Monsieur Flidyr était assis à son bureau, les bras croisés. Son regard sévère me met le doute concernant le fait que je devrais avancer ma défense. Kiera na pas dénier lever la tête et piétine, les mains moites et tremblantes. Je ne crois pas quelle se soit retrouver dans le bureau de Monsieur Flidyr, en dautres temps que pour lui rapporter des devoirs ou discuter de son travail.
Elle ouvre la bouche à plusieurs reprises, mais la referme sans rien dire à chaque fois. Monsieur Flidyr mimpressionne, certes, mais pas au point de me faire peur. Jai vécu trop de choses qui mont fait comprendre que cet homme, assis devant moi, serait facile à tuer et que malgré ses efforts, il ne fait pas peur.
- Je ne mattendais à rien venant de votre part mademoiselle Fray, mais vous mademoiselle Deanwish? Javoue être surpris.
Jai du mal à me rappeler que Fray est mon nouveau nom. Cela empêchera Gaya de me retrouver, enfin, ça la ralentira si elle souhaite toujours me tuer. Pausirys ma aussi trouver cette nouvelle identité car je suis rechercher par la couronne depuis lincident chez les Fae. Me voilà à présent Joséphine Fray. Je suis sensé ne pas me faire remarquer, et voià que je suis convoquer par le directeur pour manque de respect, à la couronne! Pausirys sera sûrement tenu au courant et jaurai le droit à une lettre salée, qui ne me fera néanmoins ni chaud ni froid. Je suis déjà au courant que jaurai dû prêter un minimum d'attention aux règles de l'Atelier et faire profil bas.
Monsieur Flidyr croisa les jambes, et je ne suis comment lexpliquer, mais ce geste me mit mal à laise, comme le fait quil fit sortir Kiera avec un simple avertissement mais quil me demanda de rester. Kiera le remercia plusieurs fois avant de sortir en me souhaitant bonne chance. Ce quelle ne sait pas, cest que je ne crains pas Monsieur Flidyr.
- Vous devriez vous montrez plus discrète Mademoiselle Clark-Lee. Dit-il.
- Monsieur, je mappelle Joséphine Fray. Je crois que vous vous êtes trompé. Rétorquai-je, sans montrer une seule once de ma surprise.
- Je sais qui vous êtes. Vous pensiez vraiment vous cacher dans ma propre école et réussir à me dissimuler votre identité? Demanda-t-il, dune voix posée.
- Encore une fois, je ne vois pas de quoi vous voulez parler Monsieur. Êtes-vous souffrant? Je peux aller chercher linfirmière si vous le souhaitez. Dis-je sans broncher.
Je ne tomberai pas dans ce piège, et Flidyr devra se persuader quil sest tromper. Je ne vais pas dévoiler mon jeu, sachant que ma tête est mise à prit par la Monarchie.
- Vous navez pas létoffe dune rebelle. Peut-être est-ce pour cela que vous nêtes pas sur le champs de bataille, aux côtés de votre amant! Dragan McWilth sen sort bien, même un peu trop dans cette grande guerre, avec ses Envoyés au Diable.
- Qui?
Jaurai aimer avoir réellement oublier la tonalité de son nom. Flidyr cherche à me destabiliser, et je dois avouer quil est doué. Peut-être même un peu trop pour un simple directeur décole dart.
- Je vous pensais plus petite et plus jeune. Rétorqua-t-il. Le Marquis de Browndeck Hall ma lui-même demander de voir dans les rangs de mes étudiants si une jeune fille correspondait à une parfaite description de vous. Ajouta-t-il en se levant de son siège, pour mieux sadosser à son bureau.
Je reculais dun pas, ayant trop peu confiance pour rester aussi près de lui. Javais limpression dêtre en cage avec un lion à qui on a déjà donner à manger, mais à qui on offre une petite sourire en plus pour samuser, ou se calé lestomac. Je ne dois pas paniqué à lidée que ses derniers jours, jai été observer dans mes moindres faits et gestes. Je me surprends pourtant à me repasser ma semaine, juste au cas où jaurai fait ou dit quelque chose de suspect.
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Carpe Diem
FantasyDans le monde miroir de Dubhorror, la royauté divise les populations, les individus sont voués à eux-mêmes, et certains sont accusés à tort. Addison, une jeune fille travaillant au Berceau des Lumières, envie l'existence de ceux que l'ont nomment le...