Après quelques longues minutes de réflexion, je me suis lancée à sa suite.
- Attend moi! Avais-je rétorquer en courant. Aucune dame, peut importe son rang, ne devrais être vu seule en arrivant à une fête n'est-ce pas ?
- C'est ce qu'on enseigne aux jeunes enfants nobles en effet. Souria-t-il satisfait.
- Ne sourit pas comme-ci tu avais gagner un pari. Dis-je en levant les yeux au ciel. Je t'escorte pour ma dignité, pas pour ton bon plaisir.
- Oh mais ça ne me fait pas plaisir. J'ai juste de bonnes manières.
- Mais oui bien sûr. C'est pour ça que tu as tuer toutes les personnes pouvant t'importuner à un simple bal.
- Tu m'en veux encore n'est-ce pas ?
- Comment pourrais-je ne plus t'en vouloir?! Dragan tu as tuer des dizaines de personnes dont j'ai dû aider à escorter les cadavres! Comment suis-je supposer te pardonner? Sans compter les autres dégâts que tu as fait dans ma vie. Répondis-je, le feu aux joues.
- Tu es adorable quand tu t'énerve. Dit-il, son sourire en coin sur le visage.
Soudain, il se pencha vers moi, d'une lenteur qui me fit frémir. Je ne pouvais pas bouger, même si je le voulais éperdument. Ses lèvres effleurèrent ma joue dans l'esquisse d'un baiser. Puis, il se mit face à moi, toujours aussi près de mon visage. Ses yeux noirs firent la navette entre mes yeux et ma bouche, tandis que son sourire mesquin étirait de plus en plus ses lèvres.
- Je te libère. Marmonna-t-il.
À ces mots, mes pieds purent de nouveau bouger à ma guise. Mais n'étant pas préparer, je tombais à la renverse, me retrouvant sur les fesses. J'ai lever mes yeux bruns vers Dragan, mes sourcils froncés.
- Même si tu as été sous la tutelle de ma mère, tu reste une humaine fragile qui ne comprends pas la magie dont elle pourrait tirer parti. Cracha-t-il.
Il me toisa de haut comme si il était encore prince de la Cour de Saphir. D'un seul coup, dans un silence de plomb, une cape noire, faite d'un tissu épais se posa sur mes épaules.
- Ne me remercie pas. Je hais qu'on le fasse. Ça me donne l'impression d'être trop bon, et pas assez méchant pour être moi-même. Dit-il d'un ton neutre avant de se joindre à ses camarades autour du grand feu.
Pourquoi faut-il toujours que le destin ce joue de moi, pour m'humilier ainsi par l'intermédiaire de personnes que je déteste? Je serre la bague d'Esteban dans ma poche et me relève d'un bon. Cette cape doit être à Dragan, car elle traîne derrière moi quand je marche vers les autres Envoyés au Diable. Je pose au pied d'un arbre le cadeau que m'a fait Zacharias, et tente de me rapprocher des autres, sans pour autant me mélanger à eux.
Ils sont tous différents physiquement parlant. Quand certains ont des bois gigantesques sur la tête, d'autres on des cheveux en graines de pissenlit. Néanmoins, tous se tourne vers moi sur mon passage. Je ne sais pas où me déplacer, mais je ne peux pas m'arrêter de marcher pour autant. Ce serait trop embarrassant. Dragan rigole à plein poumon avec Asmodéus, tout deux un verre à la main remplit d'un liquide verdâtre. Aller vers eux serait sans doute ma meilleure option, mais je refuse de capituler auprès du garçon que je hais, aussi vite. Sans oublier que l'envie de le tuer ne c'est pas atténuée. Le souvenir de la nuit où la lame du grand couteau de Christian avait volée en éclats contre sa peau me revint en mémoire. J'aurais du réussir à le tuer cette nuit-là, dans la chambre de Deanna. Au lieu de ça j'ai du lui paraître bien pitoyable. Et il y a à peine quelques heures, je l'ai vu guérir à une vitesse folle du coup d'épée que je lui avais asséné. Comment vais-je le tuer si il n'y met pas du siens?Je finis par réfléchir à cela, assise sur un tronc d'arbre qui était coucher au sol. Qu'elle fin vais-je bien pouvoir offrir à Dragan McWilth? Devrais-je le tuer avant, ou bien après l'avoir épouser? Comment va réagir Gaya?
- Psst... Toi là! L'humaine! Fit une voix derrière moi qui me fit sursauter.
- Qui est là ? Demandais-je, fixant le buisson qui bougeait.
Soudain, le nain ayant prit ma défense tout à l'heure, Henear je crois, surgit du feuillage. Il était essoufflé et avait le regard fuyant. Quelque chose semblait le tourmenté. Peut-être était-il suivit et cherchait-il refuge? Devrais-je prévenir Dragan?
- Mademoiselle, il faut que vous partiez au plus vite! Suivez moi si vous voulez survivre! S'exclama-t-il en chuchotant.
- Quoi? Comment ça partir pour survivre? Et pour aller où ?
- Vous posez trop de questions. Sur ce il essaya de me faire avaler une baie que je recrachais immédiatement au sol.
Je me suis levée d'un bon et est fait face au petit personnage terrifié. Ses yeux étaient ronds lorsqu'il vit Dragan s'approcher de nous. Il avait abandonné Asmodéus et sa conversation divertissante, pour venir voir le nain qui s'était inviter. Dragan le menaçait du regard sans dire un mot. Il souleva un pan de sa chemise mal enfilée, pour dévoiler la poignée d'une épée. En voyant ceci, Henear déglutit bruyamment avant d'ouvrir la bouche en grand.Un gros bruit sourd provint des profondeurs de sa gorge. Je ne compris pas tout de suite ce qui ce passait, avant qu'un long serpent noir ne sorti avec grâce d'entre les lèvres de la créature.
- Addison. Dit simplement Dragan en me saisissant le bras pour me tiré vers lui.
Le magnifique serpent aux écailles noires glissa jusqu'au sol et rampa au plus près de nous. Il se dressa, quand soudain, une épaisse fumée noire l'enroba. Cette dernière se dissipa pour dévoilé la silhouette d'un homme grand d'au moins deux mètres de haut. Dragan me passa devant, comme pour me mettre à l'écart pour mieux prendre les coups à ma place.
- Bonsoir jeune prince exilé. Se moqua l'homme en appuyant bien sur chaque mots qu'il venait de prononcer.
- Monsieur Novak. Rétorqua Dragan, un simple signe de tête pour salut.
Novak, Novak... Où ais-je entendu ce nom? Je n'ais pas besoin de réfléchir longtemps. Ezra Novak, le vampire, chef du clan ennemi de celui d'Aragween. Il est aussi connu pour empêcher les pauvres des bas quartiers du Berceau des Lumières, de se loger et d'enterrer leur morts.
- Il me faut bien nourrir mes Hommes Mademoiselle Clark-Lee.
Cette réplique me fis sursauter. Comment est-ce qu'il...
- Je perçois vos pensées. Je pénètre votre esprit, voilà tout. Répondit-il.
- Ne violé pas mon cerveau ainsi. Demander la permission au moins. Rétorquai-je d'une voix mal assurée.
Ezra Novak s'approcha encore un peu plus près, ce qui fit dégainer son épée à Dragan. Pour la première fois, je vis nettement le visage de cet homme mystérieux, dont le peuple de Duhboror ne connaissait que le nom et la réputation. Il avait un visage jeune et très charmant. Une barbe de trois jours encadrait son visage envoutant. Ses cheveux blancs étaient attacher en catogan et ses yeux était de couleur or. Il était vêtu d'un pantalon de soie marron et d'un corset de la même teinte. Soudain, un élan de douleur me fulgura. Ma tâche dorée me lançait atrocement. Je ne pus retenir un cri de douleur.
- Addison! Dragan se pencha vers moi, laissant tomber son épée à terre.
Alors que je criais de douleur, un sifflement fendit l'air. Puis un autre. Et encore un autre. Des balles de fer fondaient sur Ezra Novak. Thérésa lui tirait dessus en courant vers nous. Lorsqu'elle arriva à nôtre niveau, elle leva le canon de son pistolet sur la tête du vampire. Il rigola d'un rire plein de dédain.
- Tu penses vraiment m'effrayer avec ça?! Rigola-t-il de plus bel, en s'adressant à Thérésa.
- Non. Mais je peux te faire mal salle sangsue! Dit-elle avant de cracher sur les chaussures cirées de son interlocuteur.
- C'est d'une élégance si digne des Faes. Ironisa-t-il en levant les yeux aux ciel.
Media: Ezra Novak
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Carpe Diem
FantasyDans le monde miroir de Dubhorror, la royauté divise les populations, les individus sont voués à eux-mêmes, et certains sont accusés à tort. Addison, une jeune fille travaillant au Berceau des Lumières, envie l'existence de ceux que l'ont nomment le...