§ Chapitre quarante §

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- Vous pouvez embrasser la mariée! S'exclama la Gardienne Préfète.

Deanna et Salazar s'embrassèrent tandis que les invités les applaudissaient. Esteban était à côté de moi, sa main dans la mienne. C'est une chose interdite lorsque nous ne sommes pas fiancés. Mais avec lui, se tenir la main était un réflexe. Il est mon âme soeur. Pensais-je. L'homme pour qui je suis faite. L'homme fait pour moi. Beaucoup de filles pense cela en amour, mais celles qui en sont persuadée sont moins nombreuses. Quand le Marquis et la Marquise de Browndeck Hall s'étaient embrasser, Esteban m'avait mise à l'écart pour m'embrasser. Ses lèvres posées sur les miennes, descendant dans mon cou, mais n'allant jamais plus loin.

- Je ne veux pas entaché ton honneur... Avait-il soupirer entre deux baisers.

- Nous nous aimons, nous nous désirons, qu'il y a-t-il de mal dans ce que nous faisons...? Lui avais-je demander.

- Addi... Un jour viendra, où nous n'aurons plus à nous cacher pour s'embrasser, juste...soit patiente mon amour. Avait-il chuchoter.

- Pour toi j'attendrais toute une vie Esteban... Je t'aime. C'était la première fois que je le lui disais.

Il eut l'air surpris. Il ne m'a jamais retourner cette phrase. Je comprends que même dans le passé, notre amour n'était qu'à sens unique. C'est peut-être vrai, certaines filles ont besoin d'entendre l'amour, et non seulement de le ressentir. Mais je réalise, que je n'avais rien de tout cela avec Esteban. Des paroles en l'air et des baisers volés, voilà à quoi notre romance ce résumait pour lui. Et malgré cela, j'ai continuer de lui offrir ma confiance, en restant bons amis... La naïveté est un défaut dont je vais devoir apprendre à me défaire. Je repense à cela en présentant mon plan à Asmodéus, Thérésa et Dragan.

- Donc toi, tu embrasse Dragan devant eux?! Et tu crois que seulement ça, va leur suffir? Fit Thérésa perplexe.

- Avec cette acte j'affirmerais ma position et le frère de mon amie et elle seront sauf, car aux yeux du Grand Roi, elle n'aura pas mentit sur mes relations avec Dragan. Expliquai-je.

- Mmmmh... Nous allons jouer les amants? Cela me plaît. Dit Dragan, les bras croisés sur sa poitrine.

- Ce n'est pas un jeu! Nous devons être crédibles. Les chevaliers de sa majesté seront peut-être dupés facilement, mais pas Deanna. Sa mère la presque formatée complètement selon des critères strictes.

- Juste une question. Intervint Asmodéus. Comment ton amie a pu avoir de tels soupçons pour toi et Dragan? Demanda-t-il en nous pointant du doigt.

- Euh...je...je n'en ai aucune idée. Mentis-je, encore une fois très mal.

Comment pourrais-je expliquer que tout ce que Clarisse sait provient de mon journal intime ? Dragan fait tourner le bracelet qu'il m'a voler autour de son poignet et dit:

- Ça me convient. C'est un plan intelligent mais ils ne nous laisserons pas tranquille. Au contraire, ça ne leur offrira qu'une opportunité de nous attaquer. Il faudra bouger. Trouver un autre endroit où les enfants seront en sécurité.

- Oui mais où?! S'exclama Thérésa. Ce bois est trop petit, et nous ne sommes acceptez nul part à cause de notre nature. Ajouta-t-elle en observant Zacharias qui jouait avec une petite fille aux cheveux roux, comme les miens.

- Ton frère sera en sécurité, il suffit juste de trouver l'endr...parfait! Dis-je, une idée ayant émergée dans mon esprit. Oh Capitaine, mon Capitaine! Hurlais-je dans la grande salle.

Le Capitaine Barden Hackney était à la table en quelques secondes.

- Alors? Que faisons-nous ? Demanda-t-il.

- Vous voulez dire, qu'est-ce que vous allez faire. Lui souriais-je de toutes mes dents.

Dragan sembla lire dans mes pensées car il se mit à sourire et à faire les yeux doux au Capitaine avec moi.

- Eh merde... Non! C'est hors de question! Avoir des femmes à bord ça porte malheur et les enfants sont...je ne sais pas y faire avec eux! Se défendit le vieil homme.

- Vous avez dit que vous me deviez une faveur, la voilà. Rétorquai-je en me redressant, pour lui faire comprendre que je ne changerais pas d'avis, et qu'il n'avait pas le choix.

- Horrible jeune fille... Mouronna-t-il dans sa barbe.

- J'ai appris d'un vieil ami que s'imposer était un pouvoir que peu de gens étaient capable d'obtenir et de manier. J'accepte ce compliment mon Capitaine. Ajoutais-je, ce qui le fit sourire.

- Bien! Aller tas de canailles! On rejoins la mer par les sous-terrain!!! Ordonna-t-il. Aller on se bouge!

Je laissais échapper un rire. Le Capitaine vint m'embrasser sur le front.

- Fais bien attention à toi ma vieille et bonne amie. Dit-il en me pinçant légèrement la joue. Tu n'as que 18 ans, ne meurt pas avant d'avoir vécu ce que la vie te réserve. Me conseilla-t-il avant de suivre les autres.

Thérésa serra fort contre elle le petit être aux cheveux blonds qui disparus dans le noir, tenant la main trop grande du Capitaine. Elle tenta de dissimuler une larme qui roulait sur sa joue. Je baissais la tête, pour ne pas paraître trop intrusive dans son chagrin. Je ne comprends pas exactement sa douleur. Je n'ai jamais eut de frère ou sœur de sang. Je n'ai fait que choisir les mauvaises personnes pour famille, hormis Daniel et Christian.
L'énorme groupe d'Envoyés au Diable disparus dans un long couloir, dont l'entrée était cacher par un sort qui fit disparaître ces gens derrière un mur de terre qu'ils avaient traverser.

- Pourquoi as-tu utiliser la faveur du Capitaine pour sauver ces gens que tu méprises? Me demanda Dragan.

- Je ne les méprises pas. Ce sont des gens normaux qui n'ont tout simplement pas eut de chance. Je ne fais que leur en donner une de vivre. Répondis-je.

Il me regarda, fronçant les yeux et ses mâchoires se contractant. Sa cicatrice couleur bronze se détendit lorsqu'il sembla cesser de réfléchir.

- Merci. Souffla-t-il.

Je fus surprise par ses mots. Je mis du temps à lui répondre.

- Mais de rien. Chuchotais-je.

Il se tourna vers une porte rouge écarlate, sans me prêter attention.

- C'est la sortie qui mène à la surface. Fit Asmodéus, son bras autour des épaules de Thérésa.

- On sera juste derrière vous pour intervenir si il y a un problème. Ajouta-t-elle en reniflant un peu.

Elle aurait pu partir à l'abris avec son frère, mais elle n'en n'a rien fait. Elle suivrait Dragan où qu'il aille et peu importe la cause. Même si je trouve Dragan détestable, d'autre on trouver en lui un ami d'exception et un leader. Jamais, on ne m'avait considéré avec autant d'attention que lui en a. Je le fixe, subjuguée par l'amour qu'il reçoit de sa famille. L'aimerais-je à ce point si le connaissait mieux? Pensais-je. Je ne sais pas, mais j'ai envie d'essayer. Le tuer n'a plus d'importance à mes yeux, je suis libre de l'apprécier, et de ne pas forcément le considérer comme un ennemi. Après tout je vais l'épouser, que ce soit pour de faux, ou pour de vrai.
Il me tend son bras, comme quand je l'avais réprimander au bal des esprits, quand il m'avait offert sa main. J'ai hésiter, mais avant même que je ne m'en rende compte, je lui avais saisit la main, entremêlant nos doigts. Il m'a alors regarder comme si c'était la première fois que nous nous voyons depuis des années. Comme si nous étions de vieux amis se retrouvant avec enthousiasme. Si je lui avais répondu ce jour là, dans le dortoir, serions nous plus que...nous aujourd'hui ?
Il serra un peu plus fort ma main dans la sienne, et l'anneau que la vision de lui m'avait glisser au doigt l'autre soir apparu. Pareil, d'abord trop grand, ensuite fait pour moi. Le contact froid du métal sur ma peau, me fit comprendre que cette fois c'était réel. Nous étions fiancés, et notre alliance semblait être la plus forte à mes yeux, parce qu'il m'aime, et qu'il fait tout pour que je tombe amoureuse de lui.

Média: Deanna Browndeck

Carpe DiemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant