable. Les malchanceux. Je pourrais très bien faire parti des leurs à présent, je ne peux plus croire que j'appartiens à une Caste aujourd'hui. J'ai abandonné celle des Travailleurs, et je n'ai pas l'occasion de cultivé mon appartenance à celle des Artistes. Mourir pour sauver ma meilleure amie, voilà à quoi est réduite ma destiné. Mais je ne m'en plaindrais pas. Certains vous dirons même que cette fin est enviable à mille autres.

J'enroule mon doigt autour de l'alliance trop petite pour moi, qu'Esteban m'a offerte pour mon anniversaire. Il me l'avait jeter aux pieds de colère. Je n'ai même pas eut le temps de m'excuser auprès de lui. Le point positif, c'est que ces deux mois on permis à la plaie dans ma paume de guérir entièrement. Je vais pouvoir le retrouver, et en étant en pleine santé!

Soudain, dans la lueur du crépuscule, une ombre se démarque des autres avec des mouvements suspects.

- Sizroz... Psst... Sizroz réveille toi. Chuchotais-je en secouant légèrement le petit chat noir qui dormait au pied de mon lit.

- Qu'y a-t-il? Miaula-t-il en se transformant en garçon.

- Regarde là-bas. Il n'y a pas quelque chose qui bouge dans ce coins là? Lui demandais-je en lui collant la tête à la vitre.

Ses yeux émeraudes suivirent la direction indiqué. Ils se plissèrent un peu, en même temps que Sizroz penchait sa tête vers la droite.

- Par la barbe de Mardgaoll! Tu as raison! Oh! Que le dieu de bonté me pardonne, si je me retrouve face à ce jeune homme en personne, je ne me ferais pas prier pour le dévorer!

- Quoi?! à ce moment là, sans réfléchir, j'ai ouvert en grand la fenêtre, et ai regarder au loin, la zone en mouvement. Comment tu arrives à voir dans cette noirceur?

- Euh...peut-être parce que je suis un chat la plupart du temps... Siffla-t-il d'indignation.

- Tu pourrais me le décrire s'il te plaît? Demandais-je en rentrant ma tête à l'intérieur

- Euh... Il est assez grand, la peau d'une jolie teinte rosée, oh! et une magnifique tignasse blonde à s'en mordre les doigts. Si tu le connais, je t'en pris présente le moi avant que Gaya ne le tue pour être entrer sur sa propriété! S'exclama-t-il.

- Il est accompagné? Le questionnais-je.

- Je n'en ai pas l'impression...ah! Si!

- Par qui?! M'empressais-je de rétorquer en massant ma tâche dorée.

- C'est...c'est Aragween Addi... Soupira-t-il d'un ton grave.

Je n'ai pas attendu qu'il en dise plus, et j'ai couru au raie-de-chaussé de la grande maison. Pour moi, il n'y a aucun doute. Aragween a retrouver Esteban.

Carpe DiemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant