§ Chapitre trente-quatre §

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-Thérésa. L'avertit Dragan à mes côtés. Laisse le partir. Il ne vaut pas la peine que l'on gâche des balles. Ajouta-t-il en fixant son regard noir sur Ezra Novak.

- Tu devrais te méfier des gens de mon importance. Qui sait? Peut-être ne ferais-je pas la guerre qu'au Grand Roi. Susurra-t-il avant de disparaitre en rampant au sol, dans la peau du serpent avec laquelle il c'était habiller.

Il avança jusqu'à moi, Dragan le fixant d'un air méfiant. Le serpent à la robe noire me regarda un moment avant de se diriger la tête la première dans un trou au sol. Henear se releva avec difficulté. Il se tient la gorge, gémissant de douleur.

- Pourquoi l'avez-vous amener ici?! M'emportais-je d'un coup. Vous vous rabaissez à la botte d'un tel homme! Je pensais que vous étiez plus convainquant que vos compagnons dans cette quête de virilité que vous sembliez faire. Visiblement je fais beaucoup d'erreur ces temps-ci. Ajoutais-je en passant devant Dragan.

- Tu croyais vraiment que je serais aimable très longtemps avec une vermine de ton espèce?! Il fallait juste que je me rapproche suffisament physiquement de toi, pour que le maître puisse te localiser à l'avenir. Grogna-t-il, le tour des yeux d'un rouge vif.

Un frisson me parcouru le dos avant de s'arrêter dans ma nuque. Je sais ce que cela signifie. Le pouvoir. J'ai découvert cette sensation de puissance lors de mon apprentissage chez Gaya. Chaque être doter de magie, retrouve une sensation qui lui est propre lorsqu'il fait appelle à sa force. J'étais parer à attaquer. Le sang battait dans mes tempes. Soudain, une lame longue d'au moins un mètre, fendit le crâne de Henear d'un coup sec. Un petit cri de surprise s'échappa de mes lèvres tendis qu'un rire roque vint de l'obscurité.

- J'ai entendu parler d'une fête se déroulant sans notre présence! S'exclama la voix, tout en découvrant sa source au clair de lune.

C'était un homme grand, aux joues creuses, et au visage strié de rides. Il avait de petits yeux bleus et fatigués. Une longue barbe noire parsemée de blanc, comme ses cheveux, ornait son menton. Un tricorne était vissé sur sa tête, et un long manteau de cuir brun enveloppait sa tenue de pirate prodige. Dragan se détendit d'un coup, alors que je restais perplexe et stupéfaite face à la scène.

- Oh! Histoire d'être sûr, ce n'était pas un invité hein? Demanda-t-il au garçon derrière moi.

- Absolument pas! Merci beaucoup de nous en avoir débarrasser mon ami! Rétorqua Dragan en allant lui serrer la main.

Cet homme... Il me rappelle vaguement quelqu'un que j'ai connu il y a bien longtemps maintenant. Pourtant...ses yeux... Non. Ça ne peut pas être lui. Cela fait quoi? 7 ans? Mais, après tout, son équipage a été le premier à battre en retraite. Auraient-ils été épargnés pour cela? Je l'examine de bas en haut, et remarque une jambe de bois en acajou. Une lame me fit relever le menton.

- Toi. Je ne te connais pas. Siffla le pirate, sa pipe fraîchement allumée entre les dents.

C'est à cet instant que j'ai remarquer une cicatrice en forme de croix sur sa clavicule. Une cicatrice que je partage. Celle du Capitaine Barden Hackney, faites à son entrée dans la piraterie est dans sa nuque. Mais celle-ci... Lui et moi sommes les seuls à l'avoir sur la clavicule. Il c'était refait cette marque pour que nous l'ayons en commun, afin que nous puissions nous reconnaître malgré les années passées. Cet homme est le Capitaine Barden Hackney, l'homme à qui j'ai sauver la vie lors du Massacre de la Montagne de Sang. Je l'ai fixer droit dans les yeux un long moment, avant de prononcer ses mots:

- "Deux personnes liées par une amitié aussi étrange et singulière que la notre, ne peuvent être séparées par le destin." Dis-je, le souffle légèrement couper par son épée.

Il ouvrit tellement les lèvres de stupeur, que sa pipe en tomba par terre, tout comme son épée. Le silence régnait, même lorsque l'équipage du Murderous Servants sorti des bois pour rejoindre son capitaine. Un petit homme rond, aux joues bouffies s'approcha de lui.

- Vous allez bien mon capitaine? Fit-il en lui secouant le bras.

- Aller tous faire la fête... Répondit le Capitaine, d'une voix si calme, qu'elle en troubla le petit homme.

Les Hommes ne se questionèrent pas plus sur l'état de leur chef, et se sont tous mit à courir en direction de la réception en plaine air.

- Puis-je voir...ta clavicule petite? Demanda-t-il.

Pour seule réponse je défis un bouton de ma chemise pour dévoiler la cicatrice qui ornait la trace de mon os. Le Capitaine Hackney portait une main à ses lèvres avant de s'avancer vers moi.

- Tu as survécu au massacre ma jeune amie... Tu...tu es si grande à présent. Je ne sais pas si...puis-je t'embrasser ? Fit-il en ouvrant ses bras.

- Bien sûr Capitaine Hackney. Lui souriais-je.

Il me serra fort dans ses bras. C'était une étreinte normale entre deux amis singuliers. J'ai trouver durant ces quelques minutes de retrouvailles, un semblant de bonheur. Et ça grâce à mon ami. Il se redressa pour me déposer un baiser sur le front, comme le ferait un père, puis il c'est tourner vers Dragan.

- Tu as bien de la chance mon ami, que d'avoir cette fille dans ta vie. Cette vie qu'elle pourra peut-être sauver un jour, qui sait? Elle est douée pour cela. Dit-il en me souriant. C'est elle qui a empêcher l'amputation de ma jambe d'être un fardeau. C'est également elle qui l'a couper. Sans cette petite je serais mort ce jour là au Berceau de la Chaire. Ajouta-t-il, ce qui effaça le sourire suffisant des lèvres de Dragan.

Le garçon aux cheveux de geai eut le regard qui dériva sur moi. Puis, son rictus sournois réapparut.

- J'ai bien fait de la choisir pour femme dans ce cas. Dit-il, assez fort pour que tout le monde entende.

Thérésa m'a immédiatement jeter un regard noir, tandis que le Capitaine Barden Hackney resta perplexe.

- Comme femme? Chuchota-t-il.

- Ce n'est pas encore décidé. Je ne sais pas pourquoi il a dit cela... Allons nous amuser d'accord ? Lui souriais-je.

Le Capitaine obtempéra et me suivit jusqu'au grand feu qui brûlait davantage avec la graisse qui dégoulinait des morceaux de viande mit à cuire. Les Envoyer au Diable dévorait la chaire cuite par grandes bouchées, et les mastiquait avec entrain, bruyamment. Je n'avais jamais vu personne manger aussi peu distinctement. Mon ami marchait machinalement en regardant ses pieds. La réplique de Dragan l'avait-il à ce point affecter? Qu'il l'ait annoncer de cette façon me révulse encore plus à l'idée de l'épouser. Je ne suis même pas sûre de réussir à faire cela sans être soule. Mais le plus important, c'est que je ne lui ais même pas encore fait part de ma décision.

Média : Dragan McWilth

Carpe DiemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant